Aventurière ou bourgeoise ? Comment je choisis mes voyages-
Tout projet de voyage est toujours un arbitrage entre l’évidence et l’audace. Partir à l’aventure dans des contrées périlleuses et inexplorées, ou revoir encore une fois Venise, Prague et Dubrovnik ? Etre le premier à dénicher l’endroit dont personne n’a jamais encore entendu parler, ou conforter la longue histoire d’amour que le public entretient avec des destinations aussi belles que rebattues ? Tout voyageur, et a fortiori, tout voyageur « professionnel » (blogueur ou journaliste) se pose forcément ces questions au moment de ficher une nouvelle épingle sur le planisphère. En quête de destinations inédites et de grands frissons, j’avoue pourtant être une exploratrice des beaux jours et des liaisons faciles, et je sais que mes envies d’aventure sont tempérées par mon besoin de confort. Voici comment je choisis mes voyages.
Aventuriers, backpackers, tout-inclus… et moi, et moi ?
Personne n’aime être mis dans une case. Notre grande prétention à l’individualité est paradoxalement le dénominateur commun auquel un grand nombre d’entre nous peuvent être réduits. Nous revendiquons le droit de tester différents styles de voyage, de passer du trek en solo au club balnéaire aux Caraïbes. Marie-Julie alias Technomade a écrit à ce sujet un billet, “Touriste et fière de l’être“, auquel je souscris totalement : elle assume d’apprécier autant des vacances à Disneyworld qu’un voyage d’exploration au Sénégal.
Mais malgré cet éclectisme revendiqué, on peut observer au sein de la population des voyageurs en général plusieurs familles et tendances. La liste est très loin d’être exhaustive, mais voici quelques groupes bien distincts (et dont je respecte totalement les diverses aspirations).
Il y a les backpackers, qui vont chercher à vivre un maximum d’aventures, multiplier les rencontres, et explorer un grand nombre de pays, à un coût le plus bas possible. Ils n’ont pas peur de subir douze heures de bus de nuit, partager un dortoir improbable, et manger de la street food un peu douteuse, s’ils peuvent économiser les quelques euros qui leur permettront de prolonger leur voyage. L’Asie du Sud Est est leur terrain de jeu préféré.
Il y a les familles en tout-inclus, qui cherchent des vacances simples, confortables, à budget maîtrisé, où tout sera pris en charge et où ils pourront bénéficier d’une logistique bien calée pour se reposer. Ils vont apprécier les destinations balnéaires pas trop onéreuses avec de belles infrastructures touristiques, comme les Canaries, ou certains pays des Caraïbes tels que la République dominicaine.
Il y a les trekkeurs et les passionnés de l’outdoor, qui vont rechercher l’immersion dans la nature et le dépassement physique. Ils ne partent pas forcément très loin, mais ils cherchent l’extraordinaire de proximité : ils vont partir pour une randonnée glaciaire dans les Alpes, camper dans les Pyrénées, faire de la survie en forêt, s’attaquer au GR20 en Corse. Julien, alias Sentiers du Phoenix, incarne bien cette tendance et la théorise aussi.
Il y a les aventuriers des destinations oubliées, ceux qui prennent des trains de trois jours pour des villes imprononçables, parlent un peu le russe, le chinois et l’arabe. Ils sont peu nombreux, mais éminemment respectés – bien qu’ils s’en foutent totalement, car ils revendiquent de ne pas être blogueurs professionnels, de voyager selon leur instinct et de refuser toute marchandisation. Je pense notamment à One Chaï et Histoires de tongs, mais aussi à mon amie La Lykorne Illettrée, dont le périple Pékin-Oulan Bator-Orkhon-Baikal au plein cœur de l’hiver dans des bus défoncés traversant la Sibérie à toute blinde m’a fascinée. Leurs aventures inspirent le rêve et forcent l’admiration – mais je doute que beaucoup de gens les suivent dans leurs chemins de traverse. On les lit avec bonheur, mais on hésite à emprunter leur sillage.
Et il y a les gens comme moi, qui sont de plus en plus nombreux, et constituent un marché porteur. Il faut bien que je l’assume : je suis ce qu’on pourrait qualifier d’exploratrice bourgeoise. Une aventurière des beaux jours. Une voyageuse qui cherche en permanence à concilier ses rêves d’inouï, et son besoin de confort et de sécurité.
Inédit, mais pas trop : l’aventure domestiquée
Même s’ils s’en défendent parfois, les gens comme moi sont aussi une « famille » de voyageurs, et une niche marketing bien précise.
Les gens comme moi lisent les récits d’aventure de Jack London ou de Sylvain Tesson, rêvent devant les vieux voiliers et les cartes du monde incomplètes de la Renaissance, ont des envies de neiges éternelles, de glaces immenses, de prairies peuplées d’animaux sauvages, de plages isolées et de déserts à perte de vue. Encore récemment, mon cher époux s’est moqué de ma passion pour les grands récits d’explorations des siècles passés. Les destins des Soresby cartographiant le Groenland, Humboldt explorant l’Amérique du Sud, Cook découvrant le Pacifique, ou Stevenson trépassant aux Samoas me fascinent. Les gens comme moi ont soif de magie et d’inouï. Ils veulent voyager de façon individuelle, surtout pas en bus de tour organisé.
Mais ils n’ont pas envie de débarquer à un aéroport inconnu sans savoir où ils dormiront. Ils n’ont pas envie de bus déglingués, de coucous douteux, de dortoirs collectifs, de se sentir en danger ou d’être arnaqués, menés en bateau. Ils n’ont pas envie d’être à la merci de qui que ce soit. Ils veulent que les choses soient bien organisées, claires, sûres, avoir une chambre individuelle et un repas chaud.
Ils veulent l’inédit, oui, mais quadrillé et confortable, bien balisé.
Les gens comme moi constituent typiquement le cœur de cible d’agences telles que Voyageurs du monde (version plus haut de gamme), Terre d’aventure ou 66° Nord (version aventure). Ces agences s’adressent justement aux gens qui préfèrent d’ordinaire organiser leurs voyages eux-mêmes, mais recherchent un soutien logistique sécuritaire et rassurant quand ils s’aventurent en territoire inconnu, qu’ils rêvent du Svalbard ou de la Tanzanie.
Au sein des voyagistes, ce segment est en croissance constante. Voyageurs du monde notamment a réalisé en 2016 la plus grosse progression de tous les voyagistes français, avec des résultats record. Il s’agit d’une clientèle exigeante, mais pas bling-bling, qui aspire à la fois au confort et à l’authenticité, veut voyager en autonomie, mais que tout soit planifié. Voyageurs du monde lui propose des circuits entièrement personnalisables, dans des hébergements de caractère, à réaliser en solo, mais avec un service de « conciergerie » et assistance disponible 24h sur 24. Quant à 66° Nord et Terre d’aventure, ils conçoivent des randonnées et autres voyages sportifs dans des lieux d’exception, avec un encadrement rassurant, et mettant l’inédit à la portée des gens normaux. Cheval d’aventure fait pareil pour les cavaliers. L’aventure balisée et exclusive est une tendance forte du moment.
Et quand cette clientèle se sent suffisamment en confiance pour se passer d’une agence, et préfère tout gérer elle-même, elle lit des blogs comme le mien. Des blogs de gens comme moi, qui ne sont ni des backpackers, ni des jet-setteurs, mais de doux rêveurs un peu bourgeois, qui aspirent à un dépaysement tempéré.
Comment je choisis mes voyages
Autant tordre le coup d’emblée à un mythe tenace : la majorité des blogueurs de voyage ne font pas que des voyages sponsorisés, et ne calculent pas leurs prochaines destinations au prorata de likes potentiels sur Instagram. (Et en tout cas, ça n’est certainement pas mon cas.) Je sais que je suis loin d’être la seule blogueuse à voyager avant tout par envie et par passion, à suivre des coups de cœur et des rêves de gamine. Je ne suis pas là à attendre, bouche grande ouverte, que des voyages gratos me tombent tout cuits dans le bec, je suis inlassablement à la poursuite de mes mythes personnels. Je sais bien que voyager est un luxe, qui présuppose qu’on ait assez de santé, d’argent et de liberté pour s’y livrer, et je mesure ma chance. Hors de question de l’abîmer par cynisme, par lassitude ou par calcul. Je tiens à préserver la magie.
En tant que blogueuse et journaliste voyage, je mentirais si je prétendais ne pas penser à mon travail quand je planifie un itinéraire. Je suis passionnée de photographie et de récits, et j’aime les belles images, les belles lumières, les belles histoires. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas du tout quelque chose qui me limite, me fait rejeter des destinations ou en favoriser d’autres. Je ne m’interdis rien, parce que je connais mes lecteurs et que je sais que leurs intérêts ressemblent naturellement aux miens.
Les gens comme moi aiment les beaux paysages inspirants, et les cultures riches d’histoire. Ils veulent concilier la ville et la nature, les activités outdoor et la détente, rencontrer des gens, goûter les spécialités locales, admirer un coucher de soleil depuis un sommet ou une belle plage, être dépaysés, être enchantés, vivre des expériences qui sortent de l’ordinaire, mais aussi se reposer au bord d’une jolie piscine, créer des souvenirs de joie et de beauté. Je n’ai rien dit de très original, et je le sais.
Tout près et très loin, les mêmes envies
Comme beaucoup de voyageurs d’aujourd’hui, je fais deux types de voyages, proches et lointains.
Proches, dans ma Provence chérie, dans ma Bavière adorée, ailleurs en France, en Italie, en Allemagne, au Portugal, dans les Alpes, à la recherche de belles destinations accessibles, qui prouvent qu’on n’a pas besoin de partir au bout du monde pour être heureux. J’ai beaucoup de plaisir à mettre en valeur ce type de destinations françaises et européennes, et promouvoir le voyage à côté de chez soi. J’ai encore beaucoup d’envies de ce type, en France et en Europe proche.
Et quand je fais un voyage lointain, j’ai des listes de critères inconscients qui se cochent sans même que je m’en rende compte dans ma tête. Je veux que ce soit beau, fort, magique, que cela me dépayse, que ça vaille le coup de faire huit heures d’avion ou davantage encore. Je veux être projetée dans un autre monde, une autre culture, loin de mon quotidien. Mais je veux être en sécurité, et avoir suffisamment de confort pour ne pas me demander « qu’est-ce que je fous là, au lieu d’être restée tranquillement chez moi en Provence ». Je veux pouvoir me promener seule, avec mon corps de femme et mon matos photo cher, sans craindre d’être violée ou dévalisée. Je veux savoir où je vais, quel avion, quel ferry, quel hôtel, et ne pas découvrir sur place que je ne peux pas louer une voiture ou aller à tel endroit. J’ai peur des bus pourris. Je veux limiter le stress et l’imprévu. Je veux pouvoir me déplacer librement, sans être cantonnée à une zone touristique dont je n’ai pas le droit de sortir. Je veux que le régime politique ne soit pas hostile aux touristes, et me sentir la bienvenue au sein de la population.
Là où je vais, il faut que vous puissiez me suivre
Dans l’absolu, je suis curieuse de la Terre entière, et j’aimerais aller partout. Je rêve de Salto Angel au Venezuela ou des montagnes de l’Hindou Kouch en Afghanistan.
Mais je suis journaliste et blogueuse voyage, pas reporter de guerre ou d’investigation. Je suis une touriste assumée. Je respecte les consignes de sécurité du ministère des affaires étrangères. Il ne s’agit pas seulement de mon propre confort et de ma sécurité. Il s’agit de respecter un critère fondamental.
Là où je vais, il faut que vous puissiez me suivre.
Quand j’ai commencé à travailler dans le journalisme voyage, j’avais un complexe d’illégitimité : je croyais naïvement que je n’étais pas assez aventurière, parce que je n’avais ni escaladé l’Everest, ni traversé l’Amazone en pirogue, ni rencontré les derniers cannibales, et que mon profil éclectique mais « bourgeois » n’intéresserait personne. J’ai très vite découvert que j’avais tort, et que seuls certaines publications très spécialisées recherchaient l’extrême, l’inouï, l’inaccessible – mais ce n’étaient pas les magazines pour qui je travaillerais. J’ai découvert que mes rédacteurs et rédactrices en chef me demanderaient toujours : « est-il possible pour nos lecteurs de refaire ce voyage ? ». Ils ne me laisseraient pas partir en voyage de presse dans un endroit inhospitalier, dangereux ou très difficile d’accès. Quand je veux convaincre ma rédaction de publier un papier sur un itinéraire, je dois lui prouver qu’il est reproductible sans trop grande complexité. Le journalisme voyage « classique » se veut pourvoyeur d’inspirations, pas de fantasmes inaccessibles. C’est justement ce que certains lui reprochent – une certaine frilosité. Mais en ce qui me concerne, c’est un parti pris dont je m’accommode bien. Je n’ai jamais prétendu être une héroïne.
Dans un récent billet bilan, Stéphane Pageau se moque des gens qui vont en Ouzbékistan en prétendant partir à l’aventure, sortir des des sentiers battus, se la péter explorateur, alors que c’est un pays touristique et accessible. Mon approche est tout autre : je vais aller en Ouzbékistan justement parce que c’est touristique, accessible et sûr, que d’autres y sont allés et que d’autres pourront y aller, et que je le sais. Je ne recherche pas l’aventure, je recherche le dépaysement apprivoisé, les destinations belles et exotiques, mais accessibles aux voyageurs qui ne sont pas des Indiana Jones. Et quand je vais quelque part, je ne cherche pas à vous en mettre plein la vue, à vous faire croire que je vais là où personne ne va. Je ne suis pas du genre à m’inventer des périls faramineux et des secrets inviolables. Je vous dis « j’ai vécu cette chose merveilleuse, et voici comment la vivre à votre tour ».
J’ai eu la chance inouïe de vivre des expériences inoubliables. Mais rien d’impossible à reproduire (à condition, évidemment, d’avoir mis assez d’argent de côté : je sais bien que voyager est un privilège et un luxe, j’en suis totalement consciente, et je ne prétendrai jamais qu’il « suffit de le vouloir »).
Je suis allée voir les vikings à Shetland et les vagues géantes au Portugal, et c’était finalement bien plus facile que ce que j’imaginais. Je suis allée à Oman parce que c’est à mes yeux le plus beau, le plus sûr, le plus accueillant des pays de la péninsule arabique, et que vous pouvez vous y rendre sans aucune crainte. Je vais aller en Ouzbékistan car c’est sans doute le plus magique, le plus sûr, le plus « facile » des pays d’Asie centrale, et que vous n’y risquez rien. Je rêve d’aller au Svalbard et au Groenland car ce sont les nouvelles destinations nordiques qui montent, et que ces régions deviennent de plus en plus accessibles aux touristes. Je n’essaie pas de vous vendre ça comme des aventures héroïques. Il ne faut pas de « courage » pour y aller, juste l’envie (et l’argent, évidemment). Non, ce ne sont pas des destinations pour se dépasser, se la jouer, faire croire à vos proches que vous êtes un trompe-la-mort : ce sont de magnifiques destinations pour faire un beau voyage. C’est tout et c’est déjà beaucoup.
Et quand vraiment je veux me la péter sur Instagram à peu de frais, je vais dans un igloo en Suisse. Manger de la fondue avec des gants de ski, ça c’est héroïque.
Les zones interdites
Je le sais bien, ce type de tourisme mainstream exclut certaines parties du monde. Mais pas éternellement.
Je rêve du jour où le tourisme sera (de nouveau) possible dans des pays aujourd’hui sinistrés par des catastrophes naturelles ou des drames géopolitiques, comme par exemple le Venezuela, en grave crise économique et politique, le Mali, rongé par le terrorisme islamiste, ou les Iles vierges britanniques, paradis dévasté par l’ouragan Irma. Non seulement pour mon plaisir égoïste de voir le monde, mais aussi et surtout parce que je crois profondément qu’un pays qui accueille des touristes est un pays qui va bien, où les populations sont suffisamment prospères et sereines pour recevoir des invités. Je crois en un tourisme respectueux qui participe au développement des pays, soutient l’économie, porte la paix et l’ouverture au monde. Je boycotte certains pays, de la Birmanie à la Corée du Nord, quand je pense qu’il est impossible d’aller à la rencontre de la population sans soutenir un régime criminel. Je suis prête à dépenser de l’argent en voyage. Je n’aime pas le tourisme prédateur, ou ces voyageurs-vautours qui espèrent ouvertement que certains pays restent pauvres et enclavés pour pouvoir continuer à y aller pour pas un rond. Je n’aime pas le tourisme destructeur, ou ces destinations ravagées par un tourisme qu’elles ne sont pas capables de gérer dans le respect des ressources et des populations. Je ne considère pas le monde comme le terrain de jeu des riches occidentaux, et je veux aller là où on a l’envie et la capacité de me recevoir. Je suis une voyageuse bourgeoise, oui, mais lucide et curieuse.
Je suis touriste et fière de l’être, et je veux l’être avec curiosité, respect et ouverture à l’autre. La carte du monde change vite. Découvrir les prochaines destinations où nous pourrons voyager en sécurité et avec bonheur, c’est ce qui me passionne.
Et vous ? Comment choisissez-vous vos destinations ?
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le 6 janvier, 2018 à 10 h 40 min a dit :
Un article très interessant et très bien écrit ! Merci de m’avoir amené cette réflexion ! Je trouve que les points que tu abordes sont très vrais.
le 10 janvier, 2018 à 5 h 55 min a dit :
Merci beaucoup !
le 6 janvier, 2018 à 11 h 20 min a dit :
Je ne peux qu’aimer ton article car moi aussi, je me considère comme une “exploratrice bourgeoise”, je ne voyage pas depuis longtemps et je ayant un budget étudiant je suis prête à économiser le plus possible sans pour autant perdre un minimum de confort et de sécurité…ce n’est pas pour autant qu’on ne revient pas avec des anecdotes et quelques périples!
Un article très détaillé et vraiment intéressant, merci pour la réflexion!
https://maevasmapamundi.wordpress.com/
le 10 janvier, 2018 à 5 h 56 min a dit :
Merci Maëva, bien sûr qu’en temps qu’étudiante ton budget est différent, mais tu forges peu à peu ton style de voyage et tes envies !
le 6 janvier, 2018 à 11 h 48 min a dit :
Bonjour ! Je ne te lis pas depuis très longtemps mais à chaque fois je suis admirative devant la justesse de tes propos et le recul que tu prends vis à vis de toi-même. Je suis assez d’acc avec toi, et je crois surtout que le plus important en voyage est de partir selon la façon qui nous convient le plus, pas pour faire comme les autres ou pour coller à un modèle. Hâte de te suivre en Ouzbékistan !
le 10 janvier, 2018 à 5 h 57 min a dit :
Merci, tes mots me touchent énormément ! Merci pour ton passage et ce commentaire adorable.
le 6 janvier, 2018 à 12 h 16 min a dit :
Très juste, cet article. Tu as très bien défini le profil de grand nombres de personnes en voyage : on veut se sentir un peu aventurier, mais on sait (ou on devrait savoir) que nous ne sommes que touristes.
Quand je voyage, j’aime donner la priorité à des lieux qui ont un sens personnel : je connais quelqu’un qui y vit, j’ai lu un roman qui s’y passe, j’ai entendu une histoire de famille liée à ce lieu, j’ai envie d’en apprendre la langue…
Je n’ai jamais fait de voyage au long cours. Jamais traversé d’océan. J’ai bien envie de le faire, mais souvent, face à l’immensité du monde, à mon impossibilité de partir 3 mois, je me dis : à quoi bon aller si loin ? Si c’est pour les beaux paysages, j’en ai de tout aussi merveilleux à deux pas de chez moi. Si je pars 2 semaines, le contact me semble superficiel. Et je ne pars pas. C’est un sujet auquel je pense souvent, quand je réflechis aux voyages qui me font rêver mais que je n’ai pas encore vécus : oui, le Mexique ou l’Iran m’attirent follement, mais je n’arrive pas à me décider à y aller pour un survol superficiel de quelques semaines, pour une vacances ou une simple détente, car ce sont des choses que je peux faire de chez moi. Aussi, la question de l’écologie me touche beaucoup et je m’interroge souvent sur le sens de la dépense carbone pour aller passer quelques semaines si loin de chez soi. Je ne juge personne, et je pense qu’un jour où l’autre, moi aussi je traverserais des océans pour voir New York ou le Japon.
Merci pour ta réflexion qui participe à mes débats intérieurs du moment !
le 10 janvier, 2018 à 5 h 59 min a dit :
J’aime beaucoup ce que tu dis : “Quand je voyage, j’aime donner la priorité à des lieux qui ont un sens personnel : je connais quelqu’un qui y vit, j’ai lu un roman qui s’y passe, j’ai entendu une histoire de famille liée à ce lieu, j’ai envie d’en apprendre la langue…” Tu ne peux pas savoir à quel point je fais ça : aller dans des lieux de romans, des lieux évoqués dans une chanson, qui me rappellent quelqu’un…
Je comprends ce que tu dis sur la pollution, et je le respecte absolument. Personnellement, c’est l’ultime sacrifice que je ne suis pas prête à faire – la mobilité. Végétarienne depuis 13 ans, je suis désormais végatalienne à la maison, j’ai réduit drastiquement mes achats pour limiter mes déchets, je suis sensible au recyclage, au 0 déchet, réparer plutôt que racheter, j’essaie de faire de mon mieux… mais je n’arrive pas à sacrifier le mouvement, l’envie de découvrir, de tout voir, c’est vraiment la passion première de ma vie…
le 6 janvier, 2018 à 12 h 18 min a dit :
en ce qui me concerne, partir en voyage est une récompense après une année de labeur, voyage rime avec vacances. Je veux prendre mon temps , profiter de chaque jour allier découvertes et farniente. Toute l’année, je suis une working girl, une maman, une collègue, je pense aux autres, je me “sacrifie” à contrario en vacances je prends soin de moi, de mon esprit, de développer ma culture, de réaliser mes rêves. Dire oui je l’ai vue, je m’en fou de savoir que des dizaines de dizaines de personnes y sont déjà venus. Moi, je veux pouvoir passer du papier glacé à la réalité, dire oui j’y suis allée, oui j’ai aimé ou non.Faire mon propre jugement mais jamais je ne prendrai le moindre risque pour aller voir un lieu. Oh grand jamais, je suis une aventurière en mode confort. J’ai pas honte d’aller dans un all in en Grèce, nous ne sommes pas des otages de l’hôtel, nous sommes libre de visiter les environs, prendre une voiture, faire un speudo roadtrip et rentrer mettre les pieds sous la table pour profiter du buffet parce que j’ai pas envie de me taper les courses, la vaisselle et le reste pendant une semaine. Laurent me fait rêver, tu me fais rêver aussi, du rêve à la réalité il n’y a qu’un pas mais je suis plus partisanne du voyage en mode confort. Je t’embrasse et emmène moi encore via ton blog, c’est toujours un délice
le 10 janvier, 2018 à 6 h 10 min a dit :
J’aime beaucoup ce que tu dis, Chacha, je trouve tous tes mots très justes et tu incarnes vraiment cette passion du voyage en famille, des vacances, de la simplicité heureuse. Merci pour ton mot adorable et continue à voyager avec amour comme tu le fais si bien.
le 6 janvier, 2018 à 13 h 14 min a dit :
vaste question que tu soulèves
moi c bcp de destination rêvé depuis longtemps que ce soit proche ou pas
de plus en plus j adore voyager en France car finalement je ne connais pas bien la France
j aime retourner dans des endoits qui m ont séduits, ex type Saint-Malo
je ne choisis pas mes destinations pr faire enrager les autres
c exclusivement mon petit plaisir personnel qui me guide
j ai des wishlist longues comme le bras
que ce soit des pays européens africains asiatiques océaniques et sur le continent américain
une préférence pr les pays du sud car je suis une frileuse extrème
les paysages du nord sont beaux ais au grand jamais je ne les choisirais au détriment de très belles destinations du sud
c pt être un tort mais dans cette vie ci c est comme ça que je fonctionne
depuis plus de 30 ans j ai rêvé d’Amérique que j ai découvert récemment : 2015 pr la Californie et New York en décembre 2017
je sais que c est un pays où je pourrais aller sans cesse tant ce pays est diverse et complexe
je ne parle pas de mon amour du Brésil, 1 rêve que j ai pu exaucé en 2015 et 2017
pays que je rêve encore de voir pleins d’autres fois
je ne joue pas à qui a la plus grosse car je px te dire que j ai kiffé comme jamais mes 4 jrs dans la Manche que mes séjours à Saint Malo ou encore la découverte de Naples et Porto
je ne suis pas aventurière mais pour certains collègues oui
j aime préparer mes voyage seule sans agence derrière car j estime que les pays que je visite ne nécessite pas cela mais en parlant pas plus tard que hier avec des collègues il en est tout autre pour eux
qd je dis que je suis partie au Brésil ou Bali ou Californie forcément ils me demandent par quel agence je suis passée etc
alors que pr moi surtout à l heure actuelle je ne vois pas l intérêt de passer par une agence à moins bien sûr de vouloir faire 1 excursion bien précise mais sinon les modèles all exclusive c pas mon truc mais encore une fois il en faut pour tout le monde je ne critique pas , je ne vois pas l intérêt
je ne cherche pas à être à la mode pr le choix de mes destinations
je cherche à réaliser mes rêves avant tout qui me conduisent en Europe, France Afrique, Amérique du Sud Asie Usa et j en passe
désolé pr le pavé
bcp de choses à dire mais je laisse la place aux autres
le 10 janvier, 2018 à 6 h 16 min a dit :
CHoisir sa destination pour faire enrager les autres, faut être tordu, mais je sais que certains le font, oui…
Il n’y a pas de tort ou raison, si c’est le sud qui fait battre ton coeur, alors fonce.
Je suis d’accord avec toi pour les agences, pour certaines destinations j’y aurais recours (ex : Tanzanie), mais pour d’autres on peut s’organiser seul.
Réalise tes rêves <3 Merci pour ton beau retour !
le 6 janvier, 2018 à 14 h 29 min a dit :
Tu as raison: tes lecteurs te ressemblent! Je partage entièrement ta conception du voyage sûr et planifié. Je ne veux pas me demander où je vais dormir le soir même, je veux être rassurée dans ma logistique pour pouvoir savourer pleinement un voyage. En tous cas, nul besoin d’aller dans des terres inexplorées pour vibrer, tes mots ont déjà ce pouvoir <3
le 10 janvier, 2018 à 6 h 16 min a dit :
Merci ma belle, ton message me touche, et je sais qu’on se comprend. Ton mot adorable me va droit au coeur…
le 6 janvier, 2018 à 14 h 49 min a dit :
Très intéressant ! Je n’avais jamais pensé à ta façon de voyager comme cela mais c’est finalement tout à fait vrai et ça me va, ça me va parfaitement bien. Je sais que nous n’avons pas tout à fait la même façon de voyager, mais pas le même budget non plus. Je garde tes articles en inspiration pour plus tard, quand j’aurais une vie plus rangée, un boulot et des enfants, et que je n’aurai plus envie de galérer dans les bus publiques pas confortables et dans les hôtels miteux pas réservés à l’avance 😉. Pour l’instant je me régale avec tes photos de destinations proches ou lointaines et tes récits qui m’apprennent toujours une tonne de choses et j’adore ça. Grâce à toi, je me couche émerveillée et un peu moins bête. Alors merci ♡ Et surtout, merci de ne pas essayer de faire semblant, de rester fidèle à tes goûts, envies et valeurs, quoi que les autres blogs ou les partenaires potentiels puissent essayer de te pousser à faire. Continue à être toi-même, dans tes voyages et tes récits, c’est le mélange parfait entre l’émerveillement et le confort, le mélange qui incite au rêve enfin réalisable.
le 10 janvier, 2018 à 6 h 19 min a dit :
Merci Julie, ton message me touche énormément. Je pense qu’il y a plusieurs périodes dans la vie, j’ai sans doute été embourgeoisée plus vite car j’ai gagné ma vie plus tôt, j’ai fait quelques voyages d’étudiante à l’arrache mais finalement assez peu car j’ai très vite eu des revenus et je ne voyais plus l’intérêt de souffrir par principe. Mais je garde une espèce de “spontanéité bourgeoise”, de la dernière minute correcte, comme par ex notre road trip alpin.
Merci pour tes mots qui me touchent profondément, et merci pour ton amitié. Au plaisir de te lire très vite, que tu partes très loin ou tout près!
le 6 janvier, 2018 à 14 h 51 min a dit :
C’est honnête, franc et bien dit! L’aventure absolue n’est pas ce que tout le monde recherche. Je choisis mes destinations en fonction du coût des billets, bien sûr, mais surtout selon mes rêves de voyages (dont la liste est interminable!). Lorsque je voyage seule, la sécurité est une priorité (les zones à risque ou les quartiers violents, très peu pour moi!) et j’aime aussi savoir où je dormirai et comment je m’y baladerai. Je te souhaite le Vénézuela un jour, c’est un pays que j’ai trouvé absolument magnifique il y a plusieurs années! J’espère bien qu’il n’aura pas trop changé…
le 10 janvier, 2018 à 6 h 20 min a dit :
Je te comprends à 100%, Annabelle. Le Venezuela devait être merveilleux, j’espère que d’ici quelques années, je pourrai suivre tes traces…
le 6 janvier, 2018 à 17 h 14 min a dit :
Super article Alex et je me reconnais totalement dans tes propos, je crois qu’on fait parti de la même catégorie 🙂 ! Je cherche le dépaysement, les grands espaces, un peu d’aventures mais j’ai besoin que ce soit organisé et d’avoir mon confort. Il y a tellement de manière de voyager de toute façon, et toutes sont tout à fait légitimes ! merci
le 10 janvier, 2018 à 6 h 20 min a dit :
Je pense qu’on se ressemble beaucoup, tous tes voyages me font rêver, de l’Ecosse à l’Algarve en passant par la Norvège évidemment ! Merci Célia, je te lis avec bonheur.
le 6 janvier, 2018 à 17 h 42 min a dit :
Coucou Alexendra ravi de t’avoir revu en forme. Toujours plus performant ton site ) À très bientôt. bisouxxl
le 10 janvier, 2018 à 6 h 20 min a dit :
Merci Jim c’est super sympa !!
le 6 janvier, 2018 à 18 h 15 min a dit :
Excellente synthèse des différentes facettes d’un phénomène mondial : l’essor du tourisme des classes moyennes, qui disposent à la fois d’un peu de temps libre (vacances ou retraite) et d’un peu d’argent (congés payés), mais ne veulent ni perdre leur temps ni prendre des risques. Le touriste qui n’est ni un explorateur ni un trompe la mort, mais veut vivre une émotion sincère quand il prend la peine de sortir de chez lui pour dépenser cet argent qu’il a mis du temps à économiser. Itinera Magica est précisément formaté pour ces attentes-là : être heureux dans de beaux endroits, accessibles et abordables. C’est ce qui rend ce blog juste et explique sa fréquentation croissante, parce que chacun et chacune peut se sentir concerné(e) et avoir la possibilité de reproduire et de s’approprier l’expérience vécue, d’autant que le mode d’emploi est donné, en toute simplicité, de façon très claire. Bravo pour ce travail de décryptage et de défrichage du monde proche et lointain, c’est un vrai bonheur de lire chaque semaine la nouvelle livraison de Itinera Magica. Qui mérite si bien son nom !
le 10 janvier, 2018 à 6 h 21 min a dit :
Merci pour cette très belle analyse, qui me touche beaucoup !
le 6 janvier, 2018 à 22 h 45 min a dit :
Tu as toujours des mots très juste, un recul saississant pour les choses et j’aime tellement ton côté assumé. Je ne sais pas dans quelle catégorie nous ranger avec Alex, doit-on rentrer dans une catégorie ? Oui on aime la nature, la minimalisme, on est un peu casse-coup mais on ne cherche pas forcément à se mettre en danger (pourquoi on voudrait faire ça ?). Autant, on prèfére être de loin être immergés dans la nature et le silence (quel luxe nous, si tu savais, j’aime tellement ça), autant on a pas se jeter cul nu dans les courants violents. (tu vois l’image ?) (:D). (Ok même si je vais faire pipi la nuit, dans le noir et la forêt : ça fout toujours tellement la trouille….).
Pour l’anniv d’Alex nous sommes partis au Canaries et j’ai choisi un gite écologique (bon au milieu des montagne et du rien) et c’était bien, on a apprécié ce confort et c’est assumé.
Tout comme on a l’habitude de voyager en Jasmine, notre prochain voyage sera fait de couchsurfing, de stop, de bus et pour autant, je nous considère pas comme des backpackers. On est comme toi, juste nous, avec un goût prononcé pour la nature, le calme, mais pour autant c’est pas pour autant qu’on s’interdira autre chose, clairement non. On a des préférences pour un mode de vie, des endroits, parce qu’on s’y sent bien, qu’on s’y sent mieux; mais la plupart du temps, ils sont aussi toujours accessibles à ceux qui le veulent bien. Le mythe le l’aventurier des temps modernes il me fait bien marrer avec son spot instagram et son hyper connectivité.
Les cases sont pour ceux qui veulent bien ou pour ceux que ça rassurent, nous on se laisse l’autre luxe (decidement) d’en avoir plusieurs 🙂
le 10 janvier, 2018 à 6 h 23 min a dit :
Alors j’ai réfléchi depuis cet article et j’ai décidé que j’avais oublié une catégorie : les road tripeurs spontanés. Les gens qui prennent la route, et vont dormir soit dedans, soit en tente, soit dans un motel, se laisser porter, faire un voyage spontané, mais avec la sécurité et le confort d’un véhicule personnel. Du coup je pense que vous êtes à la fois road trippers et outdoor, si vraiment je dois vous ranger 😉
Evidemment, les cases c’est juste pour pouvoir débattre, analyser, mais au fond aucun voyageur ne ressemble exactement à un autre, et vous défendez votre différence et votre identité avec beaucoup de grâce. Tu sais que j’adore ce que vous faites !
le 7 janvier, 2018 à 8 h 08 min a dit :
Encore une reflexion très bien menée. Je te suis dans ton raisonnement. Je suis aussi une touriste. 😆 et il n’y a aucun mal à ça!
Biz et bonne année à toi et ta moitié!
le 10 janvier, 2018 à 6 h 23 min a dit :
Bonne année Martine, des bises !!
le 7 janvier, 2018 à 9 h 18 min a dit :
C’est clair, net et assumé. C’est aussi d’une très bonne justesse et tu as su trouver les mots sans avoir à heurter qui que ce soit. Il n’y a pas de meilleure façon de voyager qu’une autre contrairement à ce que je peux lire parfois (souvent). Il y a des façons de voyager pour chacun d’entre nous et tant que cela nous permet de profiter et d’etre heureux c’est l’essentiel. On se retrouve beaucoup avec Aurélie dans ta façon de voyager qui est aussi la nôtre et c’est chouette de voir qu’on est pas les seules.
le 10 janvier, 2018 à 6 h 24 min a dit :
Merci beaucoup Ingrid, ton message me touche beaucoup. Je pense aussi qu’on se ressemble beaucoup – et je suis totalement d’accord avec toi, il ne faut prendre aucun voyageur de haut, ceux qui font ça ont l’horizon bien étroit…
le 7 janvier, 2018 à 11 h 08 min a dit :
J’aime beaucoup ton article et je partage ta réflexion. Je me considère aussi comme une aventurière bourgeoise : j’aime bien l’aventure quand je sais qu’il n’y a pas de risque. J’ai fais des insomnies à l’idée de partir faire un trek ou Népal où j’étais accompagné par un guide et un porteur LOL. J’aime bien l’aventure encadrée, éventuellement par une agence de trek (je connais qu’Atalante et j’aime beaucoup leur voyage en petit groupe où l’on se sens un peu aventuriers à l’idée de faire des randonnées un peu hors des sentiers battus (souvent ce n’est pas balisé mais on a un guide et on sait ou l’on va dormir la nuit, le midi on nous attend avec le repas préparé, bref l’aventure avec un petit a mais vraiment très appréciable :))
J’ai envie de dépaysement mais j’ai aussi envie de revenir vivante, en un seul morceau et en bonne santé 🙂
La seule chose un peu “roots” que j’aime faire, c’est le camping en tente, mais attention, j’ai mes critères, je veux un camping avec tout le confort et en pleine nature avec un joli cadre. et si jamais de la pluie ou un orage est annoncé pour la nuit, j’aime bien avoir le luxe de me dire, bon bah finalement ce soir ça sera hôtel ! Et même de partir en camping et de faire un restaurant gastronomique le soir (oui c’est un peu paradoxal mais bon si ca me plait je fais ce que je veux ^^)
Je suis une touriste et je l’assume, j’ai envie que mes lecteurs puissent refaire facilement mon voyage ou de s’en inspirer si ça leur plait et qu’ils reviennent comme moi en un seul morceau !
le 10 janvier, 2018 à 6 h 26 min a dit :
Merci beaucoup, Mathilde, pour ton commentaire intéressant. Le trek au Népal m’aurait angoissée aussi, mais je retiens Atalante, ça a l’air sympa !
“Vivante, entière et en bonne santé”: je signe !
Ce que tu dis sur le camping en tente, je m’y retrouve à 100% ! On le fait parfois l’été (ou printemps/début d’automne) avec Marcel dans un road trip spontané quand les conditions le permettent, il nous arrive aussi de dormir dans notre voiture (aménagée pour), mais SEULEMENT si la météo, le cadre, les conditions s’y prêtent. Et le combo camping + resto, on fait ça aussi ! Ah ça me fait rire, on est exactement pareilles !
le 7 janvier, 2018 à 15 h 47 min a dit :
Plusieurs fois en te lisant je me suis dit que je voyageais effectivement comme toi et à d’autres moments pas du tout. Je crois que c’est pour ça que je n’arrive pas à percer comme blogueuse pro 😉
En fait, je choisis mes destinations de façon égoïste et un brin opportuniste. Ainsi il y a 6 ans, j’ai voulu faire une dernière mission avec La guilde du Raid (avant d’être maman) et j’ai complètement craqué sur la description d’une mission au Kirghizstan. Ce n’est pas l’aventure, car il y a une assos et des contacts, une façon facile d’entrer en contact avec les gens, etc. Mais sinon j’ai découvert la Malaisie et le Cambodge sur proposition de mes beaux-parents, nous avons été invité au Japon, etc.
Et quand nous étions nomade, c’était le budget et les transports en commun qui déterminaient nos possibilités.
Du coup, j’ai rarement des destinations à la mode sur mon blog, je préfère passer cinq jours à rallier en bus-bateau-train la Grèce à un bout de Sicile, tout en rêvant devant les aventures de One Chaï (qui lui va dans des endroits plus “aventureux”).
Par contre ce que je m’attache à faire sur mon blog, c’est montrer aux parents qu’on peut voyager avec son enfant, peu importe son âge et l’envie de voyage que l’on a. Que l’on peut l’emmener au musée, prendre l’avion/le train / le bateau. Que l’enfant n’est pas un frein. Mais ça, j’y pense en écrivant et non au moment de choisir ma prochaine destination.
le 10 janvier, 2018 à 6 h 28 min a dit :
Ah Tiphanya, je ne sais pas ce que veut dire “percer”, j’ai l’impression que ton blog est bien lu et bien perçu, et je suis désolée que ça ne marche pas aussi bien que tu l’espérais, ou du moins que tu le ressentes ainsi – ce genre de critères sont très relatifs. Mais en tout cas, même si j’ai généralisé pour cet article, moi aussi je fais des voyages très différents, et il ne faut pas te dire que tu dois t’enfermer dans une case.
J’aime beaucoup ce que tu racontes sur le Kirghizstan, sur les voyages au long cours… et j’adore ton idée de maman voyageuse que rien n’arrête, c’est inspirant !
le 7 janvier, 2018 à 21 h 32 min a dit :
Ton article est super intéressant, ouvre certains questionnements sur la façon de voyager des uns et des autres… J’adore ta façon d’aborder le voyage, de nous les raconter, avec des informations pratiques, de chouettes anecdotes et beaucoup de travail sur l’histoire d’un lieu, de belles références… J’aime aussi le choix de tes destinations, que ce soit en France où à l’étranger !!! Pour ce qui est du confort, du côté aventure ou pas, de l’accessibilité du voyage, j’avoue que ce ne sont pas des paramètres qui rentrent en compte dans l’appréciation de ton blog : tu le sais, je te suivrai au bout du monde, que ce soit dans un cadre confortable, safe ou pas, ce qui me plaît avant tout, c’est ta fraîcheur, ta façon de nous raconter tes périples de façon fascinante… Et ça j’adhère quelle que soit ta destination !! Pour ma part, je fonctionne à l’envie, j’ai autant plaisir à aller dans le Perche que de partir en Mongolie… Mais je ne me fixe pas de limites (à part financières on dira)… A force d’organisation en amont, certaines destinations aux abords inaccessibles m’ont finalement paru accessibles et moins chères que je ne l’aurai pensé… Mais il faut par contre beaucoup de temps devant soi pour les préparer, ça j’en suis consciente !! Superbe cet article, très complet et vu sous différents angles, j’adore ça !!
le 10 janvier, 2018 à 6 h 29 min a dit :
Merci Amandine, ton message me touche profondément, t’es vraiment adorable, je suis heureuse et chanceuse de te connaître et d’avoir pu partager un bout de chemin avec toi !
Ton organisation asiatique/russe m’a beaucoup intéressée, carrément fascinée. Je te trouve inspirante. Et super cool. Vivement de te revoir !
le 7 janvier, 2018 à 21 h 40 min a dit :
Très bon article comme toujours : ) de notre côté on se situe entre le touriste qui veut du confort et celui qui cherche l’aventure, même si étrangement, les années passant, on balance de plus en plus vers l’aventure sans confort.
J’aime justement sortir de ma zone de confort de tous les jours pour en “chier” en voyage (que je considère rarement comme des vacances puisque nous revenons plus fatigués…) et ainsi mieux apprécier ma vie de tous les jours ensuite : )
le 10 janvier, 2018 à 6 h 30 min a dit :
C’est intéressant ce que tu racontes – toi tu reviens de voyage plus fatiguée que t’es partie donc 😉 C’est drôle !
le 8 janvier, 2018 à 6 h 21 min a dit :
Je trouve cet article très intéressant, il faut toujours assumer ce que l’on est, du moment que l’on se sente bien, en harmonie avec ses valeurs, le reste importe peu. Je me rends compte aussi de la férocité parfois de la blogosphère voyage et de la pression imposée, à suivre les tendances, à dénicher les destinations insolites, tout ça pour être lu et vu. Le principal est surtout de ne pas oublier de prendre du plaisir, et si ce plaisir s’effectue à travers des voyages à la fois touristiques mais autonomes, et dans un cadre sécuritaire et confortable, alors il faut foncer. La vie est trop courte! En ce qui me concerne, je ne sais pas vraiment dans quelle catégorie me ranger pour l’instant. Un peu de tout!
le 10 janvier, 2018 à 6 h 31 min a dit :
Merci Lola pour ton commentaire intéressant. Le mot “férocité” m’a marquée, c’est vrai que parfois on peut avoir cette impression, mais j’essaie de m’en préserver, de rester concentrée sur moi, ma vie, mes goûts, mon chemin, et de lire les autres avec bienveillance et sans envie. Un peu de tout, c’est pas mal – et tes goûts évoluent toujours !
le 8 janvier, 2018 à 10 h 07 min a dit :
“L’Aventure est un état d’esprit”, c’est la maxime qui accueille mes lecteurs sur le blog. Je pense que tu as tout compris. Il n’y a pas besoin de faire la Face Nord de l’Eiger ou un solo intégral d’El Cap’ pour être un aventurier. L’Aventure commence dès que l’on sort de sa zone de confort.
Pour moi, voyager, c’est sortir de sa zone de confort, c’est partir à l’aventure ou plutôt c’est créer SON aventure. Si certaines aiment le goût du risque, d’autres préfèrent un risque contrôlé, de la même manière tout le monde est aventurier à l’inverse tout aventurier est aussi bourgeois. Je me souviens d’une phrase de Ueli Steck, l’alpiniste rapide, disparu en avril lors d’une conférence à laquelle j’avais assisté voilà un an : “Je vais vite en montagne parce que j’aime voir beaucoup de choses en un minimum de temps mais surtout parce que j’aime retrouvé ma femme et la chaleur de mon foyer le soir”…. Nous sommes tous l’aventurier de quelqu’un, nous sommes tous le bobos de quelqu’un… L’importer est de vivre SON expérience.
Merci beaucoup pour la petite citation 😉
A très vite,
le 10 janvier, 2018 à 6 h 32 min a dit :
Merci Julien pour ce magnifique témoignage très fidèle à ce que ton blog dégage, et auquel je suis sensible. Je ne serai jamais aventurière comme toi (tes histoires de 57km sous la neige avec bivouac me font frémir), mais à mon humble échelle, je me retrouve dans tes envies de forêt, de montagne, de sommets enivrants, d’aventure toute proche… même si je la vis de façon plus soft et bourgeoise. Au plaisir d’échanger davantage avec toi, j’adore te suivre !
le 8 janvier, 2018 à 12 h 18 min a dit :
Comme on dit dans mon coin : “Fouya !”. Encore un bon article qui va loin ! Je n’ai pas grand chose à rajouter… A part que finalement, on peut en créer encore tellement, des catégories ! Je me situe dans les voyageuses pas du tout aventurières, aimant le confort de la sécurité (même si mon logement de prédilection, c’est le camping). Pas bourgeoise, cependant, car cela implique d’avoir un niveau de vie élevé ! Pas outdoor non plus, même si mes voyages préférés, c’est dans la “ruralité” ! Mes vacances sont trop rares et précieuses pour que je me permette d’être malade d’anxiété (ou malade tout court, dans certaines destinations)…
Voilà, une bonne touriste qui aime voyager en France en plein été, quoi ! 😉
le 10 janvier, 2018 à 6 h 33 min a dit :
Ahaha j’adore le Fouya ! C’est vrai, il y a plein de catégories, je simplifie forcément un peu pour pouvoir en parler, mais chaque voyageur est unique. Et quand bien même tu serais la touriste la plus banale du monde, ce dont je doute fortement ;-), cela ne serait pas grave, et tout aussi respectable et joyeux que le reste. Je te fais des bises !
le 8 janvier, 2018 à 15 h 18 min a dit :
Un article vraiment très intéressant et pertinent. Même si j’ai pris un peu de temps sur mes révisions parce que j’avais pas hâte de le lire, je n’ai pas du tout l’impression d’avoir perdu du temps, au contraire.
Tes propos résonnent en moi, et c’est un peu le son de cloche qu’il me fallait. J’ai horreur des endroits bondés, de surcroît lorsque je veux prendre des photos, et cette situation arrive quasi exclusivement lorsque je suis en voyage, et dans des lieux touristiques. J’ai donc inconsciemment associé les touristes à quelque chose, à une situation que je n’aime pas, et ainsi appris à détester ce mot, “touriste”. Pourtant, j’en suis une. Je voyage et je visite un pays, une ville, en tant qu’étrangère, en tant que touriste. Je ne suis pour l’heure jamais sortie des sentiers battus même si j’en rêve. J’aime me sentir en sécurité, pour moi et mon matériel, parce que je veux rentrer chez moi en un seul morceau.
Et même si j’adore les grands espaces, l’air pur des montagnes et les endroits plutôt vides de monde, je me fais petit à petit à l’évidence : je suis quand même une touriste.
Certes avec des valeurs et une conscience sociale, environnementale et politique (par exemple comme toi, j’ai à coeur d’éviter les pays et zones où la liberté n’existe pas ou très peu pour tout ou partie de la population), mais une touriste quand même.
J’apprivoise ce qualitatif, tout doucement, car je l’ai longtemps associé à des attitudes que je ne supporte pas (touristes irrespectueux des autres touristes, des locaux et leurs coutumes, très centrés sur eux-mêmes car ils sont enfin en vacances), mais ton article m’aide beaucoup, car tu montres bien qu’il n’y a pas une seule définition pour ce mot, et j’ai découvert que finalement je n’étais pas la seule à être comme tu dis une “exploratrice bourgeoise” 🙂
Merci à toi, merci pour tes mots.
le 10 janvier, 2018 à 6 h 35 min a dit :
Merci Vai, ton message me touche beaucoup. J’adore ta réflexion sur le mot touriste, le rejet que tu avais de ce mot, ta façon de l’apprivoiser désormais.
Sortir des sentiers battus, qu’est ce que ça veut dire au fond ? Ce que tu as fait à Huez, c’est original et inspirant, ça m’a donné envie. Quand tu parles de ta Polynésie, je suis fascinée. Tu sors des sentiers battus rien que par ce que tu es – une tahitienne iséroise sensible et talentueuse, curieuse de tout.
J’adore te lire et j’ai hâte de te connaître davantage, je sens que j’ai plein de choses en commun avec toi et ça me plaît beaucoup ! Je t’embrasse
le 8 janvier, 2018 à 19 h 18 min a dit :
Déjà, je voulais te féliciter pour tous ces merveilleux articles réflexions ! C’est à chaque fois un bonheur de te lire, tu vas au fond des choses, tu pousses tes réflexions et j’adore ça ! Pour ma part, je n’ai jamais vraiment réfléchi à ma manière de voyager mais il est claire que je m’approche de la tienne ! ^^ Pour autant est-ce qu’il n’y aurait pas autant de type de voyageurs que de voyageurs ?! C’est la conclusion à laquelle je suis arrivée en tout cas à force de parler voyage autour de moi. Je trouve qu’il est finalement difficile de classer les personnes dans des catégories même si clairement on trouve facilement les 4 que tu cites ! 🙂
le 10 janvier, 2018 à 6 h 36 min a dit :
Merci Aurore, ton message me touche beaucoup ! Oui, je crois qu’on se ressemble pas mal, et ça me fait plaisir !
Je suis d’accord avec toi, il y a des millions de catégories, mais les besoins de l’analyse exigent qu’on synthétise, sinon on ne dirait plus rien, on ne pourrait plus écrire sur quoi que ce soit – d’où le besoin de forcer les traits. Mais oui, chacun cultive son unicité et c’est très bien !
le 8 janvier, 2018 à 19 h 49 min a dit :
Un article comme toujours abouti et assumé! J’aime ta plume et ton questionnement est très intéressant . Pour ma part, j’aime aussi la sécurité mais un paysage, une saison, une découverte d’activités, une culture va me décider à partir. Tu le sais je suis davantage dans la catégorie backpackeuse mais le confort est important tout de même à mes yeux aussi. Un lit parfois bien douillé ou un endroit cosy me satisfairont tout aussi pleinement, disons que tout est question de budget aussi. Je souhaite juste l’aventure et m’eloigner un peu plus de ce système consumériste, retrouver certains sourires, valeurs, j’adhère à un certain minimalisme dans ma facon de voyager sans pour autant renier que j’apprécie avoir un ordinateur, une liseuse et d’autres objets « conso ». Sortir de sa zone de confort peut être tellement révélateur. Encore une fois, felicitations pour cette belle reflexion rondement menée ! Plume inspirante et petite sirène voyageuse que d´atouts tu possèdes là 😊
le 10 janvier, 2018 à 6 h 38 min a dit :
Merci beaucoup, Gaëlle ! Ton voyage au Japon m’a bien plu, backpackeuse mais quand même confortable, et surtout, passionnée par la culture, les jardins, les jolies expériences !
Je suis d’accord avec toi, le voyage tend à détacher des objets non indispensables – tu parles d’un ordi ou d’une liseuse, mais pas de chaussures ou de sacs à main, et là dessus, moi aussi j’ai évolué.
Sirène voyageuse, ça me fait tellement plaisir, j’adore, je garde 😉 Des bisous !
le 9 janvier, 2018 à 10 h 10 min a dit :
Encore une fois, je salue ta sincérité. Je crois vraiment qu’au-delà de tes billets formidables, tes lecteurs.trices te suivent pour ça !
Clairement, je ne suis pas aventurière ! J’ai pris peur la semaine dernière au sommet du Mont Ventoux, perdue dans la brume et le vent … je me voyais mourir de froid dans la nuit, sans pouvoir retrouver mon chemin … alors imagine-moi dans des contrées plus sauvages, sans réservation d’appartement ou d’hôtel !! Le drame !
Je suis comme toi, une exploratrice peureuse et soucieuse de son confort. Et sans le sou aussi ! Une exploratrice précaire qui bosse pour pouvoir profiter de la vie, sans frustration aucune, tout en rêvant aux voyages merveilleux qu’elle fera tôt ou tard 🙂
le 10 janvier, 2018 à 6 h 40 min a dit :
Merci Olivia, tu ne peux pas savoir à quel point ça me touche – à l’heure où on accuse (hélas parfois à raison) les blogueurs pro de manquer de sincérité, cela me fait tellement plaisir que tu évoques la mienne. J’essaie de ne jamais mentir, tout assumer, et prendre du recul, et je te remercie infiniment d’y être sensible.
Ahaha pour le Ventoux, je t’imagine tellement bien, mais il fait peur le Ventoux, tu as raison, le géant chauve aux bourrasques et aux pierres fantomatiques !
J’adore ta description ! Plein de bises et au plaisir de te lire très vite
le 9 janvier, 2018 à 10 h 11 min a dit :
Coucou ♥
Encore une fois, tes réflexions et tes questionnements autour du voyage résonnent en moi.
Je trouve que tu décris avec précision et justesse le voyageur “citoyen du monde”dans lequel je me retrouve. Tu dresses un portrait sincère de celui-ci, sans le critiquer ou l’idéaliser. Bien sûr, les rêves d’aventures et de “terra incognita” sont enfouis dans le cœur de tout voyageur, mais la réalité a d’autres considérations à prendre en compte.
Je crois que l’important est de faire les choses qui nous font vibrer, même si ça n’est pas “hors de sentiers battus” mais, qu’est ce qui l’est vraiment ? (Cela me fait un peu écho avec ton article “les blogueurs voyage font-ils tous les même voyages?”) Tant qu’on vit les choses intensément et avec authenticité, ça suffit ♥
A bientôt…
le 10 janvier, 2018 à 6 h 41 min a dit :
Merci Julie, ton message me plaît énormément et me touche. Une balance funambule entre fantasme et réalisme… tout voyage est un compromis, un équilibre, mais oui, il faut que le coeur batte la chamade. Je te dis à très vite, pour la suite de ton magnifique périple islandais !
le 9 janvier, 2018 à 14 h 38 min a dit :
Ah zut, je viens de découvrir que je suis une voyageuse bourgeoise lol ! Bon je ne suis pas sure d’être une “vraie” car certaines destinations inaccessibles me font vraiment très envie ! (j’étais surement aventurière dans une autre vie, sa doit être sa…)En tout cas ton article retranscrit très bien ces tendances je trouve !
Je suis étonnée que dans les pays instables qu’on espère se voir ré-ouvrir un jour tu n’ai pas mis la Syrie ! avec tous ces monuments, c’est vraiment un lieu que j’aimerais voir un jour !
Je suis totalement d’accord avec toi sur ces destinations ultra bon marché “grâce” à la pauvreté de la population locale, dont les touristes n’en ont parfois rien à faire (voir se plaignant même quand on leur demande de payer pour certaines choses, genre les pourboires…).
le 10 janvier, 2018 à 6 h 42 min a dit :
C’est quoi tes destinations inaccessibles de rêve, je suis curieuse ?
Pour la Syrie… je n’ai pas osé… le niveau de destruction, de drame, d’horreur est tel, je ne sais pas s’il restera deux pierres l’une sur l’autre…
le 10 janvier, 2018 à 9 h 56 min a dit :
Et si on assumait d’être soi? et de ne pas rentrer dans une case? Je suis totalement d’accord avec toi, un jour aventurière un jour à aimer son petit confort. Et alors? où est le mal? 🙂
Pour ma part, je choisis mes destinations en suivant uniquement mes envies du moment: ville, ou en pleine nature peu m’importe. Je suis mes besoins et ça fait du bien de ne pas se mettre une pression énorme. Deux choses cependant me caractérisent: il me faut des repas végétariens et une éthique écologique lors de mon séjour. C’est une conception propre à mes principes qui ne sont dictés par personne d’autre que moi!
Belle journée à toi <3
le 10 janvier, 2018 à 11 h 36 min a dit :
Réflexion très intéressante, et j’aime ta sincérité 🙂
J’adore te suivre sur ton blog car on y trouve quand même pas mal de choses différentes, au niveau des destinations…
Moi je sais pas trop où me mettre, on va dire que je ne me prends pas trop la tête (et Manu non plus), on fait ce qu’on a envie, on choisit les destinations qui nous font rêver quand on part “loin” et quand c’est plus proche (Europe), c’est un peu selon les opportunités, car de toutes façons, tout nous intéresse !
Mais bon c’est vrai que j’aimerais beaucoup beaucoup aller en Egypte, et voilà, on sait pas trop, j’ai peu de retour sur cette destination, et bon, ça craint un peu maintenant… Donc je ne sais pas si on ira un jour, mais j’espère !
Des bisous 🙂
le 10 janvier, 2018 à 12 h 37 min a dit :
Punaise tu as encore frappé fort avec ce sujet, c’est vraiment hyper intéressant !
Même si je voyage différemment (et c’est ça qui est chouette, que tout le monde voyage à sa façon), j’aime vraiment beaucoup ton état d’esprit et ta façon de vivre le voyage.
Des bisous 🙂
le 11 janvier, 2018 à 11 h 50 min a dit :
Oups dans mon commentaire j’ai mis “parce que j’avais pas hâte de te lire”, bien sûr il fallait comprendre l’inverse : “j’avais hâte” ! Désolée ^^
le 11 janvier, 2018 à 13 h 29 min a dit :
Merci pour ce bel article, très complet comme d’habitude.
On a aussi l’impression que, de plus en plus, le choix d’une destination se fait pour impressionner (*sur Instagram) ou pour rentrer dans un moule. On est dans un monde où l’individualisme et l’envie de se démarquer se confronte au besoin irrépressible de rentrer dans un moule (team backpackers, team voyageurs de luxe, team sans voiture, etc. etc.) Chacun a des préférences, et c’est normal, mais on devrait avoir le droit de passer d’un hôtel de luxe à une semaine en auberge de jeunesse sans recevoir les jugements de gens qui ne nous connaissent pas et affirment que l’on trahi notre communauté (ça se sent que le sujet nous énerve ?).
On va s’arrêter là, on serait capable d’écrire pendant des heures sur le sujet. huhu
le 11 janvier, 2018 à 13 h 34 min a dit :
Comme toujours, article au top! Bravo à toi ! Pour ma part, seules nos envies comptent, on ne part pas tous les quatre matins (et encore, avoir le luxe de partir 3/4 fois par an principalement à l’étranger est déjà énorme! Même si certains compte instagram font limite « culpabiliser» quand on voit le nombre de fois où ils partent par an.. J’ai l’impression que c’est la course à celui qui en fait le plus..). Pour en revenir aux destinations, c’est selon les envies du moment, les rêves que l’on as et le budget disponible! Même si on se retrouve dans plusieurs catégories selon les voyages, trekkeurs (comme endant notre treck de 17 jours dans l’Himalaya), backpackers (pour l’Asie du sud est) mais aussi voyageurs un peu plus bourgeois quand on part avec de la famille à l’étranger, on s’adapte selon les situations..
Encore une fois bravo, tes articles sont toujours très intéressants et écrit divinement bien! (Je t’envie ta manière d’écrire 🙂 ) et merci de nous faire voyager par procuration!
le 12 janvier, 2018 à 3 h 24 min a dit :
Un trek de 17j dans l’Himalaya, ça y est je vous mets dans la catégorie demi-dieux 😉 non sérieusement, ça m’impressionne, même si je sais bien que ça n’est pas pour ça que vous l’avez fait, et tu as mille fois raisons, pas de compétition !
Merci pour ton message adorable qui me touche.
le 11 janvier, 2018 à 18 h 17 min a dit :
Je te soutiens à fond dans ton projet de voyage en Ouzbékistan. C’est une très belle destination pour bien des raisons ! Mais ce n’est pas le sujet de ton article que je salue pour sa franchise et sa sincérité, celles de son auteur (ah, j’hésite à ajouter un “e”, à moins qu’il ne faille écrire “autrice”, les débats du moment me font perdre mes repères !). Je me retrouve bien sûr beaucoup dans tes choix sur la façon de voyager, même si je suis très éloigné des préoccupations des blogueurs professionnels. Mais tu me donnes envie de mettre aussi, un jour où je ne serai pas trop paresseux, noir sur blanc les raisons qui me font voyager ; mon âge, infiniment supérieur au tien et à l’âge moyen des blogueurs voyage, m’amène à avoir un certain goût pour le confort, mais aussi des centres d’intérêt peut-être un peu différents de ceux que je devine en général au travers de la lecture des blogs. Il faut que j’y pense !
Merci pour cet article qui, je m’en rends compte, fait réagir.
le 12 janvier, 2018 à 3 h 23 min a dit :
Merci Alain pour ton mot adorable. SI tu écris cet article, je le lirai avec bonheur et grand intérêt ! Merci pour ta gentillesse et ta bienveillance.
le 11 janvier, 2018 à 19 h 08 min a dit :
Je suis un peu comme toi, je rêve d’aventure sans toutefois me lancer dans un voyage de l’extrême en mode backpacker.
Mais en même temps, je me demande de plus en plus souvent, pourquoi pas ? Il faudrait bien que j’essaye un jour pour être sure que ce mode de voyage n’est pas pour moi.
Lors de notre dernière road trip aux USA, nous avons passé 3 nuits sous la tente, alors ok c’est vraiment ridicule comparé à certains aventuriers de l’extrême mais c’était la première fois que je faisais du “camping” (oui, oui à 27 ans lol). Je ne pensais pas aimer cela et pourtant j’ai adoré. On se sent plus proche de la nature, ça permet de déconnecter aussi un peu. Mais tu ne m’aurais jamais fait faire ça, il y a dix ans ^^ Donc j’imagine que nos goûts évoluent tout le temps, même en matière de voyage.
J’admire mon copain qui est parti tout seul à deux reprises au Vénézuela et qui me parle de cette fameuse chute de Salto Angel qu’il aimerait tant me faire découvrir.
Peut-être qu’un jour je me lancerai dans un truc un peu fou fou, l’avenir nous le dira 😀
le 12 janvier, 2018 à 3 h 22 min a dit :
Je me reconnais à fond dans ce que tu dis ! J’ai moi aussi découvert le camping récemment, mieux vaut tard que jamais, et pareil, j’ai bien aimé ! l’aventure maîtrisée ! mais pour moi aussi, 3 jours d’affilée en camping c’est l’aventure, ce qui montre bien que mon niveau de base est pas super high :p
Merci pour ton gentil mot. L’histoire de Salto Angel me fait rêver ! des bises et vivement de lire la suite de tes beaux voyages
le 11 janvier, 2018 à 19 h 21 min a dit :
Je suis un peu comme toi (même si je me suis quand même tapée 14 heures de bus pour aller en république Tchèque…) et effectivement, j’espère que certaines destinations vont évoluer et ne resteront pas des “zones interdites…”
le 12 janvier, 2018 à 6 h 58 min a dit :
Très bel article encore une fois 😁
Pour ma part je me qualifierai de backpacker bourgeoise. On aime les bus pourris, on dort parfois avec des rats, on aime manger dans des bouibouis douteux et les marchés mais on veut un minimum de confort pas de dortoir notamment.
Je te trouve très honnête de te qualifier de voyageuse bourgeoise tout le monde n’a pas cette sincérité.
Lorsque je vois certains blogeurs se qualifier d’aventurier à tout va alors qu’ils font un road trip en Islande ou tout est cadré (hôtel réservé, voiture louer, excursions programmées) je suis désolé mais c’est loin d’être l’aventure pour moi. C’est loin d’être une critique chacun voyage selon ses envies et besoins mais j’ai du mal avec le galvaudage des termes. Les mots ont un sens. Comme la montée au créneau des insta/blogeurs de voyage qui critiquent les touristes à tout va en ce qualifiant de voyageur pour ne pas avoir à admettre qu’ils sont eux mêmes des touristes.
J’ai des amis qui ne tiennent pas de blogs et qui partent faire des treks dans les montagnes en mode Mike Horn ça c’est des aventuriers car pour moi ce terme implique une part de risque.
Je ne sais pas si j’ai bien compris ton article mais tu as raison chacun à sa manière de voyager. Il n’y a pas de complexe à avoir.
le 12 janvier, 2018 à 7 h 08 min a dit :
Ps ; J’ai adoré le comm qui parle de jouer à qui à la plus grosse et la férocité des réseaux et de la blogosphère.
Si seulement les gens vivaient selon leur envie et leur rêve sans chercher le plus de like ou comm. Certains en perdent leur âme.
le 20 janvier, 2018 à 17 h 57 min a dit :
J’ai adoré cet article et j’aime toujours autant ta plume.
De mon côté j’ai eu la révélation l’an dernier que je ne voulais pas voir le monde entier, je ne voulais pas faire une liste de pays et cocher à chaque nouvelle destination, pour ensuite afficher un nombre sur mon site. Si je choisi des voyages c’est parce qu’il y a toujours quelque chose de personnel dedans, même si ce n’est qu’un film par exemple (Bali pour Mange Prie Aime, ou l’an dernier la Louisiane et la plantation où a été tourné Django…). Ce qui est drôle c’est que justement j’alterne les voyages sac à dos/galère et depuis peu les voyages comme tu met dans le titre “bourgeoise” où je me fais plaisir avec les restaurants, où je lis sur mon transat etc… Comme toi il y a des truc très lointain que je veux faire, mais aussi beaucoup de choses proches (le sud ouest où je viens d’arriver regorge de possibilités). Par contre je n’aime pas du tout le ‘tout organisé”, j’ai eu des mauvaises expériences, et par exemple cet été j’ai eu de grosses galères donc pour aller visiter les plantations en Louisiane ou les bayous j’ai du prendre des tour opérator et j’ai été tellement triste et déçue… au final voyage en car, circuit balisé, courir partout pour prendre une photo, groupe de touristes américains super bruyants et pas respectueux… Sinon tout comme toi j’espère un jour pouvoir accéder à des destinations qui me semblent impossibles aujourd’hui… Mon grand projet est l’Iran. A très vite. Ps : je t’ai envoyé un mail il y a quelque temps, j’espère qu’il était bien parvenu 🙂
le 25 janvier, 2018 à 22 h 30 min a dit :
Merci beaucoup, Lucie, pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
Je te comprends pour le tout organisé, j’ai eu moi aussi une grosse déception à Al Ain, ce n’est vraiment pas mon truc…
Je te souhaite l’Iran et plein d’autres rêves.
Je me reconnais dans ce que tu dis du choix des destinations : retrouver un film, un livre, une anecdote…
Merci pour ton passage !
le 23 janvier, 2018 à 9 h 36 min a dit :
Bonjour.
Aventurier ou bien épicurien ? Voilà bien mon interrogation lorsque j’envisage une nouvelle aventure et avec les années qui passent et qui finissent par peser la tendance épicurienne aurait tendance à prendre le dessus !
Quant aux zones interdites, hélas, hélas, je ne retournerai sans doute plus dans le massif de l’Aïr au nord du Niger et pourtant combien ils étaient sympathiques ces touaregs rencontrés à l’occasion du Festival de l’Aïr à Iférouane fin décembre 2004. Je ne reverrai plus Colomb-Béchar dans le Sahara ou encore le Désert Blanc égyptien…
Fort opportunément, d’autres destinations jusque là non accessibles s’ouvrent et il faut s’y précipiter avant que la foule des « abominables » touristes ne les envahisse ! Voilà des rêves à concrétiser, des idées à exploiter…
Je termine ce commentaire en citant Mihai Eminescu :
Car la Vie est un bien perdu,
Quand on n’a pas vécue,
Comme on l’aurait voulu.
Bonne journée
le 25 janvier, 2018 à 22 h 27 min a dit :
Merci pour ce joli commentaire qui me rend mélancolique. Je suis désolée des zones perdues, rongées par la folie des hommes… Je te souhaite d’autres très beaux voyages.
le 29 janvier, 2018 à 5 h 07 min a dit :
Très joli article !
En effet, choisir un voyage est tout une aventure en soi.
Pour nous, il y a beaucoup de critère mais souvent un coup de tête.
On est des blogueurs de voyage cosy donc naturellement on va pas partir à la belle étoile tout de suite.
Pour nous, une destination doit répondre à certains critère mais le 1er étant le plaisir. Pas de prise de tête sur quelle pays est “visitable” et qui ne le serait pas, sachant que personne n’est noire ou blanc, tout comme le tourisme en soi d’ailleurs (emissions de carbonne, montée des prix pour les locaux, etc). Il faut donc que ca nous fasse rever et que ca nous apporte des rencontres, des émotions, des choses vraies en somme. Voyage c’est ça pour nous. Se nourrir le cœur.
le 30 janvier, 2018 à 11 h 26 min a dit :
Se nourrir le coeur, j’adore cette formule. Recherche du confort et du dépaysement à la fois, on a ça en commun 🙂
le 5 février, 2018 à 5 h 54 min a dit :
Très chouette article ! J’aime beaucoup la manière dont tu voyages, car elle me fait rêver. Il n’est pas interdit d’aimer les beaux endroits, un peu de luxe en voyageant.
On a une chance folle, et tant qu’on en est conscient, alors tout va bien 🙂 Pour ma part, je pense être backpackeuse bourgeoise.
Je veux bien dormir dans des hôtels pas franchement luxueux, me taper 20h de voyage avec bus de nuit, et manger sur les stands de rue, mais il y a des limites, et le dortoir en est une !! Ah, et j’apprécie quand même l’eau chaude ahah 😉
le 10 février, 2018 à 11 h 50 min a dit :
Je prends enfin 5 minutes pour faire mon activité du dimanche préférée (oui, on est samedi, on trouve le temps là où on peut ;p), c’est à dire rattraper mon retard sur ton blog. A chaque fois, j’oublie que ta façon d’écrire me convient parfaitement, que je suis le fil de tes idées avec aisance et captivation. Tu es ma nouvelle Steinbeck (et c’est un beau compliment), tu le sais ça ?
J’aime beaucoup ta réflexion, la fierté d’être touriste, mais aussi la volonté de mélanger les cases. Moi qui déteste les catégorisation, les étiquettes, les tests de personnalités qui pensent savoir mieux que toi qui tu es, je trouve que tu t’en sers bien pour mettre en avant ce que tu pense sur le sujet. Je hais les termes “backpackers” et “tout inclus”, j’aime encore moins cette distinction “touriste/voyageur”. Et tu te sers de tout ça pour montrer que ce sont des dominantes et non des caractéristiques arrêtés. Mes parents sont des vieux “backpackers”, des mecs de 50 ans qui partent en Asie du Sud Est sans n’avoir rien réservé, et ils ne se diront jamais aventuriers. Ils diront qu’ils ont passé de bonnes vacances, vu des jolis paysages, et que toi aussi, vas-y, tu vas voir c’est hyper cool. Alors j’aime bien ce concept d’aventurière bourgeoise, de volonté de visiter le monde avec sécurité et simplicité. C’est honnête, parce que contrairement à ce que beaucoup de gens un peu trop fiers de leur expérience diront, voyager ne dépend pas que de ton envie. L’argent est nécessaire, même si le budget varie. Même chose, je trouve ça beau d’admettre que tu n’as pas envie d’être en danger, de ne pas rechercher le pays le plus fou pour l’ajouter à ton palmarès, car c’est le cas de beaucoup d’entre nous, mais que l’espèce de condescendance des gens qui sont allés visiter le fin fond des bidonvilles d’un pays X, quitte à risquer de mourir trois fois en 2 heures, me désespère. Quand la question du Svalbard s’est posée, l’agence s’est imposée à nous : prudence, sécurité et moins d’inquiétude. Aventuriers pour l’Arctique, bourgeois pour les 2000€ qu’on a déboursé pour être sûrs de ne pas se faire dévorer par un ours. Bref, mes pensées sont toutes désorganisées, mais je sais que tu comprendras tout ça, toi aussi t’aimes bien le bazar 😉
Ah, et je te remercie d’être fidèle à toi même, de continuer à voyager avant tout pour toi, et de simplement en faire profiter tes lecteurs, avec beaucoup de modestie et tout ton émerveillement. Je t’adore pour ça, j’ai adoré vivre ce voyage à Chamonix avec toi pour ça. Tu es mon aventurière mangeuse de champignon et ne survivant que grâce au chocolat préférée.
Je t’embrasse ♥
le 16 février, 2018 à 11 h 48 min a dit :
J’aime bien ton concept aventurière bourgeoise. Mais pour nous c’est plutôt le concept partir à l’aventure,en camping car. Que l’on rêve d’un périple dans les Pyrénées ou d’un tour de la Turquie, le camping-car se prête à tous les voyages itinérants. C’est un excellent moyen de voyager en famille, il offre avant tout l’indépendance et la liberté. La liberté et l’autonomie : S’arrêter pour une pause-café où bon vous semble, ne jamais se tracasser de son logement pour la nuit prochaine, garder un petit « chez soi » à l’autre bout du monde…
Le camping-car plaît aux nomades que nous sommes. Cela fait plus de 30 ans que nous pratiquons cette formule. Je trouve que c’est la formule la plus flexible pour voyager, elle permet de se rendre où l’on veut, quand on veut, parfois même de passer la nuit à proximité d’un site qui nous intéresse particulièrement.
Par contre mon mari a eu aussi l’occasion de faire nombreux voyages, avec son entreprise, à l’autre bout du monde, avec des formules “tout inclus”, et c’est formidable aussi de pouvoir en profiter (à des tarifs très compétitifs). Son prochain voyage, à la fin du mois, est au Sri Lanka. Je serai contente de partager avec vous ses futures photos. A bientôt.
Bonne journée. Bises.
le 4 mars, 2018 à 19 h 33 min a dit :
Moi je ne sais même pas où je suis dans toutes ces cases, je vais en inventer une pour moi : les voyageurs qui s’arrêtent plus ou moins longtemps à un endroit pour travailler un peu et aller jusqu’à la prochaine destination. Nomade, mais pas que digitale (c’est surfait maintenant :-p). Sinon je comprends ce que tu veux dire, je ne cherche pas non plus les trucs inaccessibles pour en mettre plein la vue, mais j’avoue que les endroits hyyyyyyyper touristiques j’évite aussi. C’est personnel bien sûr, mais par exemple Venise, Split ou Barcelone, j’y arrive pas. Ca doit être superbe et je me doute que je rate quelque chose (qui sait un jour j’irai ptêt) mais quand j’entends des gens dire “on va à Split parce que tout le monde y va” ou “On a visité le Monténégro, Kotor.” (et c’est tout) je lève tellement les yeux au ciel que j’ai peur qu’ils restent coincés derrière ma tête. J’ai rien contre les destinations touristiques mais y aller parce que tout le monde y va (ou pire “le faire parce que tout le monde le fait”) j’ai du mal.
Par contre quand tu dis “là où je vais vous devez pouvoir me suivre” moi je ne suis pas journaliste donc ce que je raconte sur mon blog n’engage que moi et je raconte mes expériences en précisant bien que ce sont les miennes et que si certains veulent faire pareil, c’est cool mais c’est pas ma responsabilité. Bon je ne fais rien de tordu (enfin je crois) mais je ne veux pas que demain on vienne me dire “j’ai traversé la Bosnie en voiture les gens roulent comme des malades on a eu un accident”. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire ?
Et puis bref de toute façon j’aime pas les étiquettes, régulièrement je me demande comment on pourrait classer mon blog et je sais jamais, il évolue comme moi donc c’est mal barré 😀
le 16 mars, 2018 à 10 h 27 min a dit :
J’adore ta façon de voyager, mon aventurière nomade qui a pas froid aux yeux 🙂 et je pense que ta ligne directrice est très claire et cohérente pour tes lecteurs ! 🙂
le 8 mars, 2019 à 14 h 21 min a dit :
[…] n’est pas un défi à la sécurité. Je suis une « aventurière bourgeoise », comme je l’ai déjà écrit : je ne traverse pas le Pakistan en bus en solo, je pars plutôt 10 jours en road trip aux […]
le 29 mars, 2019 à 15 h 33 min a dit :
Je m’inspire des blogs, des noms qui me font rêver, des photos et ensuite, je choisis ! 😀
le 14 décembre, 2019 à 11 h 20 min a dit :
[…] bavarois. J’ai mis longtemps à oser dire que non, je ne suis pas une backpackeuse, mais une aventurière bourgeoise, que j’aime le confort et l’organisation, que « l’ambiance conviviale » des […]
le 28 février, 2023 à 5 h 26 min a dit :
Salut Alexandra !
Je t’ai découvert sur Insta récemment même si je me rends compte que j’étais déjà venue sur ton beau blog il y a plusieurs années. Nous avons commencé à bloguer en même temps mais tu as un parcours incroyable !
En ce moment je suis avide de lire les réflexions d’autres blogueurs plus que des récits de voyage. J’échangeais pas mal sur les forums, étant quelque peu réfractaire aux réseaux sociaux (du coup je m’y suis mise récemment, ça décolle doucement lol), mais les forums étant en train de mourir ça me manque un peu.
J’ai découvert de beaux articles très bien écrits de la part de super blogeurs, dont les tiens !
Pour ma part je n’ai pas encore tenté le truc, ayant un peu du mal à écrire un article sur ce genre de choses.
J’adore ta plume et je suis souvent d’accord avec toi ! Je cherchais donc où te faire un petit coucou, et cet article me parait approprié.
Tout comme moi, je me disais que j’allais avoir une autre approche du voyage que les grands aventuriers, car je ne suis pas une !
J’aime voyager, découvrir de nouveaux endroits (ce fut plutôt les villes dans mon cas, pour raisons pratiques, là j’ai trop de beaux paysages !).
Mais j’aime un minimum de confort. Alors je voyage avec un petit budget, donc pas de beaux hôtels pour moi, et à vrai dire ce n’est pas très grave, même si certains de tes articles donnent gravent envie (si on m’invite un jour, je prends !)
Mais au minimum une chambre solo avec MA salle de bain, sauf si chez l’habitant et qu’on es peu nombreux.
Comme toi j’ai peur des bus pourris, je n’aime pas les trajets interminables, j’aime bien me renseigner un peu avant d’aller manger quelque chose, et savoir dans les grandes villes ce que je veux voir.
Sans être millimétrés, mes sont globalement un minimum organisé ! (par moi, je précise, pas par des agences)
Je me rends compte que c’est finalement ce que les lecteurs recherchent. Ils veulent même des itinéraires, des bonnes adresses, savoir comment se déplacer, etc.
Vu la demande, j’ai écris des articles sur “que faire dans une ville en 3 jours” et ça marche très bien.
Je n’en avais pas envie à la base, car je trouve que 3 jours c’est souvent peu pour des grandes villes comme Rome, Lisbonne, Venise, Barcelone, Madrid, Vienne,… Puis je me rappelle que mes lecteurs ne sont pas forcément aussi flexibles que moi sur les dates, ne sont pas “digital nomad” et ont des congés limités.
Alors je ne me permettrai pas de les juger, je vais essayer de répondre à leur demande suite à mon expérience, tout en précisant que soit le programme devra être chargé soit il faudra faire des choix (et ou même les deux !)
D’ailleurs tu avais parlé des différentes façons de faire du tourisme, de l’aspect écologique… mais je ne peux en effet pas jugé quelqu’un qui va se faire une croisière polluante parce que ça va être les seuls 15 jours de l’année où il va voyager, et qu’il veut se détendre tout en visitant des endroits différents !
Juste là je pourrais pas l’aider, je n’ai pas fait de croisière (mais si on m’invite pour une croisière sur la Baltique je dais pas non, ahah ! Ou mieux, en Antarctique, mais faut pas rêver.
Voilà, j’espère ne pas te déranger à poster sur un vieil article, et peut-être irai-je en commenter d’autres.
Tu as une belle plumes et des réflexions intelligentes et bien argumentées !
Bravo !
Je