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4 avril 2016    /    

Itinéraire d’un roadtrip en Arizona : la vie sans limites-

Blog Arizona
Que voir en Arizona ? Itinéraire du road trip parfait 

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’ Arizona est un rêve éveillé. Vertige et immensité des grands espaces rouge crépuscule, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes sans fin, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona, c’est traverser l’écran, entrer dans ce décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites.

Blog Arizona : itinéraire d'un road trip en Arizona

Vertige de l’immensité au Grand Canyon.

Je rentre de ce road trip comme on sort d’un songe, éblouie et hébétée. Tout au long du mois d’avril, je vais revivre ce voyage sur Itinera Magica, et vous y emmener avec moi si le cœur vous en dit. Je rapporte dans ma valise trop lourde la poussière des plaines ocres et des dizaines d’images et de souvenirs, et je veux les partager.

C’est pourquoi je lance un jeu concours Avril en ArizonaJ’enverrai à cinq personnes des morceaux du pays des rêves, cinq enveloppes pleines de jolies choses qui célèbrent la magie de l’Ouest. Pour en savoir plus et participer, suivez le lien.

Blog Arizona : itinéraire d'un road trip en Arizona. Que voir en Arizona ? Les incontournables du road trip parfait

Fantômes et mirages d’Antelope Canyon

Un voyage en Arizona : remonter le temps 

Arizona. Personne ne sait vraiment d’où vient le beau nom qui sonne comme une formule magique. Certains évoquent un toponyme emprunté aux Indiens Pima, signifiant « lieu où jaillit la source », et d’autres, plus prosaïques, disent que le mot désigne tout simplement la « zone aride » où le soleil et le vent mettent le sol à vif. Les deux sens siéent à l’Arizona, terre cousue de déserts aux couleurs hallucinées, et creusée pourtant par de profondes rivières que les hommes ont appris à maîtriser depuis la nuit des temps, permettant la vie au cœur de la fournaise. Il y a treize mille ans déjà, les Amérindiens peuplaient cette contrée âpre et sublime, où la terre semble plus vaste encore que le ciel.

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Lever du jour sur le grand canyon.

Qu’est-ce qui aimante ici les hommes dans le désert ? J’ignore pourquoi les peuples d’autrefois ont choisi de faire de leur vie un défi de tous les jours, mais je sais ce qui fait aujourd’hui venir les touristes par milliers. Comme moi, vous avez tous été bercés par des visions d’Arizona, et par les films, les cartes postales, les fonds d’écran Windows et les magazines d’aventure, ses merveilles vous sont devenues familières. C’est ici le pays du Grand Canyon : l’Arizona est traversée de part en part par ce délire géologique, cette faille profonde de deux kilomètres et large de quinze qui écartèle le manteau de la Terre. Les mesas érodées de Monument Valley  au cœur de la plaine nue, les méandres orange et pourpre d’Antelope Canyon, où semblent s’élever des fantômes de poussière, Horseshoe Bend, où le fleuve Colorado fait une boucle à 180 degrés au milieu des falaises ocre, les paysages de cactus à l’infini, les villes hantées du Far West à l’abandon, tout ça, c’est l’Arizona.

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Le Far Ouest à Goldfield Ghosttown.

Road trip en Arizona : l’itinéraire

Ce sera un roadtrip entre déserts et montagnes, canyons et méandres. Voici ce qui vous attend si vous voulez bien me suivre, tout au long du mois d’avril :

Sedona, la ville bâtie entre d’immenses monolithes rouges aux airs de cathédrale du désert, et où convergent les illuminés et hippies du monde entier, car ils y ressentent des vortex d’énergie cosmique qui les bouleversent. Au programme, rochers spectaculaires, ovnis, yoga et ondes magiques.

– Le Grand Canyon, sans doute la plus saisissante, la plus démentielle des merveilles du monde, la gorge de tous les superlatifs.

– Le méandre d’Horseshoe Bend sur la rivière Colorado, curiosité émeraude et or.

– L’héritage amérindien qui vit en Arizona, à Tuzigoot, Montezuma Castle, au musée Heard et au cœur des Nations indiennes

– Le lac Powell, où les mesas jaillissent des eaux, et les fabuleuses concrétions rocheuses sur ses bords

Antelope Canyon, le canyon le plus photogénique du monde, comme le jupon entortillé d’une danseuse de pierre chatoyante

– L’héritage hispanique en Arizona, avec Tucson et Mission San Xavier

– L’histoire de l’Ouest, des cowboys et de la frontière, avec Scottsdale, Tortilla Flat et Goldfield Ghosttown

– Les fabuleux déserts d’Arizona, avec leur incroyable richesse botanique et animale, à Saguaro National Park, Organ Pipe National Monument, et dans les jardins du désert de Tucson et Phoenix

– La route, la route, la route ! L’espace infini et le vertige de l’horizon ouverte, les routes mythiques d’Arizona, telle que la route 66, mais aussi …

– L’Apache Trail, l’autre route de légende, une piste sublime au cœur du désert, et où les montagnes de la Superstition sont hantées par la légende d’un trésor enfoui.

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Cactus dits prickle pear et rochers à Sedona la mystique

 

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Déserts d’Arizona : sur cette photo, quatre sortes de cactus différents. Organ pipe, cholla, Saguaro, barrel cactus.

 

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Sur la route 66 à Williams, AZ…

L’histoire de l’Arizona

Au-delà de la beauté renversante des paysages, j’ignorais la fabuleuse diversité culturelle de cet état, et c’est ce qui a achevé de me conquérir. Je suis entrée dans une carte postale, et j’ai trouvé une âme.
Il y a bien sûr l’héritage des cow-boys, le culte de la piste poussiéreuse à travers la plaine, du saloon, du cheval et des bottes, défendu ici avec fierté – l’Arizona se targue d’être « l’Etat le plus western de l’Ouest ». Mais d’autres influences enrichissent considérablement la vie culturelle de ce territoire profondément attachant.
Avant qu’elle ne devienne un Etat américain en 1912, l’Arizona a été espagnole, puis mexicaine. Au Sud, la continuité du désert de Sonora efface la frontière : ce sont les mêmes montagnes couvertes de cactus, et ce sont les mêmes gens, perpétuant la vie de communautés hispanophones établies bien avant que la bannière étoilée ne flotte sur ces terres. A Tucson, on vous parle espagnol avant de vous parler anglais, et tous les panneaux sont bilingues. Partout en Arizona, la culture et l’art mexicains sont florissants. Les couleurs des maisons, les Santa Muerte et autres squelettes joviaux qui fêtent le Jour des Morts, les portraits de Frida Kahlo, tout converge vers le Sud. En Arizona, tortillas, guacamole, tacos et fajitas semblent être le plat national.
Il y a des siècles déjà, les premiers habitants d’Arizona étaient venus d’Amérique centrale, poussés par l’immense rayonnement des cultures précolombiennes. Leurs lointains descendants portent aujourd’hui encore la culture amérindienne en étendard. Dans aucun autre Etat des Etats-Unis, la présence des Natives – les habitants originels des Amériques – n’est aussi forte et vivace qu’en Arizona. Il y a plus d’Amérindiens ici que partout ailleurs aux USA. Un quart du territoire de l’Etat est occupé par des réserves indiennes, et il compte cinq des dix plus grandes réserves du pays, dont la plus étendue de toutes, celle du peuple Navajo, dont je raconte l’histoire ici. Ce sont des Nations indépendantes, régies par leurs propres lois, qui ont survécu au génocide et à l’oppression, et qui se battent aujourd’hui pour que vive leur culture millénaire. Nombre des merveilles géologiques qui rendent l’Arizona célèbre dans le monde entier font partie d’une réserve ; l’afflux de touristes amoureux de ces territoires mythiques assure aux Nations une source de revenus bienvenue. Mais ici, les Amérindiens ne sont pas cantonnés aux réserves, ils sont intégrés à la société américaine, d’une façon que je n’ai vue nulle part ailleurs. Dans les grandes villes, à Phoenix, à Tucson, à Falstaff, ils font pleinement partie du tissu économique et social. Ils sont là, et leur seule présence est un acte de résistance. Phoenix accueille le plus beau musée de la culture amérindienne au monde, le musée Heard. Cette renaissance m’a incroyablement émue.
Nombre de lieux en Arizona sont un témoignage vivant du mariage des cultures, et d’une histoire partagée. Je vous raconterai l’histoire étonnante de la mission San Xavier del Bac à Tucson, et celle de la ville de Phoenix, peut-être plus incroyable encore. J’ai des centaines d’histoires, des milliers de photos, et des ampoules à tous les orteils. Au-delà de l’Atlantique, à des milliers de kilomètres de l’Arizona, elle continue à m’envoûter. La magie d’une rencontre longtemps attendue continue d’opérer.

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Montezuma Castle, ou les traces d’une fabuleuse civilisation disparue.

 

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Syncrétisme entre Amérindiens et jésuites à la Mission San Xavier del Bac, la “colombe du désert”.

J’avais déjà plusieurs fois frôlé l’Arizona, sans jamais l’explorer vraiment. Cela a toujours été une histoire de famille. Il y a quelques années, ma mère, ma sœur, ma cousine et moi avons traversé l’Utah en compagnie d’une famille mormone, pour une chevauchée fantastique. Nous avions campé à Monument Valley, au cœur d’une tempête de sable qui jetait une aube furieuse sur les grands rochers solitaires. L’air abrasif, le soleil levant, la majesté éblouissante du lieu – tout conspirait à mouiller nos yeux. Ma mère, Sylvie Brunel, a tiré de ce voyage un beau roman américain, Un escalier vers le paradis

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Ombre et lumière à Monument Valley.

Retour dans le rêve

L’été dernier, je suis venue assister au mariage de mon père à Las Vegas, et la cérémonie a eu lieu au fond de la gorge du Grand Canyon, au bord du fleuve brun. Quand notre hélicoptère a survolé au coucher du soleil la faille gigantesque, j’ai compris « qu’avoir le souffle coupé » n’était pas qu’une expression : ce paysage défiait tout ce que j’avais connu jusqu’alors. Tandis que les pétales de rose tombaient sur la pierre nue et dans les eaux du Colorado, moi je tombais amoureuse de ce lieu, et je me jurais de revenir. L’étoile rouge et or qui illumine le drapeau de l’Arizona avait rejoint mon zodiaque ; dans le ciel de mes voyages rêvés, je lisais le présage du retour. Au printemps 2016, la promesse s’est accomplie.

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

L’arrivée sur le Grand Canyon.

Première nuit à Phoenix. Je suis arrivée à minuit, usée par plusieurs vols successifs et de longues escales, et pourtant je ne peux pas fermer l’œil. Mon cœur se jette sur les freeways, j’ai l’impression d’être un saumon dans l’asphalte, mu par un appel invisible. La nuit vibrionne, dense et électrique, et je sens dans tout mon corps son emprise qui croît, la lumière et le poison. Chaque fois que je reviens dans le Sud-Ouest des USA, c’est une intoxication. Toute lumière est hallucination dans les villes frémissantes, et plus encore à leurs franges, là où s’éteignent les constellations de néons, et s’esquisse un ciel infini. Tout est redevenu possible. L’ardoise magique a été secouée sur mon cœur à vif, tout est vierge et tout est immense. C’est comme si un courant puissant parcourait tous mes membres, que mes rêves se décuplaient. Il suffit de prendre une route à travers la plaine, n’importe quelle direction, et je peux tout réinventer. La vie en XXL. La vie sans limites.

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Même les stations service me mettent en transe, dans l’aube toxique.

Je dors dans un motel tiré tout droit du catalogue des icônes, un vrai motel défraîchi en bordure d’autoroute, où on gare la voiture devant sa chambre et dort dans le bruit mat des climatiseurs et des distributeurs de Coca. Dans mon mauvais sommeil, le klaxon assourdissant des camions qui passent sur le freeway m’évoque une corne de brume déchirant une mer déchaînée. Au petit-déjeuner, il y aura des donuts décongelés recouverts d’un rose gluant, et des céréales aux couleurs d’essai nucléaire. Personne ne risque un orteil dans la minuscule piscine bleu dentifrice, au bord de la station essence, mais un homme aux airs de crapaud buriné a conquis l’unique chaise longue, et se cache les yeux avec deux gobelets en polystyrène. J’ai l’impression d’être revenue dans les années 90. C’est le pays des clips que me vendait MTV l’été de mes neuf ans, quand j’étais une future superstar en Cadillac et cheveux de Barbie. Je connais toutes les enseignes et toutes les images – c’est la terre promise des fantasmes. Les villes américaines me rendent ivre, et pourtant cette fois, je n’aspire qu’à les quitter. Je rêve de voir les étoiles s’allumer dans le grand ciel vide et froid, entre les branches des cactus. La terre à vif et les âmes à nu.

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Here I go again on my own… Le coucher de soleil sur les routes ouvertes d’Arizona.

La route commence ici, mon blog Arizona se lance sur la route poussiéreuse. Venez avec moi ?

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Horseshoe Bend au lever du jour.

 

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Cactus et illumination nocturne dans les jardins botaniques du désert, à Phoenix

 

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Montagnes de la Superstition au Lost Dutchman State Park. La légende du “hollandais perdu” mérite qu’on la raconte…

 

Pour tout amoureux de l’Ouest américain, l’Arizona est un rêve éveillé. Vertige des grandes espaces, folies géologiques, canyons titanesques, cactus à perte de vue, cow-boys et routes filant vers le crépuscule, tout est à la hauteur de l’imaginaire. Parcourir l’Arizona c’est entrer dans un décor de cinéma où l’horizon est infini et la vie, sans limites. Itinera Magica

Majestueux Antelope Canyon…

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16 commentaires pour
“Itinéraire d’un roadtrip en Arizona : la vie sans limites”

  • Ton texte et tes photos m’ont conquise, une fois encore ! Je ne rêve – et n’ai jamais rêvé – des USA… Sauf cette région là, pour ses routes, ses parcs, ses chevaux et ses mythes. Alors toute une série de récits et d’images, tu ne peux pas savoir comme ça me rend heureuse ! 😀
    Les chapitres que j’attends avec impatience sont ceux sur la culture amérindienne et sur les héritages hispanique. J’ai aussi hâte de lire l’histoire de l’Ouest, et de voir les routes !
    Les photos que j’ai préférées sont… toutes. C’est un sans faute cette fois, je te félicite ! Mais quand même, mention spéciale pour :
    – La première, face au Grand Canyon
    – Le Far Ouest à Goldfield Ghosttown., qui me transporte directement dans les dessins animés “Fievel au Far West” et “Rango”.
    – La station service à l’aube <3. Moi qui n'aime pas la ville et tout ce qui y est relié, au milieu de dizaine de photos de paysages à couper de souffle, tu as réussi à me faire tomber amoureuse d'une station service. C'est ma photo préférée de cet article !
    – Ma number two : "Le coucher de soleil sur les routes ouvertes d’Arizona", qui me fait voyager ! Je rêve de parcourir ces routes… Et la lumière apporte beaucoup de magie !
    – "Cactus et illumination nocturne" parce qu'elle est surprenante, et qu'elle m'a envoûtée… Et puis, elle n'a aucun défaut, c'est une photo très bien construite ; je l'adore aussi!
    Celles-ci sont sorties du lot parce qu'elles me touchent personnellement, mais les autres (notamment l'arrivée sur le Grand Canyon et "Ombres et Lumières" sur Monument Valley") sont sublimes aussi!
    Juste une petite remarque (parce que si c'était mon article, j'aurais aimé qu'on me le dise aussi) : "poussés par l’immense rayonnement des culture précolombiennes" il manque le "S" à "cultures" 😉
    Je vais maintenant attendre avec hâte la suite des aventures, et guetter le moindre de tes mouvements sur facebook ou ailleurs 😉 et au passage, le jeu-concours est une excellente idée !
    Je t'embrasse et te souhaite une excellente soirée, à bientôt!

  • Merci beaucoup, Marion, tu es adorable !
    Pour la station service, merci, j’avoue que j’aime beaucoup cette photo inattendue moi aussi : je m’&tais levée avant l’aube pour voir le lever de soleil sur Horseshoe Bend, je savais qu’il me faudrait un petit peu de temps pour y accéder car c’était en dehors de la ville et accessible au bout d’une marche d’une vingtaine de minutes. J’étais en train de rouler et j’ai vu cette station… je n’ai pas pu m’empêcher de m’arrêter, la lumière était incroyable, et en même temps je me demandais si je n’étais pas en train de faire une bêtise, perdre du temps sur Horseshoe bend pour photographier des pompes !
    Merci infiniment pour ton feedback si positif, et merci d’avoir participé au jeu !
    A très vite 🙂

  • … et merci pour la coquille, je corrige tout de suite !

  • Superbes photos !
    Quel beau programme… On ne peut s’en mettre que pleins les yeux ! Nous n’avons pas pu découvrir les déserts de cactus en Arizona, ça donne envie d’y remédier (une énième raison de retourner aux États-Unis, mince alors 😉 )
    Moi, j’ai un gros coup de cœur pour la photo du coucher de soleil sur les routes ouvertes d’Arizona !

  • Oh, tu vas être obligée de revenir, quel dommage ! Et moi pour The Wave et Havasu Falls (je n’ai pas réussi à avoir de permis, ni pour l’un ni pour l’autre). Sensation d’inachevé, mais nouvelles promesses !
    Merci beaucoup. Au plaisir de vous lire très vite !

  • So far, my favourite state is Utah, but Arizona is also amazing! 🙂

  • Thanks! Utah and Arizona are both amazing in their geology and landscapes, but Arizona won my heart with its cultural melting pot: Native Americans, Mexicans, a strong sense of art, culture and tradition… I loved both states, but Arizona’s soul touched me deeply!

  • Bon ben voilà, je sais ce que je vais faire de mes (courtes) soirées d’Avril : découvrir l’Arizona en suivant tes récits fantastiques ! Merci !!!

  • Merci Marieke, ton message me fait plaisir ! Passe une belle soirée, au plaisir d’échanger bientôt, et de se faire rêver mutuellement !

  • J’ai hâte de lire tout ça, tu m’as mis l’eau à la bouche et… donné envie d’y retourner ! Je me rappelle des heures à préparer le voyage, je me rappelle les étapes que nous avions dû éliminer à contre coeur. Certaines d’entre elles figurent dans les tiennes, comme l’Antelope Canyon. Et ta première photo de ce canyon nous donne tort. Toutes les photos que nous voyions étaient les mêmes et m’avaient lassée avant d’y aller, alors nous ne l’avions pas laissé dans nos étapes. Mais ta photo est différente de toutes celles que j’ai vues, c’est la plus belle. Je le pense réellement. Ce nuage de poussière et de lumière est si merveilleux, c’est lui qui illumine la photo. J’aurais aimé être avec toi à ce moment-là.
    J’adore aussi la photo du Far West et celle de la station service avec le superbe ciel violet. Tu as su magnifiquement capturer ces moments, bravo. Nous n’avions pas non plus eu le temps de nous attarder dans les petites villes du bord de route, ormis une qui m’avaient beaucoip plu, et je le regrette maintenant. Tant de choses qu’il me reste à découvrir, en Arizona ! Je suis prête à le faire par procuration, comme une introduction au nouveau rêve qui grandit en moi : un slow road trip quelque part dans l’ouest américain.
    Merci pour ce partage et les futurs. J’adore ta générosité, la façon dont tu nous livres tes émotions sur un écrin de douceur et de féérie. Tu me transportes.

  • Julie, tu ne peux pas savoir combien ton beau commentaire me fait plaisir, c’est un encouragement qui me touche profondément – non seulement ce que tu dis sur la photo d’Antelope Canyon (tu verras quand je raconterai cette journée dans l’article consacré au lieu, mais en réalité, je dois bien avouer que ma photo n’était pas originale, nous étions une armée de photographes en rang d’oignon ayant payé bien cher le droit de prendre des photos, mitraillant comme des fous la même chose, avec le guide qui hurlait “plus que cinq secondes et un autre groupe va passer dans le champ et vous devrez dégager !”, ça tuait un peu la mystique du lieu… mes photos sont plus belles que ce que j’ai vécu sur l’instant, je l’avoue !), mais aussi et surtout cette magnifique phrase à la fin, “tu me transportes”… je dois être encore fatiguée par le décalage horaire et toutes les choses à gérer au retour après 12 jours hors du monde, car j’en avais presque les larmes aux yeux ! Merci de tout coeur pour ton soutien et ton amitié ! J’espère qu’on aura l’occasion de se rencontrer un de ces jours.

  • Oh, j’ai oublié deux petites choses :
    – Quand tu parles du mélange amérindien, cela me replonge dans le livre “Le scalpel et l’ours d’argent”, le récit autobiographique d’une enfant Navajo rêvant de devenir chirurgienne, mais qui pour cela devra sortir de la réserve. Elle le fera, et se servira de son double savoir pour allier chirurgie et médecine traditionnelle. Un hymne à la tolérance, à la compréhension et au respect de l’autre et de ses traditions. Mais aussi une peinture du rejet que l’une et l’autre culture ont, de chaque côté de la frontière. J’ai hâte de lire ce que tu as ressenti !
    – Dans les photos que j’adore, j’ai oublié de citer le coucher de soleil sur la route. C’est la deuxième qui est sortie du lot, quand j’ai parcouru l’article pour la première fois (après la première d’Antelope Canyon). Quand je l’ai vue, je me suis dit “Waouh, celle-là est vraiment exceptionnelle”. Les couleurs, le contraste, la chaleur, … J’adore ! Je trouve juste que la zone surexposée prend un peu trop de place. C’est normal, sur ce genre de photo, que le soleil soit “cramé”, mais ta photo aurait été encore mieux si la partie surexposée avait été moins imposante :). S’il y a des photos sur lesquelles tu veux un avis plus poussé, n’hésite pas. Je serais ravie de t’aider, sur tes photos pas encore publiées aussi ! Et si tu as des conseils pour les miennes, j’en serais également ravie, j’adore avoir des retours sur ce que je fais, ça m’aide beaucoup.
    A bientôt, je t’embrasse

  • Oh, j’ai vu ce livre quand j’étais au musée Heard ! Je devais faire un choix (j’ai acheté une douzaine de livres aux USA, j’ai dû tous les prendre en bagage à main pour excès de poids…) et je ne l’ai pas pris, mais je l’ai noté sur ma liste des ouvrages dont je voulais me souvenir. Merci de me donner encore plus envie !
    Je te conseille les romans de Louise Erdrich, une auteure amérindienne que j’admire passionnément.
    Pour les photos, avec grand plaisir, je suis toujours heureuse d’avoir des commentaires, et j’aime beaucoup les tiennes – par exemple celles de ton dernier article, plusieurs sont vraiment de toute beauté, tirées d’un film à la Legend ! J’accepte avec grand plaisir les avis… et après, parfois, tu me pardonneras de ne pas être d’accord, car il y a aussi une subjectivité irréductible ! La photo du soleil couchant, je l’ai voulue comme ça, j’avais le temps, j’ai fait un bracketing complet avec 8 expositions différentes, mais c’est celle-là que je voulais au final, très lumineuse, où on voyait les cactus, où il y avait cette inondation de lumière dorée… pour le coup, ça n’était pas que je n’ai pas pu faire autrement, c’est que j’aimais cette photo là plus que les autres ! Au plaisir de te retrouver sur ton blog très vite. Passe une belle soirée

  • Effectivement ne connaissant pas encore l’Arizona c’est un rêve éveillé. Les photos sont très belles. ça doit faire bizarre de visiter et de se balader dans une ville fantôme non ? En tout cas, ton article nous donne encore plus envie de découvrir l’Ouest américain.

  • Merci Thomas ! Oui, les villes fantômes, c’est assez fabuleux, même si les plus belles que je connaisse sont en Californie – des décors de film, totalement abandonnés et solitaires, où le vent hurle… Merci pour ta visite !

  • Quelle beauté ! La nature est décidément incroyable. J’adore ces villages de Far West abandonnés!

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