La ferme aux crocodiles: paradis drômois des reptiles-
Saviez-vous qu’au sud de la Drôme barbotent des centaines de crocodiles, alligators, pythons, iguanes, tortues géantes et toutes sortes d’autres reptiles extraordinaires ? La Ferme aux crocodiles, à Pierrelatte, est célèbre dans le monde entier pour le nombre de reptiles et les espèces rares (et parfois dangereuses !) qu’elle présente dans un environnement tropical luxuriant. Visiter la Ferme, c’est plonger au cœur de Jurassic Park. N’oubliez pas de garder votre sang froid…
La ferme aux crocodiles : des reptiles rares et magiques
Trois cents crocodiles du Nil, dans un décor de papyrus et de plages aux eaux troubles, ainsi que des alligators albinos, les rares gavials du Gange, des crocodiles du Mexique ou de Chine. Des varans, des tégus, des iguanes, des tortues des Galapagos, des tortues des Seychelles, des tortues Sulcata, des tortues alligator, des tortues de Bornéo, des pythons réticulés de 5m de long… La Ferme aux crocodiles donne le vertige. Pour les amoureux des reptiles, c’est tout simplement le paradis.
J’ai grandi en Drôme provençale : autant vous dire que la Ferme aux crocodiles, un des sites touristiques les plus appréciés de la région Rhône-Alpes, faisait partie du patrimoine et du mythe. Quand j’étais petite, il n’y avait que les crocodiles du Nil, et le spectacle était déjà démentiel : je suis allée avec l’école assister au nourrissage des monstres, et certains de mes petits camarades ont fait des cauchemars pendant trois jours après les avoir vus se projeter en l’air et se battre pour une carcasse de poulet. A l’époque, la ferme était alimentée en eau chaude par les rejets de la station d’enrichissement d’uranium Eurodif, ce qui nous fascinait : nous imaginions une eau radioactive baigner les œufs et faire naître des crocodiles de douze mètres de long qui dévoreraient tout Pierrelatte. (En 2012, Eurodif a changé de méthode, et la ferme a dû trouver d’autres sources d’alimentation. Le fantasme du Tchernobyl reptilien semble écarté.)
Depuis, la Ferme a changé de propriétaire, et s’est considérablement agrandie et diversifiée. Son directeur, Samuel Martin, est vétérinaire, fou de reptiles et d’animaux bizarres, le genre de baroudeur qui part remonter le Mékong pour capturer des piranhas, et qui préfère passer ses vacances sur l’île de Komodo avec des varans capables de lui arracher la tête plutôt qu’au Club Med. C’est grâce à lui que la Ferme n’est pas qu’un zoo, mais aussi un centre de recherches dédié à l’étude, la conservation et la protection des espèces rares, comme l’exceptionnel gavial du Gange, un crocodilien à qui le long nez pointu ne permet de manger que des poissons. (Je demande à Samuel si je peux aller nager avec les gavials, du coup. Réponse : ça ne mange que des poissons, mais ça reste capable de mordre un intrus venu patauger dans leur bassin.) C’est grâce à lui que la Ferme aux crocodiles est une véritable caverne d’Ali Baba, avec des dizaines de créatures rares et un peu magiques qu’on découvre les yeux écarquillés.
Je suis venue des dizaines de fois à la Ferme, bien sûr. Chaque fois que j’ai des amis qui viennent d’ailleurs, et que j’ai pour mission de leur faire découvrir ma région natale, la Ferme est une étape incontournable. Quand j’étais petite, j’ai assisté à l’éclosion d’un bébé crocodile – les incubateurs où couvent les œufs sont visibles au public. Récemment, j’ai filmé les ébats bruyants des tortues Sulcata africaines en plein accouplement (je vais mettre la vidéo sur la page Facebook Itinera Magica, si cela vous intéresse. Je suis sûre que cela vous intéresse.) Mais je n’avais encore jamais eu droit à la visite VIP, avec immersion dans le monde des reptiles, bisous aux pythons et tout ça. C’est désormais chose faite, grâce à Samuel et à Emilie, l’une des membres de l’équipe soignante chargée du bien-être de la ménagerie à écailles. Emilie a un job dont beaucoup rêvent… ou cauchemardent, c’est selon : elle nourrit et soigne les animaux, elle descend dans la fosse, au milieu de trois cents crocodiles du Nil, quand l’un d’eux a besoin d’un traitement, elle donne des petits noms aux tortues et aux iguanes, les connaît tous par cœur, et fait preuve d’énormément de dévouement et d’attention envers ses protégés. Elle a suivi un cursus rare et sélectif pour obtenir l’agrément à manipuler des animaux sauvages potentiellement dangereux, et connaît les besoins de chaque espèce sur le bout des doigts. Je la suis pour une plongée de l’autre côté des vitres…
La nurserie, où éclosent et grandissent les bébés crocodiles et tortues
Tous les printemps, les femelles de la ferme vont pondre sur les plages de sable aménagées à cet effet. C’est alors un vrai défi pour les soignants, qui doivent récupérer les œufs sans se faire croquer par les femelles furieuses, et sans trop les secouer, sous peine de décoller l’embryon. Pourquoi récupérer les œufs ? Pour contrôler les naissances, et éviter que des milliers de crocodiles du Nil déferlent sur la Drôme. Et pour faire éclore les quelques bébés dans les meilleures conditions possibles, dans des incubateurs à température parfaite : saviez-vous que c’est la température qui détermine le sexe de l’embryon ? J’adore l’idée de concocter un mâle ou une femelle en réglant le thermostat. Une fois cuits à point, les bébés rejoignent la nurserie, où j’assiste à leur repas… des souris (mortes) découpées en morceaux, qu’ils continuent de déchiqueter en se balançant les boyaux de gueule en gueule. Gloups. Clairement, je vais avoir du mal à convaincre les crocodiles de #goveggie et de partager mon steak de tofu.
Le repas des crocodiles, ou le combat de catch
Les crocodiliens sont des carnivores stricts, et à l’heure du repas, on sort des chambres froides poulets (pour les adultes) et souris (pour les jeunes) congelées pour une mêlée impressionnante. Tous les crocodiles accourent, et le spectacle est sidérant : jusqu’alors, seuls une trentaine de crocodiles étaient visibles sur les rives et les rochers. Aussitôt que la distribution commence, toute l’eau se met à frémir, et des profondeurs accourent des dizaines de reptiles énormes et affamés. Ils courent, se battent, se disputent les morceaux de poulet, dans de grands claquements de mâchoire. Emilie m’explique qu’il est totalement interdit de descendre dans la fosse dans l’heure qui suit la nourriture des crocodiles : surexcités, ils risqueraient d’attaquer les soigneurs… Je comprends mieux comment on peut se faire happer en quelques secondes par un crocodile à l’état sauvage : ils jaillissent de l’eau trouble avec la vélocité d’un lézard et la puissance d’un tyrannosaure. Rescapés de la grande extinction du Trias-Jurassique, qui a vu les dinosaures disparaître, les crocodiles sont vraiment des survivants de la nuit des temps, incroyablement semblables aux fossiles de leurs ancêtres d’il y a deux cent millions d’années. C’est ce qui est vertigineux avec les reptiles : la certitude qu’ils nous survivront.
J’assiste ensuite au repas des gavials du Gange, une espèce gravement menacée à l’état naturel, et que la ferme cherche à faire reproduire. Eux se nourrissent de poisson. Moment fabuleux : un gavial caché sur les hauteurs de la cascade, jusqu’alors invisible, jaillit de son bassin et fait un saut de deux mètres pour accourir au repas.
Des tortues à la folie !
Si vous avez lu mon article sur les Seychelles, vous le savez : je suis tombée amoureuse des tortues d’Aldabra, tortues endémiques de ces îles perdues au milieu de l’océan Indien, et qui détiennent le record de la plus grande tortue terrestre du monde.
Petit point Guiness des records : la plus grande tortue du monde toutes catégories confondues est la tortue luth, qui est marine. Malheureusement, on n’en voit pas à la ferme, car son environnement est trop difficile à reconstituer dans de bonnes conditions. Pour les tortues terrestres, le record est détenu par mes seychelloises adorées, qui raffolent des bananes et qui sont aussi mignonnes et sympa que celles de là-bas. Si je vous ai fait rêver avec mes histoires des Seychelles, mais que ça fait un peu loin, n’hésitez pas, allez à Pierrelatte à la place !
En deuxième position viennent les tortues des Galápagos. Là encore, ce sont de merveilleuses bizarreries de l’évolution, tenues loin du monde sur un archipel isolé au large de l’Equateur, hors des routes marines.
En troisième position viennent les tortues sillonnées africaines, dites Sulcata. (Ce sont elles que j’ai vues en pleine action). La ferme aux crocodiles a aussi plein de bébés de cette espèce. Mais le monde des tortues est encore plus riche et fascinant que ce que j’imaginais. La ferme compte aussi des cistudes, nos tortues européennes menacées, des tortues d’Herrmann, des tortues à carapace molle (Apalone ferox), des tortues à nez de cochon d’Asie du Sud-Est, des tortues de Bornéo, et ma chouchoute, la fabuleuse tortue alligator dont la morsure peut trancher un doigt… Je suis aux anges.
Bisous au python de cinq mètres de long
Me voici ensuite en mode Indiana Jones. Avec Samuel (et un bâton courbé spécialement conçu pour les écarter, au cas où, on ne sait jamais…), j’entre au cœur de l’île aux pythons, où vivent des pythons arboricoles, dont le fabuleux python réticulé qui peut faire plus de dix mètres de long. Alors que je cherche à tirer le portrait à l’animal, Samuel me conseille de me méfier un petit peu : les pythons arboricoles ont une détente prodigieuse, et peuvent très bien me sauter à la figure pour se défendre. Ils n’ont pas de venin, ce sont des constricteurs, et ne me mordront pas – mais me prendre un uppercut par un python de six mètres de long incroyablement musclé, cela doit être désagréable. Samuel m’explique que la détente du python dépend de la courbure de son corps : plus l’animal a formé de « S », plus il a bandé ses muscles, et plus son attaque peut porter loin. Un python étendu de tout son long ne pourra pas se projeter pour sauter sur sa proie, un python « plié » en position d’attaque pourra atteindre un animal situé à plusieurs mètres… Je m’écarte donc précautionneusement de la jolie bestiole pliée en accordéon, bien que je sois fascinée par le dessin et les couleurs de ses écailles.
Samuel voit que les pythons m’ont captivée. Ils me proposent donc d’en caresser un – pas un python réticulé, qui risque trop de ne pas apprécier et d’essayer de me stranguler comme un petit phacochère, mais un python birman, plus pacifique. Et il ne fait que cinq mètres de long, tranquille. Emilie m’emmène donc rencontrer mon nouveau meilleur ami à sang froid. Je suis sidérée par le poids de l’animal. On sent la puissance des muscles, la densité extraordinaire de cette chair de serpent, sous le maillage brillant des écailles. Le python est curieux, et vient sentir mon visage avec sa langue. Etrange baiser de serpent. L’animal est de toute beauté.
L’attaque de l’alligator albinos
Mais je n’ai pas encore eu de face à face avec un crocodilien – je n’ai malheureusement pas le droit de descendre dans la fosse aux trois cents crocodiles du Nil. Samuel me propose donc de le suivre dans l’enclos d’un animal rare, un alligator albinos. L’espèce, l’alligator de Floride, est assez commune : on la trouve à l’état sauvage dans les Everglades, ces grands marais fabuleux qui couvrent le cœur de la Floride. Ce qui est exceptionnel, c’est cette dépigmentation qui rend l’animal entièrement blanc. La ferme possède deux femelles et n’a pas de projet de reproduction : il s’agit d’un handicap qui empêcherait la survie de l’alligator à l’état sauvage, étant donné qu’il voit moins bien, régule moins bien sa température, et se camoufle très mal. Les alligators albinos ne peuvent vivre qu’en captivité, et ne sont pas à proprement parler une espèce à protéger – plutôt une très belle bizarrerie de la nature. L’allure de ce crocodilien tout blanc est saisissante. Mais alors que je suis en train de l’admirer, voilà que la femelle jaillit soudain hors de l’eau, et fait un bond dans notre direction, avec une puissance qui me sidère : elle saute de l’eau à la rive avec l’agilité d’un chat. C’est pour moi la leçon du jour : si vous êtes dans une zone à crocodiles, ne sous-estimez jamais leur détente et leur rapidité. Ici, la femelle ne veut pas nous attaquer – elle veut simplement qu’on la laisse tranquille. Message reçu. Salut, beauté.
Iguanes, oiseaux et poissons exotiques
Les découvertes continuent.
Petit moment tendresse dans l’enclos des iguanes, où je vois un tégu aller faire des câlins à un iguane rhinocéros – une espèce d’iguane extraordinaire, avec un crâne osseux protubérant qui fait effectivement penser au casque cornu du rhinocéros.
Comme tous les jours à seize heures, les oiseaux de la ferme sont nourris, et je les vois tous accourir, ibis, hérons, calaos, merles métalliques, pour un repas de criquets et de vers.
Dans le bassin sud-asiatique, des poissons fabuleux ondulent dans l’eau sombre, gouramis géants, poissons couteaux, poissons dragons…
Je ne pourrai même pas tout voir aujourd’hui : la ferme possède une large extension en plein air, où crocodiles, tortues et nombre d’autres animaux ont accès à l’extérieur. Mais le jour de ma visite, il pleut des cordes et il fait un froid terrible ; tout le monde s’est mis à l’abri. L’été, c’est un bonheur de déambuler au milieu des roseaux, et de voir surgir un crocodile profitant du soleil dans son enclos extérieur.
La ferme est aussi célèbre pour ses espèces végétales : pas moins de 600 plantes tropicales poussent sous l’immense serre, dont des bananiers, papayers, des nénuphars géants, des baobabs, etc. La ferme organise des visites botaniques axées sur la découverte des plantes (le concept m’amuse beaucoup : j’imagine bien l’ambiance, « admirez le pistil de l’hibiscus, ah oui un crocodile de quatre mètres de long vient de passer sous vos pieds, mais regardons plutôt ce frangipanier… »). Ici, on s’applique à proposer, dans un décor merveilleux et avec un nombre d’animaux rare, un tour du monde des créatures incroyables, à mieux les comprendre et les protéger. Si vous passez par la Drôme – faites un tour à Jurassic Park.
Visiter la ferme aux crocodiles : carnet pratique
Accéder à la ferme aux crocodiles
– La ferme est située au sud de la Drôme, à Pierrelatte. Elle est facilement accessible par l’autoroute A7, qui traverse la vallée du Rhône (sortie Montélimar Sud ou Bollène). Le parking est gratuit et facile.
Sachez qu’il y a également une gare TGV à Montélimar – mais je vous conseille de louer une voiture, car les transports en commun sont un peu compliqués et rares dans notre région sans grande ville !
La ferme aux crocodiles : tarifs et horaires
La ferme ouvre de 10h à 17h l’hiver, de 10h à 18h en mars, septembre et octobre, et de 9h30 à 19h d’avril à août.
L’entrée coûte 16 euros pour les adultes, 7,50 pour les enfants, 10 euros pour les accompagnateurs. Tarifs réduits pour les personnes à mobilité réduite et les groupes. Si vous êtes comme moi des grands malades, sachez qu’il y a une carte annuelle.
Un endroit à visiter avec bonne conscience
Peut-être avez-vous lu quelque part une mise en garde recommandant aux touristes de ne pas visiter les fermes aux crocodiles en Asie, où ils sont élevés pour la viande et le cuir, dans des conditions assez difficiles. Rassurez-vous : ce n’est pas le cas à Pierrelatte ! Quand des bébés crocodiles naissent, ils sont destinés à la ferme ou à d’autres parcs partenaires, jamais à la viande ou à la maroquinerie. Aucune forme d’exploitation n’est pratiquée. La ferme, qui est dirigée par un vétérinaire et encadrée par une super équipe de soigneurs, veille au respect des besoins physiologiques des animaux, à leur bien-être, et œuvre à la conservation des espèces menacées, ici et par des actions sur place, par exemple dans le Gange. S’il n’y a par exemple pas d’animaux marins, c’est qu’il est trop difficile de reproduire leur habitat de façon satisfaisante.
Une super sortie familiale
Pendant les vacances scolaires, les mercredis et les week-ends, la ferme organise des tas de choses à destination des enfants, que vous retrouverez sur le site de la ferme ici.
Quand le temps le permet, la zone extérieure compte une super aire de jeux, où vous pourrez voir votre enfant disparaître dans le ventre d’un crocodile géant (un faux, rassurez-vous, chers parents). On peut se restaurer dedans et dehors, acheter des glaces, etc. Sachez par ailleurs que vous trouverez, juste à côté de la ferme, un centre de simulation de conduite sur Formule 1, rallye etc, Ellip6, une parfumerie qui se visite, et plusieurs restaurants. On peut facilement y passer la journée.
Visites et évènements spéciaux
La ferme organise des tonnes de visites et d’animations spéciales, allez consulter le site avant votre visite pour savoir ce qui s’y passe en ce moment.
Renseignez-vous absolument sur les horaires de nourriture des animaux, qui changent en fonction des saisons. (Toujours en suivant ce lien !) Vous avez plus de chances de voir les crocodiles manger en été, où ils sont nourris deux fois par semaine, qu’en hiver, où leur métabolisme ralentit et où ils ne sont plus nourris qu’une fois par mois environ.
Alors ? Un face à face avec des animaux vieux de deux cent millions d’années qui pourraient vous dévorer tout cru, ça vous tente ?
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le 17 octobre, 2016 à 14 h 21 min a dit :
Vraiment impressionnant !!! il faut absolument que j’y aille…
Merci Alex pour cette promenade hors du commun 😍
le 17 octobre, 2016 à 14 h 23 min a dit :
Merci Chris, je me doutais que ça te plairait, tu es comme moi, une mordue des animaux à poils, à plumes et à écailles ! Je suis ravie que ça te parle, et fais moi signe si tu passes dans la Drôme !
le 19 octobre, 2016 à 22 h 42 min a dit :
Cependant, les crocodiles ne mangent pas tant que Ca. A la ferme aux crocodiles, ils ne sont nourris que 3 à 4 fois par semaine.
le 21 octobre, 2016 à 12 h 09 min a dit :
Beaucoup moins ! Ils mangent une fois par mois l’hiver, et une fois par semaine l’été environ – n’hésitez pas à consulter le site pour avoir les horaires exacts de nourrissage pour pouvoir y assister 🙂 Bonne journée, Françoise !
le 22 octobre, 2016 à 8 h 08 min a dit :
c’est vrai que c’est un lieu qui m’a toujours tentée, mais faute d’avoir visité la région, je n’y suis encore jamais allée! Peut-être un prochain voyage : p On verra ce que la vie nous réserve !
le 22 octobre, 2016 à 17 h 48 min a dit :
Ah, je te le souhaite ! c’est facile à combiner avec des vacances en bord de la Méditerranée, c’est sur le chemin ! N’hésite pas à me faire signe si tu passes par la Drôme 🙂
le 16 novembre, 2016 à 0 h 20 min a dit :
Même si j’ai pleins de choses à faire, j’avais promis que je rattraperai mon retard ici… Et puis ça fait du bien, un petit peu de détente au milieu de tout ce travail!
J’ai pris la route de Pierrelatte maintes fois, et maintes fois j’ai voulu m’arrêter… Mais le manque de temps et les obligations m’ont rattrapée, malheureusement. Vincent m’a vanté la magie de la ferme aux crocodiles. Et fascinée de reptiles comme je suis, je ne peux que rêver de cet endroit ! Je suis donc super heureuse de le découvrir avec toi ce soir. Toi, et ton esprit si fin “N’oubliez pas de garder votre sang froid” que j’adore ! ;D
La photo de toi avec le python : wahou ! Moi aussi je veux faire un câlin au gros serpent ! Emilie a l’air passionnée, c’est génial ! La visite de la ferme avec elle a réellement du être une expérience plus qu’enrichissante!
” saviez-vous que c’est la température qui détermine le sexe de l’embryon ?” je savais ! 😀 C’est aussi pour ce genre d’étrangeté que j’aime la biologie du vivant, et je trouve ça toujours aussi fou !
J’ai été impressionnée par le caractère de l’alligator blanc, le fait que la jeune demoiselle veule être tranquille et le fasse savoir. Les animaux sont comme nous, nous avons tendance à l’oublier un peu trop souvent… (au passage, tu m’éblouis, les photos prises en pleine action sont terribles!)
Pour les photos :
– Python réticulé : le côté un peu sombre de la photo apporte un sentiment de mal être face à un aniaml comme celui-ci. Ce que j’aime particulièrement ici, c’est la position qu’à le serpent : bien vu!
– Le repas des bébés crocodiles : je vous l’avais déjà dit, mais j’adore les crocodiles… Autant dire que j’aime encore plus LES BEBES CROCRODILES :333 !! Tes photos sont superbes, j’adore la lumière et les ombres!
– Même chose pour les photos du repas des crocodiles et gavials : elles sont impressionnantes! Et je te trouve douée, contrairement à ce que tu prétends, pour capturés les animaux en pleine action : magnifique, ce gavial qui plonge!
– La plus belle photo de cet article : la photo de toi, quasi de dos, avec le serpent qui tire la langue. Elle est absolument magnifique ! On sent comme un respect mutuel entre l’animal et toi, et c’est sensationnel… Comme je t’envie !
Je t’embrasse (comme le python), et te dit à très bientôt! 🙂
le 27 novembre, 2016 à 19 h 55 min a dit :
Merci de tout coeur, Marion !
Je t’avoue que j’ai eu du mal avec ces photos, j’ai dû augmenter énormément les ISO, car mon objectif n’est pas assez rapide, je l’ai bien vu – je ne pouvais pas descendre en dessous de 4,5, et ça n’allait pas du tout. Hâte de tester du 1,8 en Ecosse. Du coup les photos étaient très bruitées car les ISO étaient rarement en dessous de 6400, mais je ne pouvais pas faire autrement car j’avais besoin de beaucoup de vitesse. Heureusement, grâce au travail sur LR, ça ne choque pas trop, mais j’ai dû beaucoup retoucher et je sais que ce sont des photos qui n’auraient pas supporté une impression. Mais ça me permet de progresser, et de savoir quel matériel il me faut à l’avenir !!
Bisous de python et merci merci pour ton soutien <3
le 13 décembre, 2016 à 12 h 42 min a dit :
Bonjour. J’ai déjà été à la ferme des crocodiles, mais cela remonte déjà à quelques années, à notre arrivée dans le Sud de la France, il y a 15 ans. Je n’ai jamais regretté mon déménagement de la Picardie, où le temps pluvieux me donnait des idées noires. En regardant tes photos magnifiques de crocodiles, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la ferme de crocodiles que mon mari avait visitée à Cuba (Guama). Vraiment impressionnantes ces petites bêtes !!! Voici le lien si tu veux y jeter un petit coup d’oeil :
http://topdemesvoyages.canalblog.com/archives/2016/11/28/34622020.html
Je poursuis la lecture passionnante de ton blog.
A bientôt. Martine
le 13 décembre, 2016 à 13 h 15 min a dit :
Oh tu verras si tu reviens, la ferme a beaucoup changé, s’est agrandie, il y a bien plus d’animaux et de choses à faire, c’est vraiment super ! Je vais voir tout de suite.
le 4 août, 2017 à 14 h 37 min a dit :
[…] pour les zoos qui jouent une vraie mission de protection et préservation de l’espèce, comme la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte qui protège des espèces menacées dans la nature, procède à des réintroductions et fait se […]
le 2 mai, 2018 à 13 h 17 min a dit :
Les animaux ne sont pas destinés à l’exploitation animale? Pourtant ce sont des animaux sauvages qui capturés à l’état sauvage et sont retenus en captivité. Que faites vous des bébés quand vous avez approvisionné tous les autres parcs partenaires ? Je ne pense pas que vous puissiez tous les garder… 🙁
le 4 mai, 2018 à 17 h 12 min a dit :
Bonjour Caty, si la ferme n’a pas besoin des bébés, les oeufs ne sont pas mis à l’incubation et n’éclosent pas 🙂 La ferme ne fait pas naître + de bébés qu’elle n’en a besoin, du coup le problème ne se pose pas.
le 17 juin, 2020 à 10 h 16 min a dit :
très joli article. Je connaissais déjà de nom l endroit mais je me suis pris a la lecture de tes péripéties d enfants. C était très rigolo. Les photos sont très belles aussi