La presqu’île de Giens, un balcon sur l’azur-
Hyères se penche au-dessus des eaux claires. Son avancée sur l’azur, c’est la presqu’île de Giens, un fabuleux balcon tendu tout entier vers la Méditerranée. Les plus belles plages d’Hyères, des falaises, criques et grottes mystérieuses, des salins remplis d’oiseaux, un village provençal ravissant, une vue imprenable sur le bleu : la presqu’île de Giens est enchanteresse. Venez découvrir la funambule de la Côte d’Azur.
Autrefois, Giens fut une île. Comme ses sœurs, les trois îles d’or, elle nageait loin de la côte, libre et solitaire, aspirant comme toutes les îles à la dérive vers des terres insoupçonnées. Mais Hyères ne pouvait se résoudre à laisser sa fille chérie s’enfuir à son tour – elle a rattrapé Giens, et l’a enchaînée au continent par un sortilège géologique : les tombolos. Tombolo ? Ce sont ces cordons de sable et de sédiments tissés par la patience des courants, comme un filet jeté sur une sirène. Giens a perdu son insularité, mais gagné, au creux des deux tombolos qui la rendent célèbre, des marais salants qui multiplient l’éclat du ciel, et des plages qui évoquent déjà celles des îles d’or.
Est-ce déjà une île, est-ce encore la terre ? Giens est un lieu à part, plus vraiment ici, pas encore ailleurs. Voici le tour d’horizon de ses charmes.
Le village de Giens, un balcon sur l’Azur
Autrefois, les Grecs édifièrent à Giens un temple à Aristée, le dieu des vents, l’implorant ainsi de bénir leur navigation. Une brise douce baigne le village provençal de Giens, qui semble être dessiné pour les chasses au trésor, avec ses dizaines de calanques et de criques découpées dans la côte tortueuse, ses points de vue surplombant les îles d’or, et les ruines de son château médiéval.
J’ai passé un moment merveilleux sur la terrasse du Provençal, qui porte bien son nom : couleurs chaudes, or et blé, et une vue à se damner sur les calanques bordées de pins maritimes et les îles d’Hyères. De midi à dix-huit heures, c’est un salon de thé, où les sorbets et pâtisseries sont exquis ; le soir, c’est un restaurant gastronomique.
Giens compte deux ports, la Madrague et le Port du Niel, et ce dernier est le plus charmant des deux. C’est une petite calanque dans laquelle des bateaux de plaisance sont amarrés ; le sentier du littoral se fraie un passage dans la roche et promet des randonnées fabuleuses.
Entre les deux ports, la côte est sauvage, âpre et secrète, le bonheur des marcheurs et des chercheurs d’or. Un jour, en demi saison, je reviendrai à Giens faire la longue marche littorale qui mène d’un bout à l’autre de la presqu’île, le long des falaises et des grottes. Mais en attendant, je les ai découvertes depuis la mer…
La plus belle façon de découvrir Giens : en kayak avec La petite flotille
Les lecteurs réguliers d’Itinera Magica le savent, je suis une inconditionnelle du kayak. C’est pour moi la plus belle façon de découvrir un littoral, avec le privilège de l’accès maritime et la lenteur qui sied au dévoilement des mystères. Je me suis évidemment précipitée sur La petite flotille, qui propose des locations d’une ou plusieurs heures au départ du port de la Madrague ou du port du Niel. Et je n’ai pas regretté.
Le relief de la côte de Giens m’a fascinée. On dit toujours que la côte bretonne est fractale : si découpée, alambiquée, percée d’anses et de criques hérissées de rochers, que personne ne peut en calculer la longueur véritable. J’ai eu l’impression de découvrir à Giens une petite Bretagne, une côte noire et sublime, effilée comme une lame. On quitte le port de la Madrague en kayak, et on découvre plusieurs plages lovées à même la roche, comme la Calanque du Four à Chaux. Des îlots que les plaisanciers abordent à la rame ou à la voile, comme l’île de la Redonne ou l’île Longue, assurent le parfum d’aventure.
On franchit l’île Longue, et nous voici sur l’autre façade maritime, face aux hautes falaises de Giens dans le chœur des mouettes joyeuses, et le paysage se fait toujours plus sauvage. La houle était exceptionnellement forte ce jour-là, et je n’ai pu accéder à l’endroit dont je rêvais : les grottes de Giens. Quand la mer est paisible, on peut entrer à la nage ou en kayak dans ces profondes failles verticales où une lumière bleue pleut des anfractuosités. Le cœur de la falaise s’ouvre pour rameurs et nageurs seulement : aucun accès n’est possible depuis la terre.
Si le temps l’avait permis, j’aurais pu poursuivre jusqu’au port du Niel, et vivre cette petite épopée nautique jusqu’au bout. Faites-le pour moi, vous ne le regretterez pas : rien de mieux que le kayak pour changer les vacances en voyage.
Offre spéciale en ce moment via l’office du tourisme d’Hyères : 15 euros la demi-journée en kayak au départ de La Madrague avec La petite flotille. L’équipe est très sympathique, n’hésitez pas à leur demander conseil sur les itinéraires, les curiosités à ne pas manquer, et les petits secrets de Giens.
Guide des plages de la presqu’île de Giens, entre vent et idylle
Sur le tombolo Ouest, la mythique plage de l’Almanarre. Sur le tombolo Est, la Bergerie et la Badine. Selon le sens du vent, elles sont alternativement des lieux de baignade idyllique, ou des terrains de jeu hors pair pour les amoureux de la voile et de la glisse. Consultez la météo : savourer les plages de Giens, c’est jouer avec les vents, selon vos humeurs et vos envies. Le double tombolo est une bénédiction : même quand le vent souffle fort, une des deux faces est toujours protégée. Si vous rêvez d’eau transparente, de plages peu profondes aux fonds clairs, où on a pied assez loin pour galoper dans l’eau, jouer aux raquettes, ou permettre aux enfants de nager sans danger, choisissez le tombolo Ouest par vent d’Est, et vice versa.
Car Hyères est aussi un lieu légendaire du nautisme, une étape de la coupe du monde de voile, et le lieu d’entraînement permanent de l’équipe de France de planche à voile. Quand le vent se lève, la Méditerranée échauffée par les bourrasques mousse comme un océan, et on la voit se couvrir de voiles colorées. Kite surfs et planches à voile assurent un spectacle fabuleux aux amoureux du vent et des vagues.
Tombolo Ouest, l’Almanarre : pour la baignade, avancez-vous le plus loin possible sur le tombolo, en direction de la Madrague. L’Almanarre est caillouteuse au début du tombolo, mais idyllique en s’approchant de Giens. Les galets disparaissent, et laissent place à du sable blanc. La plage ressemble alors à celles de Porquerolles. C’est ma préférée à Hyères, sur le continent. C’est aussi la plage parfaite pour les couchers de soleil…
Bon à savoir : Certains appellent aussi improprement cette partie-là de la plage, au bout du tombolo, « plage de la Madrague ». En réalité, la plage de la Madrague est une petite crique à Giens, face à l’île de la Redonne. Il s’agit toujours de la plage de l’Almanarre, mais côté Madrague.
Quand le mistral souffle (vent d’Ouest), l’Almanarre se déchaîne. La baignade est alors impossible, mais c’est le paradis des kite surfs et planches à voile. Pour les afficionados, c’est sans aucun doute un des meilleurs spots de France, voire du monde.
Le seul restaurant est tout au début du tombolo : le Robinson. J’adore son atmosphère exotique, son toit en palmes et sa carte axée sur la mer. J’y ai plusieurs fois très bien mangé, à l’abri du vent, en admirant les sportifs lancés à toute allure sur l’eau.
Vous pouvez louer du matériel nautique à côté du Robinson, chez Funboard Center. Le reste de l’Almanarre est sauvage, dénué de tout aménagement jusqu’à la jonction avec Giens, au bout du tombolo, où vous trouverez une autre possibilité de location chez Spinout.
Tombolo Est, la Bergerie et la Badine : deux très jolies plages (qui ne sont en réalité qu’une même plage continue), parfaites pour les familles. Elles sont moins sauvages que l’Almanarre, mais plus riches en aménagements. Plusieurs hôtels, restaurants, écoles de voile, bars, etc, sont installés sur ces plages. Quand le mistral se déchaîne sur l’Almanarre, elles sont un excellent refuge.
Le vent n’est jamais aussi fort que de l’autre côté – jamais le vent d’Est ne pourra rivaliser avec le mistral en Provence ! –, et cela fait de la Bergerie et la Badine le spot idéal pour apprendre le paddle (que j’adore), la planche à voile, le kite surf, etc. Plusieurs prestataires proposent des locations et des cours. J’ai repéré la base nautique du Belambra Riviera Beachclub, sur la Badine, et Kif Kite, sur la Bergerie, mais la liste n’est pas exhaustive. En marchant le long de ces plages, vous trouverez forcément votre bonheur.
Au creux des tombolos : visite des salins des Pesquiers
Depuis la nuit des temps, l’histoire d’Hyères s’est écrite dans le sel. A l’est de la ville, les vieux salins produisent l’or blanc depuis l’Antiquité, et déjà les Grecs avaient compris le potentiel de ce site exceptionnel. Les salins des Pesquiers, situés entre les deux « bras » des tombolos de Giens, datent eux du 19e siècle. C’est à eux qu’on doit les montagnes blanches qui luisent sur la presqu’île de Giens, et le système complexe de canaux et de bassins qui s’enroule sur plus de dix kilomètres entre les deux tombolos. La production a cessé en 1995, mais les salins, repris par le Conservatoire du littoral, sont aujourd’hui une réserve naturelle et notamment ornithologique d’exception, une sorte de « petite Camargue » sur la côte d’Azur.
Près de quatre-vingt espèces d’oiseaux y séjournent, chacun choisissant sa saison. Certains nichent ici au printemps et à l’été, d’autres, migrateurs, viennent s’abriter des rigueurs de l’hiver nordique sur la Côte d’Azur – comme le faisaient autrefois les riches hivernants, qui établissaient leurs quartiers d’hiver parmi les orangers d’Hyères. Au cours de ma visite, je verrai mouettes aux pattes rouges et goélands aux pattes jaunes, de majestueux hérons et aigrettes, des nuées d’étourneaux, des chevaliers guignette et des avocettes aux grandes pattes, des coulis cendrés au long bec d’ibis, et deux espèces particulièrement emblématiques : le tadorne et le flamant rose. Le tadorne est un canard blanc et rouge, qu’on nomme aussi « canard lapin » car il niche dans les garennes désertées afin de se mettre à l’abri des prédateurs. Le flamant rose, que la Camargue m’a fait aimer, est le géant coloré des marécages, dont le bec filtre l’eau à la recherche des artémias (crevettes) qui lui donnent sa couleur, et qui mesure 1m60 pour … 3 kilos 500. Difficile d’imaginer une telle légéreté quand on les voit prendre leur envol avec effort, courant sur l’eau avec leurs pattes immenses, comme des avions au décollage.
La visite des salins des Pesquiers avec une passionnée des oiseaux, membre de la LPO, est un beau moment d’immersion au sein des marais, durant laquelle j’apprendrai des milliers de choses. Saviez-vous qu’on a trouvé des oies à plus de 11 000 mètres d’altitude ? Que le faucon pèlerin piquait à 389 km/h ? Ce que les flamants roses et les baleines ont en commun ?
Pour devenir incollable, c’est par ici : réservation auprès de l’office du tourisme. 5 euros par personne, 10 personnes maximum. Réservation auprès de l’office du tourisme impérative. Prévoyez crème solaire, produit anti-moustique et chaussures fermées.
Bon à savoir : l’entrée se fait uniquement sur le tombolo Est, au lieu-dit La Capte. Vous repérerez un grand portail rouge et les bâtiments des salines. Ne faites pas comme moi, ne vous fiez pas à Google, qui vous enverra au mauvais endroit…
A suivre sur Itinera Magica : Hyères, la nuit. Je vous révèlerai la version nocturne de la belle aux palmiers. Pour plus d’articles de blog sur la Provence et la Côte d’Azur, n’hésitez pas à vous abonner à la newsletter !
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le 24 août, 2016 à 20 h 51 min a dit :
wouah bravo article très complet
j adore tes photos
je ne connais pas du tout le coin
j en sais bcp plus maintenant !
le 26 août, 2016 à 18 h 39 min a dit :
Merci beaucoup Tania, c’est super gentil ! J’espère que tu auras l’occasion de découvrir ce coin là de la côte d’azur, que j’adore !
le 26 août, 2016 à 19 h 38 min a dit :
Je ne connaissais pas ces facettes fabuleuses de la presqu’île d’Hyères et suis absolument conquise. Merci pour les photos, magnifiques, les recommandations, à la fois précises et tentantes. Pourquoi aller au bout du monde quand nos rivages sont si enchanteurs ? Bravo à Itinera magica de les mettre en scène avant tant de talent !
le 26 août, 2016 à 19 h 57 min a dit :
Merci beaucoup pour ce commentaire adorable ! Je suis très heureuse que cet article sache vous toucher, et bien d’accord – la presqu’île d’Hyères a des accents exotiques qui évoquent les bouts du monde… A découvrir !
le 31 août, 2016 à 11 h 02 min a dit :
Ta plume, encore une fois, apporte toute la magie nécessaire à l’interprétation des photos. Me voilà chasseuse de trésors, championne de kite surf et éventuellement spéléologue marin \o/
J’adore, j’adore te lire, même les détails pratiques deviennent intéressant (je veux faire le tour en kayaaak!)
Pour les photos :
– “Plage de l’Almanarre un jour de mistral” tu sais quoi j’aime les vues sportives, celle là ne fait pas exception. On dirait une nuée de papillon autour d’un point d’eau, j’adore !
– “Les deux tombolos et Giens” que j’aime surtout pour son format pano, et pour le respect parfait de la règle des tiers qui en fait une bonne photo 🙂
– ” Le charme des rues de Giens” parce que tu y arrives toujours, me faire aimer des photos que d’habitude je déteste. J’adore l’ambiance estivale de celle-ci!
– “Quel est ce livre posé sur le sable de Hyères ? ” je te l’ai déjà dit sur instagram, j’adore cette photo, ce qu’elle représente, la lumière, les couleurs, la compo, le sujet. Bravo, belle mise en scène!
– “Kite surf sur l’Almanarre” : la palme d’or de cet article. Belle vue sportive, une netteté parfaite, le moment est magnifiquement bien saisi. Même si c’est ma préférée, j’ai un reproche : j’aurais aimé voir la voile du sujet principal, comme sur la suivante (mais je sais, il faut choisir entre vue serrée de l’action, et vue éloignée de la scène, ce n’est pas de ta faute).
– “Vieux bâtiments des salins” ma deuxième préférée : compo, reflets, couleurs. J’aime particulièrement le cadre naturel créé par la végétation à gauche 🙂
– “Flamants rose au soleil couchant. ” magnifique lumière ! Cependant, dans le monde d’Alexandra… l’horizon penche un peu 😉
Je t’embrasse, à très vite!
le 31 août, 2016 à 19 h 59 min a dit :
Oh non, encore un horizon qui penche ! Je m’étais dit, cette fois, c’est la bonne, Marion verra que mon univers est recentré, recadré, d’équerre, mais apparemment j’ai une araignée au plafond et ne peux tenir droit sur mes jambes 😉 (non et puis sérieusement, dans les roseaux, il ne se voit pas; l’horizon, il faut un regard d’aigle ou de milan de Mongolie pour le décerner !) Tu as raison bien sûr, merci, la quête à l’article horizon 100% nickel continue, un jour je vaincrai cette pulsion du vertige !
(Tiens, tu ne me l’as pas dit, mais j’ai un autre horizon de traviole, la photo “Paysage d’aventures”… décidemment).
Merci beaucoup pour tes commentaires qui me font vraiment plaisir, pour le kayak OUI OUI OUI, un jour il faut qu’on se fasse une sortie en kayak ensemble, c’est ma grande obsession et je sais que toi, forte de l’expérience du Svalbard, tu es déesse en la matière… les calanques de Cassis, le cap Taillat, les grottes de Giens, mais aussi tous les lacs de nos jolies montagnes drômoises et iséroises, il doit bien y avoir de jolies sorties à faire dans le coin !
Totalement d’accord avec toi pour la voile, ça me frustrait aussi, mais c’est dur de faire un choix… comme la voile est très haut au dessus, le sportif n’est plus qu’un détail, et on ne voit plus la complexité du mouvement !
Merci pour la photo de l’île au trésor, j’ai un peu galéré à la faire (mon sac à dos servait de trépied, et j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois car il s’écroulait en plein milieu), mais j’aime beaucoup celle-ci, ce qu’elle symbolise, la lumière, je suis très heureuse qu’elle te plaise car c’est ma préférée !
Merci pour tes commentaires qui me font toujours avancer <3
le 26 octobre, 2016 à 19 h 35 min a dit :
Ce qui est fou c’est que je n’ai jamais pris le temps de visiter Giens alors que je suis allée plusieurs fois à Porquerolles ! La prochaine fois, je m’arrêterai avant la tour fondue !
le 26 octobre, 2016 à 22 h 28 min a dit :
Je te comprends, j’ai fait pareil plusieurs fois ! La prochaine fois 🙂
le 12 décembre, 2016 à 19 h 41 min a dit :
Bonjour,
Moi aussi j’aime beaucoup la presqu’île de Giens à Hyères, on y va souvent tous les hivers en camping car. L’an dernier on a été à Porquerolles, une île où l’on aime souvent aller se ressourcer, aux eaux translucides. Un vrai petit Paradis, mais malheureusement envahi de touristes l’été ! Voici le lien :
http://photosvillages.canalblog.com/archives/2016/11/18/34582291.html
Je suis contente que votre site remarche, donc tout va bien !
A bientôt sur mon site de la Provence et celui de nos voyages dans le Monde.
Martine
le 12 décembre, 2016 à 19 h 54 min a dit :
Merci beaucoup Martine, oui je suis très soulagée que le bug soit réparé ! Je vais tout de suite voir votre site, j’adore les photos de cette région chère à mon coeur – l’hiver est plus doux à Giens, vous avez bien raison ! A bientôt !
le 23 juillet, 2020 à 14 h 01 min a dit :
J’y passe la première semaine d’août. Il y a beaucoup de monde l’été mais heureusement je serai à Bélambra !
le 30 juillet, 2020 à 21 h 50 min a dit :
Le Belambra est super 🙂