Douai, la ville des géants, avec ma mère-
Pourquoi visiter Douai, qu’y a-t-il à voir là-bas ? La ville des géants fait partie des beautés méconnues du Nord, un de ces secrets trop bien gardés qui ne demandent qu’à passer de bouche à oreille. Si je vous parle des villes des Hauts de France, des beffrois habités par un carillon mélodieux, d’architecture flamande lumineuse, de grandes places, de géants d’osier et de maroilles fondant, sans doute allez-vous penser à Lille, à Arras, à Cambrai… mais surtout n’oubliez pas Douai dans votre liste. Le plus beau beffroi de France, une architecture d’une richesse exceptionnelle, la tradition puissante et émouvante des Géants vous attendent dans cette cité qui fut l’un des joyaux des Flandres.
Douai, c’est le coup de cœur inattendu, et pour moi un émouvant voyage dans le passé : c’est aussi la ville où est née ma mère, et c’est avec elle que j’y suis venue pour la première fois début juillet.
Cinq raisons de venir à Douai
Que voir à Douai ? Que faire à Douai ? Blog Douai
Je sens qu’il faut que je vous convainque très vite. Il n’y aura pas de bikinis dans cet article, de plage, de requins apprivoisés ou autres tortues géantes, « juste » du maroilles et des géants, et pourtant je vous promets que ça va être génial. Voici très vite cinq choses à voir à Douai, cinq raisons de visiter cette magnifique ville du Nord qui mérite mille fois d’être découverte. Restez par ici, je développe après, promis.
Le beffroi de Douai, à mes yeux incontestablement le plus beau de France (Victor Hugo pense pareil que moi, ça tombe bien).
Les rues de Douai, une série de merveilles architecturales dignes des plus belles villes du Nord, entre Renaissance flamande, XVIIIe français et Art nouveau.
La fête des Géants, tous les ans en juillet, une manifestation culturelle exceptionnelle inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et une fête populaire dont la ferveur vous touche.
La collégiale Saint Pierre, la plus grande église au nord de Paris, monumentale et pourtant chaleureuse, un vrai coup de cœur pour moi.
Les curiosités et secrets de Douai : passages secrets, ruelles cachées, prodigieuses salles de l’Hôtel de Ville visibles sur visite guidée seulement, merveilleux carillon du beffroi qui est considéré comme le plus mélodieux de France (et qui est celui qu’on entend dans Bienvenue chez les Chtis)…
Une sixième raison pour vos papilles : aller dormir et manger à La Terrasse, un hôtel et restaurant d’une qualité exceptionnelle, entre haute cuisine et traditions du Nord. C’est une adresse réputée qui attire les fins gourmets de toute la région – et j’ai compris pourquoi.
Mais il faut maintenant que je vous raconte le lien secret qui m’unit à cette ville où je n’avais jamais mis les pieds.
Retrouver la fierté d’être Chti : l’histoire de ma mère, née à Douai
Plantons le décor. Ma mère, vous la connaissez peut-être, elle s’appelle Sylvie Brunel, vous l’avez sans doute déjà vue à la télé si vous regardez le 28 minutes d’Arte (et tout le monde regarde Arte, vous savez bien, « moi j’aime pas la télé mais je regarde juste un peu Arte »). Crinière blonde survoltée, rouge à lèvres fuchsia, opinions iconoclastes, des dizaines de bouquins et à peu près autant de chevaux, énergie inépuisable, j’adore ma mère. Mais comme tout superhéros qui se respecte, elle avait une kryptonite, un secret caché. Elle était Chti avant que ça devienne à la mode.
Ma mère est née à Douai à l’époque où le Nord était en sale état, frappé de plein fouet par la crise du textile et de la mine. Quand elle me racontait son enfance, j’imaginais ça comme dans un bouquin de Zola : les terrils, les maisons noircies par le charbon, « au Nord c’était les corons », la terre trouée par les anciennes galeries minières, la pluie sur les usines. L’enfance de ma mère n’a pas été facile, et le Nord n’est pas seul responsable. Son petit frère s’est battu plusieurs années contre un cancer avant de mourir à l’âge de treize ans. Ma mère a quitté le Nord quand elle avait dix-sept ans, et a longtemps voulu tourner la page, laisser derrière elle cette région qu’elle associait à la tristesse intime.
Moi je suis née en Provence, j’y ai grandi et j’ai toujours eu un sentiment d’appartenance profond envers mon Sud ensoleillé. Ma mère était comme un agent double, elle planquait son identité Chti, ne nous la transmettait pas. Seuls quelques détails la trahissaient : la chicorée dans le café, une connaissance suspecte du tourisme en Belgique (truc incongru chez les Sudistes), sa blondeur flamande, sa grande tolérance envers la pluie et les nuages. Mais elle ne nous emmenait pas dans le Nord, à part une fois où nous avons joué de malchance et subi la pire présentation marketing possible du département : deux jours d’averse noire sans discontinuer et un pauvre monsieur lépreux qui tendait ses moignons au feu rouge, me filant des cauchemars pendant douze nuits. Les Hauts de France, on a zappé, on y revenait pas.
Et puis il y a eu Bienvenue chez les Chtis, le film qui a rendu sa fierté au Nord. Ma mère a adoré. Elle a commencé à revendiquer davantage cet héritage familial, à nous raconter des histoires. A nous parler de la merveilleuse maison de sa grand-mère rue de Férin à Douai, avec son jardin à la Peter Pan qui s’étendait jusqu’à la voie ferrée dans un dédale d’églantines et de groseilles à maquereaux. A dire qu’elle aimerait nous montrer les beffrois qui carillonnent dans la lumière des Flandres, les canaux bordés de fleurs, les couchers de soleil sur la brique rouge.
L’an dernier, elle a été invitée à donner une conférence à Douai, et est revenue bouleversée – elle retrouvait son enfance. La ville était plus belle, plus gaie, plus lumineuse que dans son souvenir. Le Nord avait soigné ses plaies et retrouvé sa beauté d’antan.
Dans la Divine Comédie de Dante, Douai est citée comme l’une des quatre villes les plus puissantes des Flandres, avec Gand, Bruges et Lille. Ville marchande, ville libre, ville universitaire, Douai avait été véritablement un des joyaux du Nord. Et elle retrouvait son éclat. Elle relevait la tête, plus belle et plus fière. Les gens de la ville ont dit à ma mère qu’en sa qualité de native de Douai, elle était un « ventre d’osier » : une fille de la cité des géants. Je l’ai vu se réinventer une identité nordiste, découvrir la fierté d’être une Chti. C’est là que l’idée a germé : et si nous allions ensemble à la Fête des Géants ? C’est un voyage intime : ma première visite à Douai, et le retour de ma mère, prête à revenir dans les bras de sa cité natale trop longtemps oubliée.
Douai, la cité des géants
La fête des Géants, ou plutôt, comme on dit ici en picard, les « Fêtes de Gayant », qu’est-ce que c’est ? C’est une tradition qui date de la fin du Moyen-Âge, quand les riches villes flamandes veulent signifier leur puissance à travers ces géants d’osier qui sont les gardiens et protecteurs de la cité. Les géants existent dans toutes les Flandres, et sont aujourd’hui inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO (« Géants et dragons processionnels de Belgique et de France »). Lors des fêtes de Gayant, on voit le samedi après-midi le défilé des Géants des villes voisines, et on mesure la variété et la créativité de ce monde. Mais nulle part ailleurs qu’à Douai, on ne célèbre avec une telle ferveur, une telle émotion, les géants emblématiques de la ville. Ils ne sortent que du dimanche au mardi, tous les ans début juillet, et sont accueillis dans la joie, la bière et la danse. Depuis 1479, Douai est incarnée par une famille de géants, la famille Gayant : Monsieur Gayant, Madame Gayant, leurs enfants Jacquot, Fillon et Binbin. Ils sont les anges gardiens, les symboles de Douai, qui se revendique « cité des géants », et les Douaisiens « enfants de Gayant ». Monsieur Gayant pèse 370 kilos et est porté par six hommes qui se glissent à l’intérieur de la cage en osier et supportent sa grandeur toute la fête durant. Pour être porteur de géant, il faut que votre père l’ait été avant vous, et cette confrérie qui ne se transmet que par le sang perdure depuis des siècles et des siècles.
Il est difficile d’expliquer à quel point cette tradition est chère au cœur des Douaisiens, à quel point elle est consubstantielle de l’identité de la ville. Je l’ai compris en voyant les brins d’osier tatoués sur les bras de certains porteurs, qui signifient ainsi leur appartenance à cette aristocratie populaire jalousement gardée. Je l’ai compris en assistant à la sortie de la famille Gayant, le dimanche matin, et en voyant certaines familles écraser une petite larme en retrouvant leurs Géants cachés dans l’ombre depuis l’été précédent. On m’a raconté que le mardi soir, lors de la rentrée des Géants, tout le monde est en pleurs : la fête est finie, il faudra attendre une année entière avant de retrouver la famille Gayant dans la lumière de l’été. Qui sait qui sera là pour les voir l’année suivante, et quels êtres chers auront disparu ? Les fêtes de Gayant, on les vit en famille, et on se souvient avec une joie douloureuse de la grand-mère, du grand-oncle, de tous ceux qui ont dansé avec nous et quitté le cortège. Quand les géants rentrent dans leur maison, c’est un pan de vie qui s’enfuit.
J’avais déjà ressenti une fois cette ferveur, cette solennité dans une fête qui fédère une ville entière : lors du festival viking Up Helly Aa, à Shetland, lui aussi réservé aux seuls habitants de Lerwick. Tout comme j’avais vu le chef viking pleurer devant le drakkar en feu, j’imagine le porteur aux bras tatoués pleurer devant le géant qui rentre à la maison. La vie file, les villes demeurent. Mais chaque année, dans la liesse, une marée de confettis et la Goudale qui coule à flots, on célèbre l’été et la joie.
Que faire à Douai – Un week end à Douai – Blog Douai – Que voir à Douai
Le beffroi de Douai et son carillon enchanteur
Le beffroi de Douai est un fabuleux exemple de cette pérennité par-delà les siècles. Edifié au XIVe siècle pour signifier la puissance de la ville – beffrois, géants, même combat –, il a su résister aux assauts du temps et continue de fasciner par son allure féerique. Je laisse Victor Hugo vous le décrire :
« Il y a là le plus joli beffroi que j’aie encore vu. Figure-toi une tour gothique coiffée d’un toit d’ardoise, qui se compose d’une multitude de petites fenêtres coniques superposées ; sur chaque fenêtre une girouette, aux quatre coins, une tourelle ; sur la pointe du beffroi, un lion qui tourne avec un drapeau entre les pattes ; et de tout cet ensemble si amusant, si fou, si vivant, il sort un carillon. Dans chaque petite lucarne, on voit se démener une petite cloche qui fait rage comme une langue dans une gueule. J’ai dessiné cette tour, et quand je regarde mon dessin, il me semble encore entendre ce joyeux carillon qui s’en échappait comme la vapeur naturelle de cet amas de clochetons. »
J’ai mené mon étude scientifique, chers lecteurs. Les beffrois de Lille, d’Arras, de Bergues, etc, sont magnifiques. Mais le plus beau, le plus enchanteur, celui qui semble tout droit échappé d’un conte plein de poussière d’étoile et d’animaux qui chantent, c’est celui de Douai. Et toute sa beauté se révèle quand sonne le carillon. (Fun fact : c’est celui qu’on entend dans Bienvenue chez les Chtis.) Encore un motif de fierté pour Douai : c’est ici qu’a été inventé l’art de carillonner. En 1391, Jean Lourdel imagine un système qui permettrait de faire sonner les cloches du beffroi au poing, en frappant sur des maillets de bois. Le son est fabuleux (et il est difficile d’imaginer qu’on obtient une mélodie aussi cristalline et raffinée en assénant des uppercuts au clavier, mais si, ça se joue à poings fermés. Le carillon et le krav maga, même combat).
Je vous recommande mille fois la visite guidée du beffroi et de son carillon, qui a lieu tous les jours sauf le lundi à 10h30, 15h et 16h30.
D’autant que dans la foulée, vous pourrez découvrir l’hôtel de ville de Douai, compris dans la visite, et qu’il est prodigieux. Construit à la même époque, au XIVe siècle, rénové au XVIIIe, c’est un enchaînement de salles monumentales majestueuses qui révèlent toute l’aura de Douai au Moyen-Âge et à la Renaissance.
Il aura manqué à ma découverte de l’ancienne Douai un dernier élément : le Parlement de Flandre, que je n’ai vu que de l’extérieur. Lui aussi se visite.
Curiosités architecturales : pas de moineau et ruelles de Douai
Ville flamande, Douai est conquise par Louis XIV en 1667. C’est quelque chose d’étrange à imaginer : la France, ce n’est pas un monolithe, c’est un patchwork de petits bouts de cultures éparses rassemblées par l’autoritarisme des rois, puis par la volonté républicaine. La Provence, la Savoie, l’Alsace, la Flandre, la Bourgogne… autant de régions annexées du Moyen-Âge à la Révolution, qui font qu’on a souvent l’impression de changer de monde en changeant de région française, avec des cultures si diverses et des identités régionales si fortes.
A Douai, je suis marquée aussitôt par les toits en « pas de moineau » (ou « pignons à redents ») qui me rappellent Bruxelles ou Bruges, qui me disent « tu es ici dans le Nord, dans les Flandres, et ça se voit ».
Je suis soudain prise d’un grand désir de Flandres. Je me mets à rêver d’explorer davantage cette région au cœur de l’Europe, puissante et fière, vers laquelle les marchands accouraient par centaines.
Le très beau Musée de la Chartreuse, avec sa collection d’œuvres de la Renaissance flamande, ancre Douai dans cette ère culturelle. Jean Bellegambe, le célèbre « peintre des couleurs » (1470-1536), était Douaisien. Je me plonge avec délices dans cette ébullition culturelle des Flandres à la Renaissance, moi qui raffole de la peinture de cette époque au seuil de deux mondes.
Une des curiosités les plus marquantes de la Douai médiévale et Renaissance, ce sont ses ruelles cachées. Imaginez un mur tout ce qu’il y a de plus normal, une porte fermée à clef… et derrière cette porte s’ouvre non pas une maison ou une cour intérieure, mais une rue invisible, étroite, à l’abri des regards. Je pousse un cri de surprise quand le guide ouvre la première porte et me révèle la ruelle. La ville médiévale, étroite, secrète, ressurgit pour quelques instants.
Mais quand on marche dans les rues de Douai, on la découvre aussi moderne, rénovée à la Belle époque. Je me régale de la profusion d’Art nouveau sur les façades lumineuses. Douai est belle, bien plus que je l’imaginais.
Il aura manqué à ma visite la découverte du centre minier de Lewarde, le plus grand musée de la mine d’Europe, qui est paraît-il spectaculaire. J’aurais aimé découvrir la vie de ces hommes qui travaillaient dans le noir et la poussière à chauffer les villes d’Europe, et y laissaient parfois leur vie. Je reviendrai.
La collégiale Saint Pierre
Pour l’amoureuse de belles églises que je suis, ce fut un vrai coup de cœur. Cette église est non seulement la plus grande du Nord-Pas-de-Calais, mais la plus grande au Nord de Paris tout court, avec sa nef de 112 mètres et sa coupole monumentale qui me rappelle le Vatican. Mais ce qui surprend à Saint Pierre, c’est le caractère chaleureux de la décoration, qui contraste avec les dimensions gargantuesques : on jurerait que cette église est habitée. Tapis, meubles, ex-voto, sculptures éminemment personnelles, on croirait être entré par une porte dérobée dans la « maison de Dieu » et le surprendre en plein aménagement de printemps. C’est quelque chose qui me marque partout à Douai : le caractère chaleureux, convivial, qui s’infiltre jusque dans les églises.
L’hôtel et restaurant La Terrasse à Douai
Je vous ai convaincus d’aller passer un petit week-end à Douai ? Alors laissez-moi vous donner une (très !) bonne adresse, histoire d’agrémenter votre séjour de bulles de savon et de repas raffinés : l’hôtel et restaurant La Terrasse, dans le cœur de Douai, juste à côté de la Collégiale St Pierre. J’ai été touchée par le mélange de vrai luxe et de simplicité authentique : la qualité du décor et de la cuisine, et la gentillesse sincère et pas chichiteuse du personnel, l’originalité sans être tape à l’œil, les plats vraiment fins et délicieux, mais pas snobs, tout était une réussite. Nous avons eu beaucoup de chance de séjourner dans cet établissement labellisé Collection Châteaux et Hôtels et couronné par de nombreuses distinctions, notamment le label Maître Restaurateur et la Table Remarquable, et qui les mérite toutes. Le lieu est enchanteur : chaque salle est différente, avec un bar futuriste décalé qui transpose Michel Ange dans le Nord, une salle plus classique d’une grande élégance, un petit jardin idyllique donnant sur un patio au charme un peu rétro… il y en a pour tous les goûts, mais moi c’est le jardin qui m’a le plus séduite, et j’ai adoré manger dans ce cadre romantique parfait. Côté hôtel, on reste dans le charme et la romance, avec la petite touche à bulles que j’adore : sachez que toutes les chambres comportent des baignoires balnéo à remous et que la suite nuptiale est carrément impériale.
Le chef, Emile Hanique, tient La Terrasse depuis plus de quarante ans et on sent chez lui le dévouement sincère de l’artisan passionné par son métier, ses produits, l’expérience gustative qu’il propose. C’est simple : tout le repas était délicieux. La Terrasse propose des menus allant de 20 à 50 euros, ce qui reste très abordable pour la qualité gastronomique du repas. Nous avons pris le plus beau menu, le Cuisine et Tradition, et c’était fabuleux du début à la fin, des amuses-bouches frais et savoureux au dessert merveilleusement fruité, en passant par le saumon fumé maison, le homard succulent, le prodigieux plateau de fromage (j’ai découvert que j’ADORAIS le maroilles)…
Bref, si vous êtes à la recherche d’un séjour romantique et relaxant, et/ou d’une table de très grande qualité, dont la renommée n’est plus à faire, mais à un prix abordable, foncez à La Terrasse. Vous serez traité avec beaucoup de gentillesse en plein cœur de Douai, et vous dormirez et mangerez comme un géant qui se repose après les festivités.
Vraiment, je tiens à dire à quel point j’ai aimé ce lieu, car dans un monde qui s’uniformise de plus en plus, où on voit toujours davantage de grandes chaînes qui dupliquent leur concept à l’infini, c’est merveilleux de découvrir cet établissement qui défend sa différence depuis 45 ans, où toute une équipe dévouée s’active en cuisine pour créer quelque chose d’original, où on sent chez le couple propriétaire une passion authentique et un désir permanent de renouveau et d’excellence, tout en préservant la tradition qui a fait la réputation de l’établissement. Retenez l’adresse, La Terrasse à Douai, car il faut soutenir ce genre de lieux, ils le méritent tellement !
Notre séjour à Douai fut bref et intense, et m’a beaucoup touchée. Découvrir sous le soleil des Géants la ville natale de ma mère, la maison de sa grand-mère, les arcades où mon arrière-grand-père vendait des télévisions, m’a émue. Et au-delà de l’aventure intime, j’ai été enchantée de cette première incursion en Flandre, de cette découverte d’une ville au patrimoine exceptionnel, altière et belle depuis des siècles. Les Hauts de France, j’y reviendrai, c’est certain. N’hésitez plus, Douai mérite votre visite !
Un immense merci à l’office du tourisme de Douai, et tout particulièrement à Mélanie, qui a organisé ce voyage et nous a permis de vivre avec beaucoup de joie et d’émotion ces Fêtes de Gayant ensemble, la mère et la fille. Merci à Damien qui fut le premier à faire revenir ma mère à Douai, et m’a suggéré de jolis spots photo ! Et bien sûr, toute notre reconnaissance va à l’équipe de La Terrasse, qui nous a accueillies avec une générosité et une gentillesse qui nous vont droit au cœur – séjourner chez vous et goûter votre cuisine fut un vrai privilège, merci de tout cœur ! Douai nous a touchées…
L’album photo complet de Douai ici
EnFranceAussi : curiosités de Douai
Avec les géants et les ruelles, cet article participe à la série #EnFranceAussi de juillet, consacrée aux curiosités en France ! Un guide Gallimard sur le Paris insolite est à gagner. Pour participer, commentez cet article et signalez votre participation dans le groupe Facebook En France Aussi.
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le 10 août, 2017 à 9 h 27 min a dit :
J aime beaucoup ce reportage toujours accompagné d’un superbe reportage photo, une ville splendide, le portrait du porteur de géants ainsi que le Maitre de cérémonie sur fond AC/DC ont une chaleur qui donne envie de prendre un billet pour un we visite…
le 10 août, 2017 à 9 h 37 min a dit :
Article très touchant qui donne vraiment envie de visiter le Nord . Je ne connaissais pas du tout cette ville qui a l’air si attrayante et qui palpite la bonne humeur nordiste , avec un bon maroille et une bonne bière partagée .
De plus , tes articles sont très longs certes , mais de grande qualité ! Je suis très admirative ! Tu écris très bien 🙂 !!!
Bravo et on ‘attends Les prochains récits de Voyage avec impatience .
Baudybane
le 10 août, 2017 à 10 h 43 min a dit :
Quel bel article ! Un vrai régal.
J’avais épinglé Douai sur ma carte des villes à visiter mais je n’imaginais pas qu’elle soit à telle point jolie. J’aime particulièrement cet article car j’adore ces lieux qui racontent une histoire, nationale et personnelle. J’aime aussi ta remarque sur la France en patchwork, je la trouve très juste et ça me plaît de savoir que notre pays est bien plus complexe et diversifié qu’il n’y paraît. Une très belle lecture, merci 🙂
PS : quelles jolies photos, c’est sublime !
le 10 août, 2017 à 11 h 54 min a dit :
J’ai honte, moi la Nordiste, je ne suis jamais allée visiter Douai. Je connais bien leurs géants qui sortaient parfois visiter d’autres géants, à Cassel ou ailleurs en Flandres.
Mais ton article est tellement beau et émouvant que j’ai maintenant envie d’y aller, d’y emmener mes parents et de découvrir ces trésors. J’aime comment tu parles de cette région pleine d’histoire, richesse, invasions, essor industriel, déclin.. et aujourd’hui un renouveau dans l’élan insufflé par Lille (et le film Les Ch’tis aussi !)
le 10 août, 2017 à 12 h 55 min a dit :
De très belles images, sous un grand ciel bleu ;-)!
le 10 août, 2017 à 16 h 09 min a dit :
Ce beffroi est de toute beauté! Et les géants me rappellent Barcelone 😉
le 10 août, 2017 à 17 h 57 min a dit :
J’adore le beffroi et ses donjons, c’est vrai qu’il est très beau !!! Et l’Hôtel de Ville, n’en parlons même pas, qu’est-ce qu’il est beau! Quand à la coupole de la Collégiale… tu m’as comprise, j’adore!!!!
Les géants sont très impressionnants je trouve! C’est fou que la coutume de se transmettre le rôle de père en fils/fille uniquement perdure encore de nos jours, c’est beau.
Dis donc, première bière pour ta maman, sérieusement?! Mais comment c’est possible?!!!! Hahaha!!
le 10 août, 2017 à 19 h 25 min a dit :
Très belle découverte pour moi qui ignore tout du Nord. 👍 Merci. 😊
le 10 août, 2017 à 19 h 37 min a dit :
Quel bel article sur Douai ! J’ai découvert cette ville l’été dernier et comme toi j’ai beaucoup aimé ! Ce n’était pas la période des fêtes de Gayant mais néanmoins la ville était assez animée et joyeuse ! Je n’ai pas eu le temps de visiter les musées que tu as vu, mais je suis par contre allée au centre historique minier et effectivement c’est passionnant, surtout qu’il est encore possible d’échanger avec des anciens mineurs qui font des visites guidées… bref si un jour tu repasses dans le Nord n’hésite pas 🙂
le 11 août, 2017 à 6 h 43 min a dit :
Lille t’attends … enfin dès que l’OT nous donnera des nouvelles … et bien sur je serai sur le quai
Merci pour cette émouvante présentation de Douai
le 12 août, 2017 à 6 h 35 min a dit :
Magnifique. Merci pour ce formidable reportage ❤💋
le 12 août, 2017 à 14 h 51 min a dit :
Impressionnants et inquiétants ces Géants de Douai ! Et, si je vais un jour dans cette belle ville, ce serait plutôt pour la beauté de son Centre Ville et de ces magnifiques bâtiments ! Bonne santé à la maman, avec ses jolis yeux et son très beau sourire !
Gilbert d’Ahuy
le 12 août, 2017 à 23 h 55 min a dit :
Eh ben quel article! Tu m’as clairement donné envie de visiter Douai et c’est un très bel hommage que tu rends là à la ville de ta maman. Je n’imaginais pas qu’il y a avait tant de choses à y faire. J’aime particulièrement son architecture.
Du nord, je ne connais malheureusement pas grand chose mais je vais y remédier à la fin du mois en passant une semaine sur la Côte d’Opale. Douai n’est pas sur mon chemin mais je compte bien y aller un jour et assister aux fêtes des Gayant qui m’ont rappelé un peu le superbe carnaval de Nice 🙂
PS : je pense qu’on te l’a déjà dit mais tu es le portrait craché de ta maman
le 13 août, 2017 à 14 h 18 min a dit :
Ohlalla j’ai pleins de trucs à raconter Hihi!
Premièrement …. tu ressembles trop à ta maman! Les chiens ne font pas des chats et aussi souriante que toi
Deuxièmement , je n’ai jamais fais partie de ces gens qui pensent que dans le nord il n’y a rien à voir, c’est superbe et tes photos le prouve bien! Par contre il y a quelques choses qui me chagrine un peu ce sont les tarifs … moi sudiste quand il s’agit de traverser la France en train pour aller dans le nord ce n’est vraiment pas donné.. desfois c’est comparable à un weekend en europe! C’est tellement dommage que la SNCF ou Bien Airfrance ( ou Bien les péages d’autoroutes aussi Haha tour le monde va prendre pour son grade ) proposent des billets aussi cher pour monter la haut, tout le monde ne peut pas se payer ce trajet la et parfois à choisir on s’en va ailleurs je le vois assez souvent autour de moi par exemple beaucoup de personnes préfèrent partir en Espagne ou le budget est divisé par deux.. voila c’était mon petit avis perso, et une des raisons qui fait que je n’ai toujours pas eu la possibilité d’aller dans les hauts de France un budget conséquent est quand même demande
Troisièmement, ton article est super et je ne connaissais pas du tout cette ville ni ses géants je trouve ça ultra sympa, la ville et son beffroi a l’air magnifique! Ça donne tres envie d’y aller
le 13 août, 2017 à 14 h 22 min a dit :
Oups j’ai oublié un quatrième point! Je pars un weekend avec ma maman aussi en Septembre et je trouve qu’amener sa maman avec nous est une chouette expérience ! Un beau souvenir qu’on gardera sûrement à vie …
le 13 août, 2017 à 14 h 50 min a dit :
Dis-donc, elle te ressemble drôlement ta maman! Aussi belle que toi! J’aime ton récit et on sent tout l’amour que tu portes à ta maman, qui m’a l’air d’être une belle personne. Je t’embrasse!
le 15 août, 2017 à 7 h 30 min a dit :
Coucou, merci pour ce bel article sur Douai, quel bonheur d’entendre parler de cette ville, je vis tout près, j’y ai fait mes études et j’y travaille toujours, ça fait du bien.
le 15 août, 2017 à 18 h 23 min a dit :
Quel récit ! Je suis contente que vous ayez pu vivre cette expérience toutes les deux 🙂 L’hôtel de ville a l’air magnifique et Douai très vivante. C’est bizarre je ne suis pas trop nord mais plus le temps passe plus je me dis, après tout pourquoi pas ?
le 16 août, 2017 à 0 h 00 min a dit :
Je savais bien que j’avais sauté un article !!! Erreur rattrapée, me voici donc ici à dévorer tous ces délices de Douai !! Impressionnants ces géants et la transmission de flambeau pour les porteurs de père en fils !! Ça m’a en effet rappelé ton article sur le festival des Vikings !!! La ville a l’air magnifique, j’aime bien ces toits super hauts comme des chapeaux et ça a l’air fleuri, paisible ! Ça devait être chouette de partager ça avec ta maman (tu lui ressembles beaucoup, vous êtes belles côtes à côtes au restaurant !! Trop bien le concept de la librairie ambulante, je trouve l’idée géniale ! Je connais très peu le Nord, mais j’ai bien envie de le découvrir, et encore davantage maintenant que j’ai lu ton article 😀 !!! Bisouuuuuuuus
le 16 août, 2017 à 15 h 48 min a dit :
Je ne connaissais absolument pas mais tu m’as donnée envie de découvrir cette belle ville ! Tes photos d’architecture sont sublimes et impressionnantes! J’imagine pas ce que ça doit être en réalité. On doit se sentir tout petit ^^
Merci pour cette belle découverte !!
Je tiens a te dire que c’est fou comment tu ressembles à ta maman !! vous êtes trop belles <3
le 16 août, 2017 à 17 h 52 min a dit :
La fierté du terroir et de la culture du chez soi, c’est ce qui nous a poussés à écrire notre blog. Je crois qu’on y revient à n’importe quel âge ou stade de sa vie.
Moi j’irai bin tout in haut de ch’France pour voir Douai. C’est magnifique. Et cet air d’ancien où les traditions portent les gens qui les font vivre, ça n’a pas d’égal.
le 16 août, 2017 à 19 h 26 min a dit :
merci pr ce partage
je ne connaissais pas du tout Douai
je suis allée 1 seule fois à Lille
1 région qu il faut que je découvre
très émouvant le retour aux sources pr ta mère et toi
le 18 août, 2017 à 13 h 36 min a dit :
Je ne connais absolument pas cette ville mais tu m’as littéralement donné envie de la découvrir !! L’architecture est magnifique ! on se croirait dans une ville hors du temps ^^ Le festival a l’air génial ! Cette ville à tout pour me plaire :p
Merci pour cette belle découverte et tes sublimes photos ! <3
C'est fou comme tu ressembles à ta maman ! vous êtes trop belles 😉
le 20 août, 2017 à 20 h 03 min a dit :
Douaisienne depuis toujours…. je suis une vraie” vint, d’osier”…. Quel bonheur de redécouvrir ma ville au travers de ce récit si chaleureux et plein d’emotions.
Merci et bienvenue à Douai 😊😘❗️
le 21 août, 2017 à 7 h 00 min a dit :
Merci ! Mille mercis de parler de chez moi avec autant de grâce et de poésie… je m’y retrouve tellement… de mes larmes cachées et ravalées lors des premiers rigodons (quand les porteurs se mettent à faire danser les géants) dans la cour du beffroi, de la présence rassurante des cloches du carillon que je retrouve depuis 43 ans, de cette architecture que j’aime infiniment.
Ce manège, celui de la ducasse (fête foraine) de Gayant, mes enfants, moi, ma grand-mère on y a tous posés les fesses avec autant de délice.
Mes filles font leur “Bellain”, je fais régulièrement le mien, ma maman faisait le sien…c’est cette façon que l’on a chez nous de dire que l’on fait un tour en ville !
Douai, j”y ai amené mon amoureux, ma ville est devenue la sienne, lui l’enfant de région parisienne a fait de cette ville de flandres sa maison… je pense qu’il l’aime autant que moi…
Venez visiter Douai, elle vous attend, et nous aussi.
le 21 août, 2017 à 9 h 30 min a dit :
Merci pour ce très bel article sur notre ville.
Nous nous rappelons de votre passage chaleureux à La Baraque aux Livres
Vois faites partie des belle rencontres que nous y faisons
A très bientôt
le 21 août, 2017 à 11 h 20 min a dit :
Quel joli reportage, si complet sur la ville, et si émouvant côté perso… J’aime beaucoup l’histoire que tu dévoiles sur ta maman, et ce formidable retour aux sources ensemble. On sent tout l’amour qui vous unit et celui que tu portes désormais à cette ville, et que tu arrives si bien à nous transmettre ! Ça a vraiment l’air d’être une chouette ville et j’ai découvert plein de choses, notamment l’histoire de ces géants dont j’ignorais l’existence… Si je le peux j’irai à mon tour découvrir cette ville. En attendant, merci beaucoup pour ce très chouette article !
le 21 août, 2017 à 11 h 50 min a dit :
MA GNI FI QUE…..TOT…TOUT..TOUT vous saurez tout sur DOUAI……..BRAVO…………….
le 21 août, 2017 à 17 h 43 min a dit :
bel hommage à notre ville qui en a bien besoin, car méconnue même de ses proches voisins. Mais grâce aux efforts de l’office du tourisme et de la municipalité, on voit de plus en plus de touristes et de douaisiens et de personnes du douaisis participer aux visites proposées. Je suis un boyau-rouge de naissance, néo-douaisien depuis peu, je connais la ville depuis mon enfance mais j’ai appris à lever les yeux et comme vous j’ai découvert des merveilles. Par votre reportage, vous détruisez les clichés qui ont tant porté préjudice à notre région, et vous nous rendez notre dignité. Je vous témoigne toute ma gratitude. Claude Bauder
le 22 août, 2017 à 22 h 09 min a dit :
J’ai regardé avec bcp d’émotion ce reportage ;j’ai vécu jusqu’à 21 ans à Douai où je me suis mariée dans cette magnifique salle de mairie ..puis j’ai quitté le nord pour le sud ..la grisaille et le ciel bas ..
Je retourne souvent à Douai pour voir mon père et une grande partie de ma famille mais je n’avais jamais vu Douai sous cet angle ..il y a bien des endroits magiques que je ne voyais pas ..A ma prochaine visite ..c’est sûr je regarderai cette ville avec un œil nouveau !
Ps nous regardons souvent Arte ..nous apprécions votre maman ..mais je n’avais pas fait la relation avec Marik ,sa soeur qui est la meilleure amie de ma soeur ainée .
félicitations pour ce très beau reportage
le 23 août, 2017 à 15 h 07 min a dit :
Douaisienne de naissance, j’y reviens m’installer prochainement, et j’ai toujours clamé la beauté de cette ville, surtout les améliorations qui ont été faites ces 20 dernières années (à part le tram…) Je trouve que cette ville est un petit joyau, riche en architecture, dans un périmètre restreint, on peut découvrir des petites merveilles, il suffit de lever les yeux et de se perdre dans les ruelles et les détours.
Le seul bémol, c’est comment est devenu triste le centre de Douai, sur le plan commercial. Les belles boutiques ferment les unes après les autres, et faire “un Bellain est devenu un peu tristounet. Pourtant, des commerçants font des efforts et s’accrochent à attirer la clientèle qui fuit vers les les centres commerciaux périphériques ou les grosses villes proches. Qui se souvient du torréfacteur de café, une odeur enivrante nous saisissait dès que l’on approchait de ses abords ? de la librairie Lauverjat, au premier, je me délectait en lisant quelques lignes de la bibliothèque verte assise à même le plancher. Les Cinémas , le Colisée, le Palace, le Studium, du petit marchand de marrons chauds et de fruits secs et exotiques que l’on trouvait l’hiver venu dans sa baraque accrochée contre l’hotel de ville, rue de la Marie. Les pâtisseries : Warlop, Briez, et bien d’autres, bref, je pourrais faire les pages jaunes des anciennes boutiques si sympathiques et où l’on était accueillis jovialement et avec bonheur. Je n’ai rien contre les kebabs en particulier, mais trop, c’est trop, on veut un peu de variété dans la restauration aussi.
Je souhaiterais que les têtes pensantes se concertent et se penchent sur un vrai projet de développement pour rendre à Douai une vrai dynamique, et à ses habitants, le plaisir de renouer à nouveau avec son centre ville.
le 26 août, 2017 à 8 h 27 min a dit :
Lutun Georgette …… BRAVO !!!!
Un bien bel hommage que je vais m’ empresser de transférer à tous mes amis .
Je connaissais Sylvie Brunel : je l’ ai vue à la Télé !
C’ est vrai qu’ il nous a fallu le film ” Bienvenue chez les Chti’ s ” pour ne plus trop avoir honte de notre ” coin ” . Cette année – là , nous étions allés en Corse , et ce fut la Gloire !!!!!!
le 26 août, 2017 à 20 h 41 min a dit :
Avec cet article tu es une super ambassadrice de la ville de Douai, tu l’as super bien vendue. Il n’y a donc pas que Lille à visiter là bas. Douai à l’air au moins aussi jolie et animée. En plus on sent que ce séjour avait une valeur émotionnelle pour toi. Bravo.
le 29 août, 2017 à 7 h 23 min a dit :
Cette ville a l’air vraiment magnifique ! Ces bâtiments…
C’est chouette que tu aies pu découvrir cet endroit avec ta maman !
En tous cas, tes photos donnent envie d’y aller ! 🙂 Et ce n’est pas si loin de chez moi… 🙂
le 30 août, 2017 à 8 h 27 min a dit :
Bravo pour ton magnifique récit qui, en tant que Douaisien expatrié, m’a beaucoup touché. J’ai toujours plaisir à revenir dans la cité de Gayant qui s’embellit chaque année un peu plus. Quant à son commerce, celui-ci bien défendu par la ville, relève la tête depuis deux ans environ, mais la page des grands magasins (Dames de France, Printemps, Nouvelles Galeries) est bel et bien tournée comme dans la plupart des villes moyennes et mêmes grandes.Sur ce point, on peut être nostalgique, mais il ne sert à rien à comparer au passé. Il faut dire que l’agglo est désormais cernée par les trop nombreux centres commerciaux et la proximité immédiate de la métropole lilloise. J’éspère qu’un jour les aménageurs publics mettront franchement un coup d’arrêt à ces “zones” qui enlaidissent les agglos de toutes tailles avec hangars et ronds points, à travers notre beau pays. Encore merci pour ton fabuleux travail d’ambassadrice d’une ville encore trop méconnue !
le 12 septembre, 2017 à 17 h 32 min a dit :
Voilà un fabuleux reportage, un riche documentaire, une sublime découverte!
Les Douaisiens, les premiers,sont fiers de ces commentaires élogieux!
Merci , gente Dame! Recevez mes vives félicitations.Le Nord est une région captivante à l’inverse de ce que l’on imagine. J’y suis née et compte y rester jusqu’à mon dernier souffle.
Une suite à une si belle histoire, sait-on jamais, verra le jour: elle abordera le domaine des arts sans aucun doute car Douai en est prospère… Marceline Desbordes-Valmore, dont la statue veille près de l’église Notre-Dame, n’utilisait que la plume d’oie pour épancher ses écrits tandis que Jean-Baptiste Camille Corot immortalisait le beffroi de Douai sur sa toile…
Merci Madame et… Abreuvez-nous encore… Maricarmelle
le 14 septembre, 2017 à 16 h 02 min a dit :
Merci pour ce commentaire adorable qui me touche beaucoup.
le 1 octobre, 2017 à 13 h 28 min a dit :
Remarquable documentaire ,ancien Douaisien (ai quitté ma région pour région professionnelle ) j’ai beaucoup apprécié félicitations à tous les acteurs ,
dans le nord il n’y a pas que le ciel gris et le pluie il y a bien d’autre attraits que j’ai gardé au fond de moi .
vive les chti
le 7 octobre, 2017 à 7 h 32 min a dit :
Quel enthousiasme ! Mais le Douaisien que je suis resté quand la vie professionnelle m’eut éloigné, le comprend et le partage. Et puis, que de magnifiques photos ! Vous avez vu Douai comme nous ne le voyions plus à force d’être immergés dans sa beauté. Nous sommes des Douaisiens, nous sommes des “gens du Nord” comme nous appelait Enrico Macias. Mais je ne me sens pas plus “chti” que les Allemands ne se sentent “boches” et, pour tout dire, je n’ai pas apprécié ce ramassis de poncifs à la sauce marketing que constitue “Bienvenue chez les chtis”. Allez, on oublie Dany Boon et on retient le superbe hommage que vous et votre mère rendez à notre ville. Avant de lire votre texte j’avais déjà aimé ses articles dans “La Revue”. J’aime ce qu’elle écrit. Mais là, en plus, elle m’a ému. Merci à vous deux.
le 20 octobre, 2017 à 15 h 23 min a dit :
Quand je m’aperçois que le dernier commentaire vient de mon ami Hugues Hotier (LEO),c’est un double plaisir pour moi qui ai pris la présidence de la famille GAYANT de 1980 (au départ de M.VARE) jusqu’en 2000.
Je suis natif de DOUAI et c’est avec un réel plaisir que j’ai regardé ces belles photos accompagnées de leurs magnifiques commentaires.
Mes trente années passées au service des bâtiments communaux m’ont fait connaitre et rénover un grand nombre de ses bâtiments ainsi d’ailleurs que de nos géants,revoir cela me flanque la nostalgie,mais super félicitations à vous deux .
le 21 octobre, 2017 à 17 h 06 min a dit :
Merci à vous pour ce magnifique reportage sur cette ville où je suis née. Pour une fois quelqu’un ose dire du bien et incite les gens à venir y séjourner.
Les hauts de France mérite le détour, il y a tant et tant de choses à voir et les habitants y sont très chaleureux.
un très grand merci à vous
le 24 octobre, 2017 à 17 h 22 min a dit :
C’est vrai, Douai est une belle ville, attachante avec les vestiges de sa splendeur passée.
Dommage que nos élus y aient provoqué une terrible récession en chassant commerces et consommateurs hors du centre ville.
Le nombre impressionnant de friches commerciales en témoigne, le taux de chômage et le nombre de titulaires des minimas sociaux aussi…
Et l’équipe municipale en place ne fait rien pour inverser cette tendance, bien au contraire.
Il faudra donc attendre son départ pour une amélioration.
le 3 novembre, 2017 à 16 h 41 min a dit :
[…] mère a grandi dans le Nord, à Douai, mon père à […]
le 29 avril, 2018 à 22 h 18 min a dit :
[…] comme Hawaï, les Seychelles ou l’Islande, aux plus inattendues, comme par exemple la fête des géants à Douai dans les Hauts de France. A ce jour, l’article qui a eu le plus de succès sur mon blog […]
le 27 mai, 2018 à 11 h 29 min a dit :
[…] Son voyage à Douai: https://www.itinera-magica.com/blog-douai/ […]
le 25 décembre, 2018 à 9 h 23 min a dit :
[…] des plus grands peintres du Nord. Les hospices de Beaune, c’est un petit morceau de Bruges ou de Douai au cœur de la Bourgogne, un bâtiment dont le caractère exceptionnel par sa splendeur et sa […]
le 4 mai, 2020 à 20 h 02 min a dit :
j ai connu cette belle ville ,ou j ai pas mal de bon souvenirs . surtout le premier jour avec mon ami Alain , qui m a fait connaître plusieurs personnes l une plus gentille que les autres . les chtis ce sont des gens charmants .car ils ont le cœur sur la main .MERCI A TOUS LES CHTIS DE LURS GENTILLESSE j y retournerais avec plaisir
le 9 mai, 2020 à 13 h 42 min a dit :
Je suis bien d’accord avec vous !
le 25 octobre, 2023 à 15 h 20 min a dit :
En abandonnant notre âme, la beauté, les joies de l’ émerveillement s’ estompent en nous pour céder aux attraits des images fugitives, virtuelles, que nous imposent les écrans, la vitesse omniprésente… l’ éphémère. Douai, belle parmi les belles, nous rappelle que certaines villes sont éternelles parce que leur charme ne cessera jamais de nous émerveiller. Ici, tous ceux qui nous ont précédés ont laissé l’ empreinte de leur amour en elle. Leurs guerres, leurs luttes, leurs joies, leur humanité sont inscrites dans chaque pierre, sur chaque seuil, sur chaque édifice de la romantique cité médiévale; cet amour enveloppe Douai, veille sur elle, comme la Scarpe, son artère de vie, la berce depuis toujours et nous invite à croire à l’ éternelle beauté des choses. Nous avons le devoir de préserver la “Venise du Hainaut”, ce patrimoine d’ une exceptionnelle richesse, cette perle unique que porte dans son enceinte notre bien aimée ville éternelle.
Max Régnier. Aniche
Max Régnier. Villeneuve de la Raho
le 5 octobre, 2024 à 19 h 50 min a dit :
je suis née a Douai en 1947,j’ais quitté le nord pour suivre mon ex mari en 1981, j’habite Aix en Provence ,mais je suis toujours une chti