De Arolla à Hérémence, sublimes randonnées en val d’Hérens-
En août dernier, j’ai eu le bonheur de redécouvrir sous son versant estival le merveilleux val d’Hérens, une des vallées les mieux préservées du Valais. Au cœur de la Suisse, au plus haut de la chaîne alpine, nous avons vécu une semaine de randonnées extraordinaires en Valais, autour d’Arolla et d’Evolène tout d’abord, puis dans la région de Thyon et de Hérémence. Ces randonnées en val d’Hérens figurent parmi les plus beaux itinéraires que j’ai parcourus dans la chaîne des Alpes.
J’avais déjà été séduite lors d’un précédent séjour au cœur du val d’Hérens en hiver. J’ai eu le bonheur de revenir en été, accompagnée de mon cher ami Adrien, et j’ai été émerveillée par la profusion de fleurs au milieu des sommets culminant à trois ou quatre mille mètres dans un vertige de pure blancheur, par l’abondance des glaciers, par la beauté des villages où certains greniers de bois sont vieux de plusieurs siècles. Voyageurs en quête d’expériences alpines authentiques, de traditions puissantes, de paysages grandioses, vous serez émerveillés par le val d’Hérens, pays des reines, des glaciers, des légendes et des artistes. Voici le récit de nos plus belles randonnées en val d’Hérens, et d’un séjour hors du temps à Arolla…
Arolla, village de légende
Nous sommes tout au bout du val d’Hérens, là où les routes viennent mourir sur la barrière des 3000 et sur les langues glaciaires scintillantes. Au fond de la vallée, au bout du monde, se niche le sublime village d’Arolla, qui fut notre camp de base pendant trois journées merveilleuses. Légendaire parmi les alpinistes, Arolla se trouve précisément à mi-chemin entre Chamonix et Zermatt, sur la mythique haute route alpine. Les alpinistes qui parcourent cet itinéraire mythique disent souvent d’Arolla qu’elle est la plus belle étape, et je me surprends à rêver aux refuges iconiques qui la jalonnent, comme la cabane Bertol, suspendue au-dessus des glaces à 3311m. Simples piétons sans cordes ni crampons cette fois-ci, nous restons au pied des immensités glaciaires, au cœur de ces forêts d’arolles qui ont donné au village son beau nom mélodieux. Nous savourons la certitude d’être au cœur du cœur des Alpes, sur l’épine dorsale de la chaîne magique. Le matin ici a un goût d’éternité…
La cabane Bertol Le Mont Collon et le glacier d’Arolla derrière les épilobes…
Un hôtel mythique au-dessus du glacier : le Grand Hôtel Kurhaus Arolla
Imaginez un hôtel tout de bois lambrissé, trônant depuis 1896 au-dessus du glacier d’Arolla, seul au monde entre forêt d’arolles, sommets vertigineux et vues radieuses.
J’ai passé trois nuits enchanteresses dans cet hôtel hors du temps, riche d’histoire et de légendes, hanté par des alpinistes et des femmes puissantes.
Honorine Gaspoz, la fondatrice, a bâti et géré cet hôtel avec une volonté de fer après le décès de son mari, tout en élevant ses nombreux enfants. Les dates gravées dans les lourdes poutres du salon au piano, mais aussi les lambris tapissant aujourd’hui les chambres et issues de la charpente originelle, rappellent ce solide héritage d’une femme forte et engagée. L’atmosphère du Kurhaus, avec ses bibliothèques, ses lambris, son ambiance tirée tout droit d’un roman de Stefan Zweig ou de Thomas Mann, semble avoir capturé le spectre bienveillant de la légendaire fondatrice. Mais ici, dans la grande salle d’exposition où flottent les rubans d’Arolla, habite un autre fantôme féminin : celui de Marie Métrailler. Elle fut celle qui popularisa le tissage traditionnel du val d’Hérens en ouvrant son atelier, permettant à des dizaines de femmes issues d’un milieu paysan de vivre du fruit de leur travail. Aujourd’hui, des tisserandes passionnées font vivre son héritage, et le Grand Hôtel Kurhaus est aussi un centre culturel ancré dans les traditions du Valais, avec expositions et événements fédérateurs. Nous avons vu les héritières de Marie, les tisserandes d’aujourd’hui, filer les motifs traditionnels du val d’Hérens sur ces grands métiers exigeant une réelle dextérité.
Honorine Gaspoz Les dignes héritières de Marie Métrailler
Au matin, le jour monte opalin au-dessus du glacier d’Arolla, et la lumière s’accroche aux sommets. Aux murs du Kurhaus, livres et photos en noir et blanc nous rappellent que nous sommes sur la haute route entre Chamonix et Zermatt, et qu’Arolla a abrité les piolets des plus grands. La vue au petit jour m’émerveille, et l’atmosphère de ce nid d’aigle intemporel me rappelle la beauté du grand hôtel du Montenvers à la mer de glace, au-dessus de Chamonix. Ce n’est pas pour rien que le Kurhaus appartient au réseau des hôtels historiques suisses (Swiss historic hotels), cultivant leur différence et leur puissante identité.
De tels hôtels sont des capsules de l’histoire des Alpes, des escapades loin du monde, et j’ai vécu avec un grand bonheur ces trois réveils au cœur des Alpes… et ces journées de sublimes randonnées en Val d’Hérens.
Merveilleuses randonnées à Arolla et Evolène, dans le Val d’Hérens
En partant à pied du Kurhaus, sans toucher à notre voiture, nous avons parcouru plusieurs sentiers de randonnée merveilleux autour de Arolla et Evolène.
Le glacier d’Arolla
Ce fut notre toute première randonnée, au crépuscule le soir de notre arrivée, comme pour saluer le glacier et le remercier de nous offrir cette semaine suspendue entre neige et rêve. Traversant le village, nous sommes descendus à la rencontre de la glace, croisant un cerf peu farouche sur les pentes herbeuses. Nous nous sommes arrêtés aux séracs, n’osant continuer… mais mieux équipés, nous aurons pu poursuivre ici jusqu’à la sublime cabane Bertol, dont je me surprends à rêver.
Randonnée en boucle autour du glacier des Aiguilles rouges à Arolla
C’est à Arolla, au fin fond de la vallée, au pays des sommets immenses et des solitudes gelées, que j’ai vécu la plus belle randonnée de mon été.
Nous sommes partis à pied de notre bel hôtel Kurhaus en direction de la remointse de Pra Gra, hameau d’alpage à la solitude délicieuse face au glacier. Dans ces maisons délaissées se trame un éternel film de bergers et de poètes énamourés des sommets.
Puis nous traversons un somptueux chaos minéral, dans le lit de l’ancien glacier, en direction de la cabane des Aiguilles rouges, frôlant ici les 3000m d’altitude. Un dernier pierrier, et la cabane se découvre, altière sur ses hauteurs en limite de la neige. 2900m, c’est le point le plus haut que nous atteindrons lors de ce séjour : ici au coeur des Alpes, les sentiers de 2000 à 3000m appartiennent aux randonneurs, ceux de 3000 à 4000m aux alpinistes, sur les fabuleux sentiers de Chamonix à Zermatt. Et aux cabanes d’altitude, les deux se côtoient parfois, grimpeurs et marcheurs, amoureux des cimes. C’est à la cabane des Aiguilles rouges que nous prenons notre pique-nique, avec une vue magique sur le Mont Collon, le Pigne d’Arolla, l’Aiguille de la Tsa…
Après le repas nous attend une belle redescente entre pierriers et pentes fleuries, où toutes les couleurs de l’été semblent s’être jetées sur la prairie. Idyllique Suisse en été…
Enfin nous tombons nez à nez avec la perle d’Arolla : son iconique lac bleu ! Cet oeil bleu cerclé d’arolles est d’une intensité irréelle, d’une beauté enivrante, et nous savourons ce moment de pure beauté au bord du joyau alpin…
C’est par un somptueux sentier en balcon au milieu de la forêt d’arolles que nous revenons au Kurhaus, heureux et émerveillés…
Mon premier lys martagon La forêt d’arolles
Randonner depuis Arolla : la cabane de la Tza
Depuis notre chambre au Kurhaus, elle ne cessait d’accrocher mon regard : l’aiguille de la Tsa (3668m), ongle interrogateur griffant la texture du ciel bleu comme la patte curieuse d’un gros chat.
Depuis ma nuit au refuge des Cosmiques en initiation alpinisme à Chamonix, je suis fascinée par les refuges de haute montagne – qu’on nomme ici en Suisse cabanes -, haltes bénies des randonneurs et des alpinistes. Il nous a donc fallu randonner vers la cabane de la Tza (2607m), accrochée quelques mille mètres sous le sommet pointu à flanc de rocher. Pour cela, nous descendons jusqu’au lit de la rivière en fond de vallée, traversant une passerelle himalayenne, avant d’entamer notre ascension vers la cabane.
Entre pierriers et vues inouïes sur les glaciers, cette randonnée me rappelle un petit peu la célèbre Jonction à Chamonix.
Les derniers mètres nous usent les mollets, mais la récompense est somptueuse : cette cabane isolée, perdue au milieu de ces énormes monolithes que la montagne a recrachés, et qui se tient ici comme un défi aux avalanches et aux chutes de pierres.
La gardienne nous sert des röstis délicieux et du thé brûlant, et je savoure cette atmosphère de haute montagne que j’aime tant, les dortoirs, les crochets où suspendre piolets et baudriers, la salle commune remplie de tableaux et livres.
Un beau moment au-dessus du monde…
Les hameaux d’Evolène: Ferpècle, La Sage
Il nous faut déjà quitter le merveilleux Kurhaus, mais d’autres trésors nous attendent en Val d’Hérens. A deux pas d’Arolla, ce sont aussi de nombreux hameaux accrochés à la montagne, des randonnées et expériences magiques autour d’Evolène…
Randonnée au Mont Miné à Ferpècle
Quand une marche facile de moins d’une heure t’amène aux portes du paradis… c’est que tu es au glacier du mont Miné à Ferpècle, dans le val d’Hérens. Face à nous, le glacier de Ferpècle abreuve un lac bleu pâle qui cascade en torrent vers la vallée. La pyramide parfaite du Mont Miné (2913m) tutoie les 3000 dans le ciel d’azur. A ma gauche, la Dent Blanche (4358m) joue à se parer de nuages. C’est ce qui m’a frappée dans la région d’Evolène et Arolla: à quel point la magie grandiose des Alpes, sommets vertigineux, glaciers, panoramas somptueux, s’offre facilement. La randonnée du Mont Miné est accessible, familiale, et pourtant si grandiose. Un incontournable !
Balade à La Sage, hameau d’Evolène
La Sage ? C’est peut-être mon hameau préféré. Je l’avais adoré lors de mon séjour au val d’Hérens en hiver, avec un verre au café des collines et une touchante bibliothèque d’altitude, la bibliothèque des cimes, tenue par des femmes (encore et toujours).
La beauté des chalets historiques de La Sage me fascine, et le sentier contemplatif permet de les explorer au rythme des poèmes écrits à fleur d’écorce ou de pierre… J’aime voir au-dessus des toits la silhouette iconique de la Dent Blanche, 4358m, pyramide de gneiss parfaite, forme géométrique sublime et emblème du Val d’Hérens. Par jour de marché artisanal, nous faisons une balade très agréable, agrémentée de confiture et liqueur d’abricots du Valais…
La vraie raclette valaisanne à Evolène
Evolène ? Classé parmi les plus beaux villages de Suisse, c’est un véritable joyau historique, un dédale de greniers et maisons somptueuses, d’ateliers de tisserands et de vestiges du temps pas si lointain où les hommes et les bêtes vivaient ensemble pour se tenir chaud en hiver.
J’adore Evolène, et j’aime plus que tout y retourner pour LA spécialité du Valais, la vraie, l’unique : la raclette valaisanne ! Le saviez-vous ? La vraie raclette est un plat d’été, qu’on mangeait sur les alpages en savourant le fromage frais et fleuri. Elle se fait au feu de bois, et le racleur approche les meules de la flamme pour faire couler le fromage dans les assiettes. Un pur délice, un émerveillement ! C’est au délicieux restaurant La Grange/La Paix que nous vivons cette fabuleuse soirée de pur délice suisse. Je crois que la raclette AOP du Valais est officiellement mon plat préféré. Adrien et moi passons une merveilleuse soirée avec nos chères amies Patricia et Christine – un des grands moments du séjour, un pur instant de convivialité et de régal.
Randonnées en val d’Hérens : autour de Thyon et Hérémence
Si nous quittons la région d’Arolla et Evolène, le val d’Hérens nous réserve d’autres perles… d’autres randonnées sublimes au cœur du Valais. Nous avons la chance inouïe de dormir dans le mayen idyllique de nos amies adorables, qui nous ouvrent leur paradis secret, et de continuer nos explorations depuis ce cocon douillet au creux de la montagne… Je n’ai pas photographié le mayen, car c’est la maison de Patricia et Christine, mais voici deux photos prises juste à côté : les forêts de framboisiers et la vue sur la profondeur du val d’Hérens, à deux pas d’Hérémence…
Randonnée au barrage de la Grande Dixence
C’est le plus haut barrage poids au monde : 285m de hauteur de mur, 400 millions de mètres cubes d’eau, une contribution considérable à l’approvisionnement en énergie du Valais – il produit autant d’électricité que plusieurs centrales nucléaires. Mais c’est aussi une randonnée sublime qui nous conduit au-dessus du lac, face au Pigne d’Arolla et aux autres géants blancs, dans un univers floral où l’eau du lac des Dix reluit bleue comme une corolle ouverte. Le sentier revient par les tunnels spectaculaires le long du lac, pour une parfaite virée entre beauté des montagnes et puissance des œuvres humaines. Le nombre de fleurs des Alpes que j’ai pu contempler lors de cette randonnée était tout bonnement stupéfiant, et j’en garde un souvenir absolument émerveillé de paradis floral suisse…
Rando à l’alpage de la Mandelon
Redescendant de la Grande Dixence, nous partons manger un sorbet et boire un jus au bar de l’alpage de la Mandelon, dans un décor idyllique à la Heidi – au pied de nos tables, dans une vaste prairie ouverte sur les montagnes, courent les marmottes grassouillettes…
Notre chemin se poursuit sur un magnifique sentier en balcon d’où la vue est imprenable : le regard porte sur toute la vallée du Rhône et bute sur les Alpes bernoises au loin.
Et au bout de ce chemin, nous tombons sur une petite gouille (lac) dans laquelle se reflètent deux des montagnes les plus iconiques d’Europe, deux emblèmes du Valais : la Dent Blanche (4358m), pyramide blanche, et le Cervin (4478m), iconique montagne à croquer qui orne les paquets de Toblerone…
Randonnée aux gouilles d’Essertze
C’est à Thyon que nous faisons notre dernière randonnée en val d’Hérens, en direction des gouilles d’Essertze, une série de petits lacs formant la plus haute tourbière d’Europe.
Linaigrettes
Dans cette zone humide préservée vivent de nombreux tritons alpestres, superbe amphibien peu farouche, facile à observer, qui ajoute encore au charme des randonnées en Valais…
Détour par le Cervin : une randonnée à Zermatt
Lors de notre randonnée à l’alpage de la Mandelon, voir au loin le Cervin nous a donné envie de nous y frotter de plus près. Je gardais un souvenir merveilleux de mon séjour à Zermatt en hiver et des visions du Cervin. Le Cervin ou en allemand Matterhorn – montagne légendaire s’il en est. C’est un emblème de la Suisse à travers le monde, c’est sa silhouette sublime qui orne les paquets de chocolat Toblerone, c’est aussi, hélas, la plus mortelle des montagnes des Alpes pour les alpinistes.
Lors de notre séjour en Valais, nous avons fait une infidélité au val d’Hérens pour aller faire la mythique randonnée des 5 lacs à Zermatt, afin de voir le mythe s’y refléter au milieu des linaigrettes.
Je vais vous dire la vérité : même si c’était superbe, je n’ai pas totalement profité de cette journée. Début août à Zermatt, le monde était tel que j’avais l’impression de randonner sur une autoroute. Je me suis dit que j’avais un peu été victime d’un effet de mode, et que c’était bien de parler aussi de l’envers du décor, de vous dire : ne venez pas à Zermatt en août, cela sera bondé et épuisant, préférez l’automne ou le cœur de l’hiver, que j’avais adoré – c’était calme, somptueux et poétique. Mais je ne reviendrai plus en plein été… Mes photos sont belles, mais ne reflètent pas totalement la réalité : entre ces points de vue magiques, j’ai vécu beaucoup de cohue et de sensation d’écrasement par la foule, loin du calme apaisant que je recherche en montagne.
En revanche, j’ai beaucoup aimé notre balade dans les ruelles du vieux villages, et la visite au poignant cimetière des alpinistes.
Le cimetière d’alpinistes de Zermatt
Les cimetières d’alpinistes sont cette étrange marque de fidélité des grimpeurs à la montagne qui les a tués, et au pied de laquelle ils désirent reposer. Moi qui suis fascinée par l’alpinisme et son histoire, je me dois de les explorer.
A ma connaissance, il en existe au moins quatre cimetières d’alpinistes en Europe : Saint Christophe en Oisans dans les Écrins, Chamonix au pied du Mont Blanc, Johnsbach en Autriche, et celui où j’ai pris ces photos, Zermatt dans le Valais suisse.
Adjacent à l’église, le cimetière de Zermatt rassemble les dépouilles – ou de simples cénotaphes en cas de disparition du corps – des alpinistes tués sur l’ascension du Cervin (en allemand Matterhorn), la montagne la plus homicide d’Europe, et des sommets voisins comme le Breithorn. C’est un lieu paisible et émouvant.
Plusieurs choses m’ont frappée, notamment l’association de symboles chrétiens et alpins. La croix se mêle au piolet, Jésus lui-même s’encorde et se cramponne sur les tombes des montagnards.
Ici on célèbre l’acceptation pleine et entière du risque et d’une mort perçue comme heureuse, dans une exaltation héroïque par les survivants. Sur la tombe d’un alpiniste décédé en 1993 au Cervin, ses amis ont écrit « tu as gravi la face nord rêvée et tu es resté pour toujours à son pied. Nous t’envions ».
Je suis aussi saisie par l’intimité de la tombe avec la montagne tueuse, comme un prolongement d’une sépulture de montagne : de nombreuses tombes ont la silhouette du Cervin ou du sommet d’où est tombé le défunt. Je repense à Isabella Straton (première hivernale du Mont Blanc, 1876) qui disait : « si je meurs, laissez mon corps sur la montagne ».
Ici repose dans l’herbe drue un touchant mausolée des rêves de vertige et de lumière. Après avoir rêvé aux sommets d’Arolla, cette visite prolongeait l’immersion dans l’histoire sublime de l’alpinisme au cœur du cœur de ces Alpes que j’aime tant…
Un immense, immense merci à Patricia et Christine pour leur hospitalité et leur générosité. Nous avons vécu des choses magiques grâce à vous. Et merci de tout cœur au Kurhaus Arolla pour la beauté de l’accueil au-dessus du glacier et pour les instants suspendus…
Pour continuer l’exploration des Alpes suisses et germaniques sur Itinera Magica :
- Le Valais en hiver
- Un merveilleux road trip en Autriche
- La Bavière en hiver
- Les Dolomites à l’automne
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le 5 janvier, 2022 à 22 h 27 min a dit :
De la montagne, du fromage, des fleurs et de la taphophilie, je suis comblée par cet article. Je croyais les tritons alpestres au nombre des espèces menacées, je suis surprise que tu en aies vu aussi facilement ! Quel beau séjour qui confirme que les Alpes suisses sont parmi les plus beaux endroits au monde.
le 9 janvier, 2022 à 8 h 17 min a dit :
Merci Audrey, je suis totalement d’accord avec toi ! J’ai été moi aussi très surprise de leur abondance, j’en ai vu dans de nombreuses gouilles, c’était merveilleux.
le 7 janvier, 2022 à 11 h 58 min a dit :
J’avais adoré suivre ton séjour sur Instagram et j’aime encore plus pouvoir lire tes mots sur le sujet. Merci pour cette superbe balade qui me donne très envie d’un jour explorer les Alpes ! ♥ x
le 9 janvier, 2022 à 8 h 16 min a dit :
Merci de tout coeur Ophélie <3
le 8 janvier, 2022 à 8 h 49 min a dit :
Magnifique merci pour votre partage
J’ai été à Perfecle mais je n’arrive plus grimper certains sommets alors je découvre ceux que vous avez parcourus un endroit magnifique aussi à été le lac Touno que j’ai fait dans le calme en 2020
le 9 janvier, 2022 à 8 h 16 min a dit :
Merci pour votre message adorable. Je note précieusement pour le lac Touno… merci !
le 9 janvier, 2022 à 10 h 47 min a dit :
Une floraison magique, que ce soit dans les prairies ou les merveilleux villages de montagne, des chemins de randonnée à faire pleurer de joie… des visions sur le Cervin extraordinaires, le Rêve pour tous ceux qui adorent la montagne ! Ce beau billet fait du bien, surtout en ces moments difficiles que nous vivons !
Bonne fin de journée,
Gilbert
le 17 janvier, 2022 à 14 h 55 min a dit :
Merci de tout coeur, mon cher Gilbert, et surtout portez vous bien ! avec mes amitiés chaleureuses
le 12 janvier, 2022 à 15 h 11 min a dit :
C’est tout simplement magnifique ! Je ferais bien une petite séance de yoga là-haut, avec une belle vue comme ça. Les fleurs, la raclette, les beaux villages et ce cimetière qui a l’air particulièrement émouvant… Très bel article !
le 17 janvier, 2022 à 10 h 48 min a dit :
Merci Paule-Elise, cela me fait très plaisir <3 J'ai vraiment adoré ce coin magnifique.
le 17 janvier, 2022 à 13 h 48 min a dit :
Quel reportage fabuleux ! Je suis fascinée par la beauté des paysages, l’émotion qui se dégage de ces récits d’alpinistes ayant payé de leur vie leur fascination pour cette montagne magique et maléfique que semble être le Cervin, j’ai rêvé de passer de cabane en capsule, de marmotte en triton, de lac en glacier, de raclette en toblerone. Bravo itinera magica !
le 17 janvier, 2022 à 14 h 54 min a dit :
Un très grand merci !
le 18 janvier, 2022 à 18 h 19 min a dit :
Val d’Hérens ou bien Val d’Anniviers son voisin, là où on vit la montagne à plein. C’est ici qu’est mon paradis où je suis venu et revenu bien souvent…
le 20 janvier, 2022 à 10 h 25 min a dit :
Oh, le Val d’Anniviers est enchanteur aussi, je suis bien d’accord ! J’avais découvert et adoré Chandolin et Grimentz.
le 1 février, 2022 à 20 h 17 min a dit :
Merveilleux reportage
le 4 février, 2022 à 0 h 00 min a dit :
[…] l’un des miens. J’avais aimé à la folie le Mont Blanc côté Chamonix, le Cervin côté Zermatt… l’idée qu’une même petite région italienne concentrait l’envers des deux monstres […]
le 5 mai, 2022 à 7 h 24 min a dit :
J’aurai bien fait la randonnée! et l’hôtel lambrissé est sublime!
le 25 mai, 2022 à 10 h 02 min a dit :
Merci Aurélie, j’ai adoré cet endroit !
le 25 mai, 2022 à 15 h 00 min a dit :
[…] de mon initiation à l’alpinisme en vallée Blanche. L’été suivant, lors de ma semaine de randonnée dans le Val d’Hérens en Suisse, j’avais pu en découvrir un autre, la Cabane de la Tza (en Suisse, les refuges se nomment […]
le 10 novembre, 2023 à 11 h 31 min a dit :
[…] ! N’hésitez pas à consulter l’article d’Ariane sur la région sur son blog Itinera Magica pour découvrir plus d’endroits au Val […]