La révolte des derniers Hawaïens-
« Hawaï » : peu de noms ont une telle puissance évocatrice que celui de cet archipel perdu au cœur de l’océan Pacifique, devenu synonyme de vagues incroyables, d’ukulélés fleuris et d’été qui ne finit jamais. Sur l’anse dorée de Waikiki, c’est ce paradis polynésien fantasmé depuis plus d’un siècle par la culture pop que les voyageurs viennent rechercher. Quand le soir tombe, les terrasses des grands hôtels se couvrent de danseuses de hula, au cou chargé de lei, ces colliers de fleurs roses et blanches dont on se voit revêtit dès l’atterrissage à Honolulu. A l’ombre d’un immense banyan, la statue de Duke Kahanamoku ouvre grand ses bras, célébrant l’illustre surfeur hawaïen né en 1890, qui a fait connaître à Hollywood le sport ancestral de son peuple de navigateurs.
Mais où sont ces Hawaïens, dont la culture unique au monde aimante des touristes venus de partout ? A Waikiki, on cherchera en vain les visages des descendants de cette antique nation, qui a vécu préservée des incursions occidentales pendant plus de mille ans, jusqu’à l’arrivée du capitaine Cook en 1778. Les statistiques sont implacables : les Hawaïens de souche ne représentent plus que 10% de la population, contre 23% de blancs occidentaux et 39% d’asiatiques.
Au cœur du chaudron
La démographie semble obéir à la géologie – les mouvements tectoniques rapprochent chaque année de quelques centimètres Hawaï du Japon, le long de la plus grande et la plus ancienne chaîne volcanique du globe, un chapelet de cônes immenses que les profondeurs dérobent à nos regards, et dont les huit îles principales qui forment l’archipel d’Hawaï ne sont que la partie immergée.
Séparés de la côte californienne par près de quatre mille kilomètres d’océan, ces confettis de lave au beau milieu du Pacifique sont les îlots les plus isolés au monde, l’extrême pointe nord de ce triangle polynésien formé par la Nouvelle-Zélande, les Samoa, l’île de Pâques et Tahiti. Etendard de la culture polynésienne qui continue de vivre à Hawaï, le drapeau officieux unissant les peuples de l’arc pacifique est une constellation d’étoiles rouges symbolisant ces îles et ces atolls, qui marque d’un sceau d’or l’île légendaire d’Hawaiki, berceau mythique de tous les Polynésiens et dont tous les bateaux seraient partis.
Il faut imaginer les connaissances astronomiques de ces navigateurs qui traversèrent le Pacifique à la voile, parcourant plusieurs milliers de kilomètres en suivant les étoiles, et arrivèrent autour du huitième siècle de notre ère sur ces îles noires et ardentes, à la terre ravagée par les éruptions volcaniques et presque nue, car trop loin de tout pour que les vents et les vagues y charrient des graines. Ce sont les navires arrivés de Polynésie qui ont planté le taro, la noix de coco, la banane et l’arbre à pain, et toutes ces fleurs qui donnent à Hawaï ses airs de jardin enchanté : les premiers Hawaïens ont su planter l’éden à même la lave.
La performance n’en est que plus fascinante, quand on songe à la violence des tempêtes qui agitent le Pacifique nord, et à la hauteur des vagues qu’ont dû affronter les frêles hokule’a, les pirogues à balancier que l’on peut admirer sur le site historique de Pu’uhonua. Seule terre émergée parmi d’immenses étendues d’eau profonde, Hawaï est au cœur du chaudron, et les vagues qui déferlent en hiver sur ses côtes battent tous les records, comme Jaws, la célèbre « mâchoire » pouvant dépasser les vingt-cinq mètres, qui bat les falaises de l’île de Maui et attire les grands surfeurs du monde entier.
Le surf est l’invention hawaïenne qui a su conquérir le globe, et au bord de la plage de Waimea, sur la célèbre côte nord d’Oahu, lieu de pèlerinage incontournable pour les mordus de la discipline, un monument rend hommage à l’un de ses plus grands noms, Eddie Aikau. Ce maître-nageur sauveteur hawaïen a sauvé plus de cinq cent personnes des rouleaux de Waimea, et popularisé le surf de très grosses vagues – aujourd’hui encore, Quiksilver organise une compétition en son honneur dans la baie qui fut sienne, lorsque les vagues dépassent une hauteur de quinze mètres. Eddie Aikau est mort à trente et un ans, en 1978, dans une expédition visant à retracer les quatre mille kilomètres parcourus par les anciens navigateurs polynésiens, pour relier Hawaï et Tahiti. Le bateau s’abîma peu après son départ ; parti chercher de l’aide à la rame sur sa planche de surf, Aikau ne fut jamais retrouvé. Sa mort en mer, en quête des exploits de ses ancêtres, est symptomatique de cette soif d’origines qui fait battre le cœur de la renaissance hawaïenne depuis les années 1970, et lutte pour restaurer l’héritage de cette culture millénaire que la diminution continue du nombre d’Hawaïens de souche met en péril.
Un génocide accidentel
A l’arrivée de Cook, en 1778, quatre cent mille kanaka maoli – Hawaïens – peuplent l’archipel. En 1819, au moment où l’ancienne religion est abolie et le christianisme triomphe, ils ne sont déjà plus que deux cent mille. Car s’il n’y a jamais eu de politique d’extermination menée envers les Hawaïens, et qu’on a épargné aux îles ces raids sanglants et ces déportations massives d’indigènes qui ont rythmé la conquête de l’ouest américain, c’est par un phénomène bien plus sournois que les Hawaïens sont décimés, une sorte de « génocide accidentel », par les maladies venues d’ailleurs, sur ces terres jusqu’alors protégées par leur extrême insularité. La tuberculose et les maladies vénériennes font des ravages, puis l’immigration chinoise apporte la lèpre, à laquelle les Hawaïens sont les plus sensibles, et l’île de Molokai devient ce mouroir sous le soleil où l’on exile les condamnés.
Comme un stigmate de cette relégation, ce sont sur les petites îles périphériques que l’on trouve aujourd’hui les derniers Hawaïens, sur Molokai, l’île aux falaises vertigineuses, sur Ni’ihau, couverte de bétail, île pâturage que n’habitent que cent ou deux-cent kanaka, ou encore sur Kahoʻolawe, la plus petite des huit îles hawaïennes principales, minuscule morceau de littoral âpre et désert, utilisée pendant des décennies comme site d’entraînement par la marine américaine, et rendue à l’état d’Hawai’i en 1994 – seuls les Hawaïens de souche ont le droit de s’y rendre, dans le cadre de pratiques religieuses et culturelles. Selon Elizabeth Kapu’uwailani, auteur du poignant documentaire Then there were none sur la disparition des Hawaïens, il n’en resterait plus que cinq mille aujourd’hui. Ces visages d’un brun lumineux, encadrés de cheveux noirs ondulés, aux traits si caractéristiques de ce peuple polynésien qui traversait les océans en pirogue et chérissait les volcans, disparaissent peu à peu.
C’est sur la petite île de Ni’ihau qu’est né l’un des plus grands noms de la culture hawaïenne, Israël Kamakawiwoʻole, dit Iz, rendu célèbre par son interprétation d’Over the rainbow à l’ukulélé. En quelques albums, Iz s’est fait le porte-parole des Hawaïens qu’on a dépossédés de leur aina, la terre de leurs ancêtres, chantant la mémoire de son peuple et l’espoir de le voir accéder un jour à l’indépendance. Sa mort brutale à l’âge de trente-huit ans, en 1997, brise le cœur de tout l’archipel, et ce sont dix mille personnes qui suivront son cercueil lors de funérailles nationales. Tué par son obésité morbide – il pesait près de quatre-cent kilos au moment de son arrêt respiratoire –, tout comme ses parents, sa sœur et son frère Skippy, Iz fut victime du métabolisme des peuples polynésiens, accoutumé depuis des siècles à la grande frugalité, et qui ne tolère pas le régime alimentaire américain.
L’obésité, dernier avatar de ce génocide accidentel du monde occidental envers les premiers Hawaïens, explose parmi les derniers descendants. On peut ajouter à cela la malédiction de la drogue, qui décime les populations les plus fragiles de l’archipel. Si les choses se sont améliorées depuis le début des années 2000, où la méthamphétamine, dite crystal meth ou ice, causait de tels ravages que le procureur fédéral avait lancé un appel à l’aide au gouvernement, se disant « à genoux » pendant qu’Hawaï était « en train d’être tué par la drogue », la consommation de méthamphétamine dans l’archipel reste toujours largement supérieure à la moyenne nationale, et les visages fantomatiques des junkies de Hilo sont un témoignage poignant de l’addiction qui ronge les kanaka.
La déesse des volcans
Iz, l’enfant de Ni’ihau qui ne parlait pas l’anglais classique, seulement l’hawaïen et le pidgin (anglais créole façonné par les Hawaïens), était devenu la voix de ce peuple dont les droits ont été rongés peu à peu tout au long du dix-neuvième siècle, jusqu’en 1893, lorsque les Américains propriétaires de grandes plantations, businessmen et soldats de Pearl Harbour fomentent un coup d’état contre la dernière reine d’Hawaï, Lili’uokalani. Contrainte à un humiliant procès dans la salle même de son trône, enfermée durant neuf mois dans une chambre de son palais, Io’lani, elle se voit forcée d’abdiquer et d’assister, impuissante, à l’annexion unilatérale d’Hawaï par les Etats-Unis en 1898, que jamais aucun traité international n’a ratifié. Les mouvements indépendantistes hawaïens continuent de dénoncer le coup d’état et l’annexion.
Le souverainisme vivace d’Hawaï surprend le visiteur dans des lieux inattendus, comme sur ce panneau surplombant les cascades de Wailua, sur l’île de Kauai, qui proclame « Ku’e Amerika ! », « rejette l’Amérique ! », et explique : « Ce slogan exprime notre colère envers le gouvernement américain qui occupe illégalement Hawaï depuis 1893. Nous n’avons jamais approuvé cette occupation et ne l’accepterons jamais. Nous demandons la pleine restauration de notre souveraineté et de nos droits. Profitez de votre séjour à Hawaï, et revenez quand notre indépendance sera restaurée ! Les Hawaïens ». Si le bien-fondé de leurs revendications est historiquement incontestable, l’hécatombe hawaïenne et la démographie en leur défaveur rendent l’espoir d’un l’accession à l’indépendance utopique. En 2000, des juristes appartenant au mouvement indépendantiste Hawaiian Kingdom ont porté l’affaire de la violation de souveraineté devant la Cour permanente d’arbitrage de La Haye – mais les Etats-Unis ayant refusé de comparaître, la cour s’est déclarée incapable de statufier sur l’annexion de 1898.
Les Hawaïens accèdent malgré tout à une plus grande reconnaissance. Le mouvement Nation of Hawai’i, mené par un descendant du roi Kamehameha, a obtenu la rétrocession d’un certain nombre de terres au profit des premiers habitants. Peu à peu, ils reconquièrent la plus grande et la plus symbolique des îles hawaïennes, celle où vivaient les rois et d’où émanait la puissance politique, celle qui a donné son nom à l’archipel : Hawaï. Dite aussi « the Big Island », elle gagne chaque année sur l’océan grâce aux coulées de lave du volcan Kilauea, où elles se jettent dans des explosions d’écume brûlante.
Cette île sacrée, foyer de la déesse des volcans, Pele, semble devenue le cœur de la renaissance hawaïenne. Pour un vrai Hawaïen, voir sa maison détruite par les éruptions, c’est être béni par la déesse, et sans doute faut-il être imprégné de cette foi pour accepter de vivre sur Hawaï, île incandescente où villes et routes peuvent être englouties par des flots de magma du jour au lendemain, créant des paysages lunaires à perte de vue, immenses étendues de roche noire qui met plusieurs dizaines d’années à refroidir jusqu’au cœur, où les laves incessantes du Kilauea grignotent toujours plus avant les terres habitables, et plonge toute une partie de l’île sous une cloche de vog, brouillard volcanique qui étouffe les personnes sensibles et colore de souffre les levers et couchers de soleil.
On sait qu’un jour, le monstrueux bouclier du plus grand des volcans, le Mauna Loa, sautera et submergera l’île sous le feu d’une éruption inouïe. Ce sont majoritairement des Hawaïens qui travaillent au Hawaii Volcanoes National Park, et initient les visiteurs à la superbe mythologie hawaïenne, histoire d’une lutte perpétuelle entre les ténèbres de la nuit primordiale, le soleil, l’océan et le feu du sol, au bord du cratère bouillonnant d’Halemaumau, dont la lumière et les fumées infernales sont visibles à des kilomètres dans l’obscurité.
Une mémoire prodigieuse
Ce sont les Hawaïens qui ont repris possession d’un des lieux les plus sacrés de l’archipel, le heiau (temple) de Pu’ukohola, où le plus grand roi hawaïen, Kamehameha, a tué et sacrifié son cousin invité à l’inauguration, afin de devenir le premier maître unique de toutes les îles. Symbole de la monarchie hawaïenne, le roi Kamehameha figure parmi les statues de l’United States Capitol de Washington depuis 1969, et on peut aussi l’admirer à Pu’ukohola, avec son casque surmonté d’une crête de plumes, sa cape rouge et or, et ses armes rituelles, massues pour tuer d’un coup violent derrière la tête, arceaux surmontés de dents de requins pour trancher la gorge, poings de combat avec les mêmes artefacts tranchants. Les murs épais des deux temples dressés sur la colline de Pu’ukohola sont interdits à tout haole – non natif de ces terres – et ne sont pénétrés par les Hawaïens que lors des cérémonies rituelles. Sur un autel en bois, on aperçoit des offrandes à Ku, le dieu de la guerre, mais ce ne sont plus que fleurs et fruits, et non des chairs humaines comme autrefois.
Car telle est l’ambigüité du rapport des Hawaïens aux Occidentaux : l’ancienne religion hawaïenne, régie depuis le quatorzième siècle par le kapu ou tabou, organisait la vie selon des principes d’une extrême sévérité, et toute transgression – comme par exemple croiser l’ombre portée par le roi – était passible de mort. Tout porte à croire que les Hawaïens ont accueilli avec joie certains missionnaires pétris d’humanité, comme le père Damien, qui sacrifiaient leur vie pour moissonner les âmes, combattaient la lèpre et l’ignorance, luttaient contre le kapu, et propageaient l’écriture et la connaissance. C’est le fils de Kamehameha lui-même, Liholiho, qui a en 1819 aboli le kapu. Nombre d’Hawaïens ont reconnu en Jésus le sauveur qui les délivrerait de la brutalité de l’ordre ancien, comme James Kekela, né en 1824 sur Oahu, ordonné révérend en 1853 et parti en mission lutter contre le cannibalisme aux Marquises – les vieilles tombes du cimetière de la mission, dans le cœur d’Honolulu, rendent hommage à ces destinées rares.
Aujourd’hui encore, nombre d’Hawaïens revendiquent profondément leur christianisme. Dans ces territoires à la marge, friches abandonnées sur les flancs du volcan, petits villages boueux aux airs de Far Ouest branlant, pullulent les espérances les plus débridées; parmi toutes les églises d’obédiences diverses qui s’affrontent à renfort de panneaux publicitaires, Latter Day Saints (mormons), témoins de Jéhovah, scientologues et autres adventistes, on trouve nombre de petites églises hawaïennes. Qui plus que les kanaka ont besoin d’entendre que les premiers seront les derniers, eux à qui les statistiques officielles du gouvernement américain font battre le record de l’archipel en termes de pauvreté et de taux d’emprisonnement ? Dans les églises hawaïennes, des femmes et des hommes aux longs cheveux noirs chantent dans la langue originelle du pays, cet idiome polynésien dont l’alphabet compte treize caractères, et où les voyelles semblent cascader à l’infini.
Avant l’écriture, les anciens Hawaïens apprenaient par cœur des litanies remontant le fil du temps jusqu’à sa nuit, chants de navigation menant les bateaux des Samoa à Tahiti, puis de Tahiti à Hawaï, généalogies des hommes et des dieux, histoire des raz de marée, des éruptions et des massacres, secrets déposés d’oreille à oreille. Quand les missionnaires leur apprirent à lire, ils furent stupéfaits par leur mémoire prodigieuse : ces gens rompus à porter la geste des siècles sur leurs épaules surent connaître par cœur des pans entiers de la Bible en un rien de temps.
Le dernier roi de l’archipel, David Kalakaua, roi chrétien, progressiste, et pétri de la nécessité d’une renaissance hawaïenne, a recueilli l’histoire et la mythologie de son peuple, et l’a rédigée en anglais pour la diffuser dans le monde. Il a raconté les mystères grandioses de la cosmogonie hawaïenne, tout en soulignant les étranges analogies avec la Bible – la lumière jaillie de Po, la nuit primordiale, révérée déesse du chaos, la trinité bâtisseuse, Kane, Ku et Loho, l’homme et la femme modelés de glaise, la révolte des anges et le Lucifer hawaïen, Kanaloa, l’épisode de l’arche et du déluge. Il fut le premier monarque à accomplir un tour du globe en bateau, afin de faire connaître et estimer la culture hawaïenne, et fut reçu par toutes les grandes puissances de la fin du dix-neuvième siècle. Dans le centre historique d’Honolulu, on peut aujourd’hui visiter Io’lani, le somptueux palais qu’il a fait édifier pour faire accéder son royaume océanique au rang des pays qu’il convient de respecter – peine perdue. Deux ans après sa mort, en 1893, c’est là-même que sa sœur Lili’uokalani fut séquestrée et contrainte à l’abdication, et Io’lani est devenu le mausolée mélancolique de la souveraineté hawaïenne.
Signe funeste du déclin du peuple natif de l’archipel, plus aucun Hawaïen de souche ne participe depuis 2010 aux championnats du monde de surf, là où nombre de kanaka maoli s’étaient illustrés depuis des décennies dans ce sport inventé par leurs ancêtres et profondément imprégné de leur culture, de ce sentiment de communion avec l’océan au bord duquel ils ont grandi. David Kalakaua écrivait à propos de son peuple, les kama’aina, enfants de la terre : « Ils sombrent peu à peu sous le poids des contraintes et des fardeaux qui les accablent, et à terme, ils succomberont à ces conditions politiques et économiques étrangères à leur nature et toxiques à leur sang. Année après année, les empreintes de leurs pas s’effacent sur le sable de leurs littoraux abrités par les récifs coralliens, et sous l’ombre des palmiers, le son de leurs chants naïfs s’assourdit, jusqu’au jour où leurs voix se tairont pour toujours.» Les derniers Hawaïens se battent pour faire mentir la sinistre prophétie, et célébrer plutôt cet autre mot de Kalakaua, devenu devise de l’état d’Hawaï : Ua mau ke ea o ka ‘aina i ka pono, « la vie de notre terre se perpétue dans la justice ».
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le 26 avril, 2016 à 13 h 09 min a dit :
Wow, les paysages de rêve ! ♥
le 26 avril, 2016 à 13 h 35 min a dit :
Hawaï, la terre promise ! 😉
le 22 octobre, 2016 à 20 h 09 min a dit :
Un grand merci pour cet article de fond qui m’a permis de découvrir et redécouvrir des faits de l’histoire hawaïenne que j’ignorais ou avait un peu oublié depuis mon séjour là-bas.
Je quitte cette page mélancolique, je crois que j’ai laissé un morceau de mon coeur sur Big Island et Maui.
Merci !
le 26 octobre, 2016 à 21 h 36 min a dit :
Merci beaucoup pour ce commentaire qui me touche, je suis très heureuse de savoir que ce long article a su te toucher et t’intéresser ! Merci beaucoup pour ta visite. Je file découvrir ton blog !
le 5 janvier, 2017 à 11 h 47 min a dit :
[…] la masse des jolies photos de plage. (Il y en a quand même quelques uns : regardez par exemple mon article sur le sort des derniers Hawaïens, sur l’envers de la médaille en Guadeloupe, ou ma réflexion sur Abu Dhabi, un article où […]
le 30 mars, 2017 à 12 h 44 min a dit :
[…] l’éternité capturée sur Terre, m’a toujours hypnotisée. Je rêve de retourner à Hawaï, le lieu qui m’a le plus marquée à ce jour. De découvrir les Samoa, les Iles Cook, le […]
le 26 février, 2018 à 22 h 09 min a dit :
Contente d’être tombée sur ce billet en lisant un de tes derniers articles sur tes recommandations de livres de voyage. Je ne connaissais pas du tout l’histoire d’Hawaï qui, paradoxalement, est un endroit que je rêve de découvrir. C’est triste d’assister à une telle crise identitaire. Malgré tout, les paysages restent à couper le souffle. On se croirait parfois dans Jurassic Park !
le 1 mars, 2018 à 19 h 51 min a dit :
Merci beaucoup, Vanessa, je suis heureuse que cet article t’intéresse. Merci !