Nice, ma plus belle ville du monde-
Nice a été mon coup de foudre, mon éblouissement suprême. Cette ville qui concentre tout ce que j’aime est pour moi la plus belle du monde, et je n’ai jamais autant eu envie de vivre quelque part qu’à Nice. Pour clore ce beau mois de février, mois de l’amour, laissez-moi vous proposer des promenades romantiques à « Nissa la Bella », de belles adresses et des expériences ensoleillées, pour goûter au meilleur de la baie des Anges. Que voir à Nice en un séjour en amoureux ? Partons ensemble pour la perle de la Côte d’Azur.
Que voir à Nice ? La mer, les Alpes, les fleurs
Nice, c’est le mariage divin des Alpes et de la mer. Nice la radieuse, l’azurée, est étonnamment escarpée et montagnarde. L’alliance des deux est presque surréaliste, comme un tableau fantastique réalisé par un peintre qui n’aurait pas su choisir et qui aurait voulu serrer toutes les beautés du monde dans un cadre étroit. Depuis la colline du Château, je vois au nord les sommets enneigés des Alpes si proches, les immenses visages blafards des grandes pentes gelées, et au sud la Méditerranée chaude, miroitante, où le soleil décuple toutes les nuances de bleu.
Et il y a les couleurs, tous les tubes de gouache du peintre trop enthousiaste venus éclater sur la toile. Nice est une efflorescence, une perpétuelle explosion chatoyante. Je ne me lasse pas des couleurs du marché aux fleurs sur le cours Saleya, des couleurs des façades du vieux Nice baroque – jaune, orange, rose, rouge –, des couleurs des jardins. Les bougainvilliers sont en fleur au mois de décembre, les palmiers caressent les collines. L’hiver semble ne pas exister ici.
On dit que c’est le meilleur climat du monde, un monde où la vie revêt une douceur incroyable. Je viens de Provence, la Provence historique, rhodanienne, et quelque chose me frappe aussitôt ici : il n’y a pas de vent. Le mistral qui hurle sur ma belle Provence ne vient jamais mordre les flancs de Nice, toute barricadée d’Alpes, protégée par ses sommets. Nous sommes à des latitudes italiennes, baignés de Méditerranée. Je viens à Nice fin décembre, je reviens en février. Je suis en robe, bras nus, lunettes de soleil vissés sur la tête. Un tel soleil est presque insultant pour les parisiens. C’est un pays sans hiver, mais l’été n’est pas étouffant. La fraîcheur descend des Alpes et monte de la mer. Ici on ne subit pas la fournaise brûlante que connaissent les autres pays sans frimas, l’Andalousie, le Maroc ou la Grèce. Nice reste douce. Rien n’abîme les fleurs, ni le gel ni la canicule. Le paradis existe, c’est Nice.
Jusqu’en 1860, Nice n’était pas française, et je me dis que la dernière conquête fut la plus belle. Nice fut savoyarde, et porte en souvenir l’opulence de son baroque. Nice fut italienne, une des seules villes de France à posséder une « place Garibaldi », comme toutes les villes transalpines. Ses couleurs, ses églises sur les collines, me rappellent mes voyages en Italie. Mais avant tout, Nice fut et demeure nissarde. Cette ville tient à son identité fière et puissante, à sa singularité. La cuisine nissarde ne ressemble à aucune autre – moi qui suis provençale, je ne reconnais rien ou presque, tant les spécialités sont spécifiques et propres à la ville. Et la langue est elle aussi un bastion de singularité : le nissard, c’est une langue appartenant à la famille du provençal, mais ce n’est pas du tout le provençal mistralien d’Arles ou Avignon. C’est la langue qu’entonnent en cœur les supporters avant les matchs, quand ils chantent fièrement « Nissa la bella ».
Cette ville est incroyablement belle, mais elle est bien plus qu’une station balnéaire chic. C’est la 5e ville française, avec plus de 500 000 habitants. C’est une vraie ville, avec 14 musées, dont les plus célèbres sont sans doute le MAMAC, le Musée Chagall et le Musée Matisse, d’innombrables salles de spectacle, des écoles et des universités.
J’ai toujours été une Don Juan des villes. Je m’entiche d’une ville, je lui dis qu’elle est belle, je la célèbre en mots et en photos, et puis je repars le cœur léger vers d’autres horizons. Mais cette fois, je crois que je suis vraiment amoureuse. J’ai rêvé de vivre à Los Angeles, il y a quelques années, j’ai sérieusement imaginé mon déménagement en Californie, et puis j’ai renoncé, car ce n’était pas la France, et qu’elle me manquerait beaucoup trop. Je rêvais de cette douceur éternelle, de ces hivers blonds et fleuris, de cette dolce vita exaltante et colorée. Mais soudain je me dis que j’ai la réponse. Ma Californie à moi, elle est ici. Est-ce vraiment un hasard si la baie de Nice s’appelle « baie des Anges » ? J’y vois un signe et mon cœur bat plus fort. Je m’y vois. Et si j’allais habiter à Nice ?
Je crois que si je vivais ici le virus du voyage serait moins lancinant dans mon cœur. Nice m’apaise car elle a tout ce que j’aime le plus au monde : la mer et les Alpes, la France et la Méditerranée, la culture du sud, les couleurs, les fleurs, la joie de vivre. Une voix résonne dans ma tête : « Pourquoi aller plus loin, pourquoi chercher encore, c’est ici le paradis ? »
Mais après ces envolées lyriques, peut-être faut-il que je vous raconte un peu mieux. Et si vous veniez en amoureux pour un long week-end à Nice ? En ce mois de février qui est le mois de l’amour, si c’était votre cadeau de St Valentin ? Nice est une ville follement romantique, c’est peut-être la plus belle ville du monde à mes yeux. Voilà quelques suggestions de choses à voir, d’expériences à vivre, de bonnes adresses où manger et dormir, à Nissa la bella.
Que voir à Nice ? La Colline du Château
Cette vue sur la Baie des Anges est une des plus belles du monde. Si vous n’avez qu’une heure à passer à Nice, montez à la Colline du Château, il faut voir cela. Côté pile, la promenade des Anglais, le vieux Nice, la lumière qui inonde tout. Côté face, le vieux port Lympia, les collines couvertes de folies architecturales, les Alpes au loin, blanchies par l’hiver, étincelantes. Vous êtes dans un jardin de cactus et de cascades, et Nice s’étale comme un grand parterre de fleurs à vos pieds. En plein jour ou au coucher du soleil, c’est merveilleux.
Si vous redescendez côté Alpes, vous tomberez sur plusieurs cimetières extraordinaires : Nice est une ville si belle qu’on ne veut jamais la quitter vivant, alors ses cimetières sont remplis d’artistes, de poètes, de peintres, de sculpteurs, nés ailleurs et venus mourir ici sous des tombes à la hauteur de leur génie. Plusieurs sculpteurs couronnés du Prix de Rome se sont illustrés dans ces cimetières qui ressemblent à des galeries d’art.
Que voir à Nice ? Le vieux Nice baroque
C’est un quartier emblématique qui vous rappellera la Sicile ou la Toscane, avec ses rues étroites, ses façades multicolores – ocre, rouge, or et rose –, ses cordes tendues d’une fenêtre à l’autre pour que sèche le linge, ses églises rococo surchargées et ses saints nichés en embuscade au creux d’une dorure. Je me sens partie en vacances bien plus au sud, quelque part au bord de la mer ionienne, où on mange des glaces aussi exubérantes que les maisons baroques et où le soleil patine les larmes de la Vierge consolante. J’aurais presque envie de pizza et spaghetti, mais ce serait dommage : le vieux Nice, c’est l’endroit idéal pour goûter la cuisine nissarde.
Goûter la cuisine nissarde : A’Buteghinn’a
La cuisine de Nice, ce n’est ni celle de la Provence, ni celle de l’Italie – ce sont des spécialités vraiment bien à elle. Ces recettes de tradition authentiques, utilisant des produits locaux et ancrées dans le terroir, sont garanties par un label contrôlé par l’office du tourisme qui envoie régulièrement des « clients mystère » vérifier la qualité : le label Cuisine Nissarde. 17 restaurants à Nice portent ce label, et j’ai pu en tester deux. Je commence par le plus traditionnel, le plus authentique, le plus « vrai de vrai » de tous : A’Buteghinn’a. C’est un petit café au cœur des ruelles baroques, un endroit à l’ambiance incroyable de vieux bistrot à la fois rustique et cosy, avec une jolie déco et un côté rétro que j’adore. Ici, c’est du 100% nissard, fait maison, ultra local, ultra traditionnel : on goûte le tian de courgettes, les panisses, les cannellonni, les pelotons, les farcis, les boussotous, la pissaladière, et en dessert, la célèbre tourte de blettes sucrées aux pignons de pin et à l’anis. Rien de tout cela ne vous évoque quoi que ce soit ? Ce n’est pas grave, ça ne se raconte pas, ça se vit – allez y faire un tour !
Que voir à Nice ? Les fleurs du cours Saleya
Jonction entre le vieux Nice et la promenade des Anglais, le cours Saleya est célèbre pour son marché aux fleurs qui se tient tous les matins et qui correspond pleinement à l’atmosphère colorée et rayonnante de cette ville. C’est le lieu où marcher main dans la main et s’offrir des fleurs et se dire que vraiment, la dolce vita, c’est ici.
Un resto de cuisine nissarde sur le cours Saleya : Safari
C’est le deuxième resto labellisé Cuisine nissarde que nous avons testé : Safari, tout de bleu sur le cours Saleya, avec une vue magnifique sur la chapelle des pénitents. J’ai savouré l’ambiance ensoleillée et les excellentes pizzas au feu de bois de cette brasserie niçoise chaleureuse.
Les places fastueuses : Masséna et Garibaldi
Ce sont deux places emblématiques de Nice, témoignages de l’époque italienne de la ville : Masséna et Garibaldi. Ornées de sublimes fontaines, parée d’œuvres d’art contemporain pour Masséna, de splendeurs baroques pour Garibaldi, elles méritent une promenade…
Que voir à Nice ? Les pointus du port Lympia
Les pointus, ce sont les barques traditionnelles niçoises, utilisées pour la pêche non loin des côtes. Ces barques ne se fabriquent plus, ne s’achètent pas, ne peuvent donc que se transmettre de génération en génération, restaurées avec soin et amour par des garants de cette belle tradition colorée. J’ai adoré photographier les pointus rouges et bleus face à la place Ile de Beauté – c’est du port Lympia que partent les ferrys pour la Corse.
Un resto mythique près du port Lympia : La Réserve
Fondé à la fin du XIXe siècle sur un éperon rocheux en marge du port Lympia, ce restaurant mythique a vu les plus grandes stars se presser au bord de son vivier. Lové dans une crique riante, baigné de lumière et de Méditerranée, serti de grandes verrières, La Réserve incarne une forme d’idéal romantique intemporel : déjeuner à deux face à la mer, avec l’illusion d’être seul au monde. On déguste une cuisine méditerranéenne fraîche et originale, qui fait la part belle aux fruits, au sucré salé, aux produits de la mer, aux créations inattendues. Cela restera un moment de grâce.
Que voir à Nice ? La promenade des Anglais
C’est une des allées les plus célèbres du monde : la longue promenade en front de mer qui a attiré le monde entier sur la Côte d’Azur, entre palmiers triomphants et palaces à l’ancienne. Courir le matin sur la promenade des Anglais, cela vaut largement courir sur la jetée de Venice à Los Angeles, c’est avoir la sensation qu’on appartient aux élus des Dieux.
Nous avons passé beaucoup de temps sur et autour de la promenade des Anglais, voici quelques belles adresses.
Déjeuner au bord de l’eau à la Plage Beaurivage
Je crois que cela restera un de mes plus beaux souvenirs de Nice : déjeuner au bord de l’eau, sur les galets en contrebas de la Promenade, inondés de lumière et d’azur. Le repas n’aurait pas pu plus me plaire : frais, léger, riche en crudités, poissons et fruits colorés, tout ce que j’aime – une cuisine simple mais délicieuse. Ce cadre exceptionnel attire forcément les visiteurs – quand on marche sur la promenade et qu’on voit Beaurivage, on ne peut que rêver de s’y attabler –, alors pour éviter toute déception, réservez IMPERATIVEMENT votre table : impossible d’arriver à l’improviste ici quand le soleil brille.
Un hôtel avec vue sublime sur la promenade des Anglais : West End, avec Millevista
Je dois cette découverte à un site au concept original et qui me séduit tout particulièrement, Millevista. Pour qui aime comme moi les beaux hôtels de charme, et qui pense qu’un voyage doit être une expérience esthétique, la sélection opérée est parfaite : Millevista ne propose que des hôtels avec vue. Vous pouvez non seulement sélectionner sur le site la ville, mais aussi la vue souhaitée : rêvez-vous d’une vue sur la Méditerranée, sur le Colisée de Rome, sur le Mont Blanc, sur la Tour Eiffel… ? Les hôtels choisis sont de qualité et promettent une expérience confortable et romantique, avec des hôtels allant de 3 à 5*. La charte de sélection est exigeante sur la beauté des vues et la qualité des établissements. Le site propose également des restaurants et des villas avec vue. J’ai eu le plaisir de tester Millevista à Nice pour ce qui fut sans doute mon plus beau réveillon à l’hôtel West End, sur la promenade des Anglais.
Ce palace à l’ancienne incarne tout le charme Belle Epoque de la Côte d’Azur telle qu’elle fut façonnée à la fin du XIXe siècle, quand il fallait satisfaire les envies de soleil des aristocrates nordiques assoiffés de bleu : des façades somptueuses, la proximité immédiate de la Méditerranée, de grands salons fastueux, un service raffiné. Le West End est beau comme un vieux film, baigné d’une atmosphère rétro et soignée qui correspond pleinement à mes goûts.
Je vous laisse découvrir en photos la vue depuis notre chambre au West End, qui seront plus parlantes que toute description… les palmiers de la promenade des Anglais, la mer riante, les coupoles colorées du Négresco juste en face de nous, la colline du Château au loin, cette vue embrassait tout. La chambre était lumineuse, confortable, et c’était un tel bonheur de se réveiller au paradis au matin. Si je vous dis que j’avais l’impression d’être une héroïne de film, vous me comprenez ? Je garderai le West End en mémoire comme l’une des plus belles vues d’hôtel de ma vie, ce qui correspond pleinement à la promesse de Millevista, et je sais que je continuerai à utiliser le site : j’ai déjà pris le réflexe d’y faire une recherche quand je cherche un bel hôtel romantique dans une nouvelle ville.
Un très beau spa : Westminster Hôtel & Spa
Je continue avec les sublimes hôtels de la Promenade des Anglais : le Westminster fait lui aussi partie des beaux palaces Art Déco ouverts à la fin du XIXe siècle qui sculptent l’allure aristocratique de la ville. Je n’ai pas visité l’hôtel lui-même, mais j’ai eu le plaisir de découvrir son très beau spa, qui est accessible aux non-résidents pour un soin ou une séance de détente. Piscine chauffée, sauna, hammam, salle de repos en pierre de sel et lumière douce, massages, gommages, soins du visage, l’endroit invite au bien-être et à la relaxation. Une belle façon de se détendre lors d’un week-end romantique niçois.
Autour du Carré d’Or… trois bonnes adresses
Quelques rues en retrait de la promenade des Anglais, nous sommes toujours au cœur du Nice Belle-Epoque, avec de superbes façades et de grandes rues lumineuses. Ce sont les quartiers du Carré d’Or, Thiers, Gambetta, Jean-Médecin, qui n’ont plus vue sur mer mais cultivent toujours cette ambiance riante et chaleureuse que j’ai adorée à Nice. Dans ces belles rues, j’ai pu découvrir trois adresses, un hôtel et deux restaurants.
La Malmaison, un boutique hôtel de charme
C’est un joli boutique hôtel situé quelques rues en retrait de la Promenade des Anglais, dans un quartier résidentiel très chic, entouré de belles villas. Depuis la grande terrasse de notre chambre, mon regard se perd sur les toits de Nice, au loin je découvre la coupole du Negresco et je devine la mer. Ce grand balcon très élégant sied au chic urbain de l’hôtel. J’ai particulièrement apprécié le confort de la chambre, grande et bien agencée, avec une literie de très grande qualité, et surtout la salle de bain, avec une grande baignoire à remous… moi qui suis folle de l’eau, des spas, de la détente aquatique, j’en ai profité avec bonheur. Une jolie adresse romantique.
Deux restos au cadre privilégié, en cœur de Nice
Nous ne sommes pas en bord de mer, mais en cœur de Nice, et ces deux restaurants ont su composer des espaces privilégiés un peu en retrait, dans des jardins et des cours intérieures avec beaucoup de charme. Je vous les recommande pour un dîner intimiste dans un joli cadre, avec une cuisine d’excellente facture dans les deux cas : ce sont de vrais restaurants de chefs, où on pratique le fait-maison et la cuisine avec des produits frais et locaux.
La Langouste est un restaurant de fruits de mers et poissons, qui cultive une esthétique très raffinée, entre jardin et design. Les assiettes sont créatives, les produits de la mer d’excellente qualité, l’ambiance méditerranéenne et chic à la fois. Je me suis vraiment régalée, je pense qu’en terme de recettes et de choix des produits, cela a été un de mes meilleurs repas à Nice.
La Maison de Marie est un restaurant labellisé Maître Restaurateur qui propose une cuisine méditerranéenne familiale, simple mais fraîche et de très bonne qualité. L’accueil est chaleureux et l’ambiance très conviviale. C’est un endroit où j’aurais envie de revenir en famille un dimanche midi, pour manger dans le jardin ravissant. Le cadre est très bucolique et m’a beaucoup plu.
Que voir à Nice ? De grands musées d’art
Le MAMAC et ses terrasses vertigineuses
Le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Nice est un des plus importants musées de France concernant l’art du XXe siècle, avec une collection de premier ordre rassemblée dans un bâtiment ultra design au cœur de Nice. De toutes les blogueuses que vous lirez, je ne suis sans doute pas la plus sensible à l’art contemporain (euphémisme poli signifiant en vérité : je suis une insupportable réac qui considère globalement que l’art s’arrête en 1914 et qui ne jure que par la Renaissance). Au MAMAC, j’ai aimé l’intensité des bleus Klein, ou ses étonnantes œuvres au feu, mais par-dessus tout, j’ai aimé la vue, la vue extraordinaire sur le vieux Nice, les collines et la mer, les jeux de reflet et de couleur de ce bâtiment à l’architecture étonnante, la beauté du soleil couchant reflété dans ses vitres immenses. Même si votre sensibilité contemporaine est aussi peu développée que la mienne, je vous recommande de faire un tour au MAMAC, ne serait-ce que pour la beauté des lieux.
Le musée Chagall, jubilation de la couleur et de l’amour
Malgré l’indifférence à l’art moderne que je viens de professer crânement, j’admets des exceptions, des amours inattendues : je suis folle de Chagall depuis toujours, et je me réjouissais de visiter son musée à Nice. Laissez-moi vous dire quelques mots sur cet artiste majeur et si attachant, dont j’aime infiniment l’univers onirique et passionné. Né à la fin du XIXe siècle en Biélorussie, dans une famille juive, Marc Chagall vient étudier en France dans les années 1910 et y reviendra en exil après la Révolution russe. Il deviendra un des plus grands noms de l’art du XXe siècle et finira sa vie au soleil de la Côte d’Azur, après avoir constitué de son vivant son propre musée sur les hauteurs de Nice. C’était un homme profondément empreint de spiritualité, qui mêlait les mondes solennels de l’Ancien Testament à ses propres rêves, aux souvenirs de son enfance dans la campagne russe, et pour qui la religion revêt souvent les traits tendres et familiers des mythes personnels. C’était un homme qui vivait pour l’amour, dont la vie a été traversée par des étoiles filantes, des muses lumineuses : Bella, son épouse, qu’il aimera follement, qui lui donnera une fille et qu’il perd bien trop tôt, Virginia, avec qui il vivra une idylle passionnée et aura un fils, et Valentina, l’astre des dernières années. C’était un amoureux de la couleur, de la lumière, c’est d’ailleurs pour cela qu’il s’est illustré dans l’art du vitrail : les vitraux de la cathédrale de Metz sont l’œuvre de Chagall, et ceux du musée Chagall à Nice également, bien sûr. Ses œuvres sont vivantes, sensibles, remplies d’animaux, de fleurs et de motifs sortis tous droits d’un songe. Il a peint sur mille supports et mille matières, toujours en quête du même rêve d’harmonie et d’amour universel. Son musée à Nice m’a enchantée. En ce moment, le parcours retrace les liens tissés par l’œuvre de Chagall avec la Bible, de la Genèse à la Révélation. J’ai particulièrement aimé le sublime cycle consacré au Cantique des Cantiques, ode à l’amour infini, resplendissant de couleur et de grâce. Vraiment, je vous recommande de tout cœur ce musée !
Que voir à Nice ? Le grand tour de Nice en bus
C’est une activité certes touristique, mais que je vous recommande vraiment : prendre un bus à toit ouvert pour faire le grand tour de Nice, en vous arrêtant aussi souvent que vous le souhaitez. Le bus vous emmènera sur les hauteurs, plus loin de l’hypercentre, et vous permettra de découvrir des pépites un peu plus secrètes de Nice, des vues rares, des rues méconnues.
Je mets un coup de projecteur sur deux pépites découvertes grâce au bus : le monastère de Cimiez et la cathédrale orthodoxe de Nice.
Sur les hauteurs de Nice : le monastère de Cimiez
C’est un haut lieu spirituel du sud que je rêvais de découvrir : fondé par les Bénédictins, repris par les Franciscains au XVIe siècle, le monastère de Cimiez trône en majesté sur les hauteurs de Nice. L’église et le cloître sont de toute beauté, entre gothique dentelé et baroque flamboyant, et le jardin aux orangers qui surplombe Nice offre des vues magnifiques sur la mer et la ville, dans un calme serein tout monastique.
La cathédrale orthodoxe de Nice
Curiosité politique, cette cathédrale appartient à la Russie, petite enclave moscovite au cœur de la côte d’Azur. Entrez sur les terres de la grande Russie pour une promenade mystique entre bulbes pastels et mosaïques dorées. La cathédrale est absolument sublime, mais comme dans tous les lieux de culte orthodoxe, il est interdit de photographier l’intérieur – je vous laisse donc la surprise de cette découverte qui vaut le détour.
Le carnaval de Nice
La bataille de fleurs du carnaval de Nice est un des évènements les plus courus de la Côte d’Azur : de mi février à début mars, ce sont des défilés de chars monumentaux, des costumes d’une exubérance incroyable, des milliers de fleurs jetées au public. Le thème des chars est tenu secret et change chaque année. Fin décembre, nous avons eu la chance de découvrir les coulisses de la bataille de fleurs, et l’atelier de costumières virtuoses qui oeuvrent à donner vie à une vision onirique. Mi février, nous sommes revenus en coup de vent saluer la “reine du cinéma”, l’héroïne 2019…
Un bon plan pour visiter Nice et la côte d’Azur : le French Riviera Pass
Je finis cet article en vous suggérant enfin un bon plan si vous souhaitez visiter plusieurs sites à Nice et alentours : le French Riviera Pass. Il vous ouvre l’accès gratuit à de très nombreux musées, sites archéologiques, jardins, lieux touristiques, et offre des réductions significatives dans d’autres – non seulement sur Nice même, mais aussi à côté, par exemple la Villa Rothschild à St Jean Cap Ferrat et le jardin exotique d’Eze, deux lieux magiques que nous avons découvert pour la St Valentin et dont je vous reparlerai. Vous pouvez l’acheter en ligne ou auprès de l’office de tourisme de Nice.
Ici s’achève le récit de mon séjour dans cette ville belle comme le jour qui m’a littéralement subjuguée. Nice, j’y reviendrai, encore et encore. Je sais qu’un petit morceau de mon coeur bat désormais dans la baie des Anges et que quelque chose m’appelle ici…
Merci à l’office de tourisme de Nice, et tout particulièrement à Isabelle, et à tous les partenaires cités, pour leur accueil chaleureux dans cette ville dont je garderai un souvenir impérissable.
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le 25 février, 2019 à 17 h 47 min a dit :
Très belle envolée lyrique, jolie déclaration d’amour. Je l’ai visitée deux fois, j’ai beaucoup aimé ces séjours, et l’arrière pays est de toute beauté. Pour autant je n’ai jamais imaginé y vivre, mais je comprends que sa beauté et son climat donnent de telles idées !
le 25 février, 2019 à 20 h 38 min a dit :
Génial ton article Alexandra. Quel séjour de rêve ! On sent vraiment que tu as adoré cette ville. D’ailleurs, c’est pour quand le déménagement alors ? 😉
Je suis déjà passée à Nice, mais le plus souvent en coup de vent et ton article me donne envie de prendre vraiment le temps de la découvrir, d’autant plus que nous ne sommes vraiment pas très loin 🙂
le 25 février, 2019 à 20 h 56 min a dit :
Quelle vue fabuleuse depuis ta chambre d’hôtel ! Je peux difficilement imaginer mieux. Je ne connais guère Nice, que j’ai visitée un jour avant de prendre le train pour Moscou (le fameux Riviera Express, qui était en service voilà quelques années). En plein mois de février, habillée comme pour aller en Sibérie, j’avais pris un coup de soleil en déjeunant sur la plage, aux côtés de plagistes en maillot de bain ! Quand tu dis que l’hiver ne semble pas exister, j’y crois bien volontiers…
le 25 février, 2019 à 21 h 52 min a dit :
La cathédrale orthodoxe est merveilleuse ! Ne te moque pas, je ne connais pas du tout Nice. Je n’y ai jamais mis les pieds. Et pour être honnête, ça a toujours trop fait “ville de croisette” pour moi. J’ai fait Saint-Tropez plus jeune et ça m’a vaccinée de l’envie de visiter Cannes ou Nice. Mais avec ton regard à toi, je me sens plus douce et je donne à la ville le bénéfice du doute. Au-delà de la superficialité qui doit exister sans nulle doute là-bas, il faut reconnaître que c’est une très jolie ville. Et moi qui adore les cimetières, celui de Nice a l’air fantastique !
le 25 février, 2019 à 23 h 41 min a dit :
J’ai adoré Nice moi aussi alors je comprends complètement ton coup de cœur ! Cette ville est belle pleine de lumière, de chaleur et de valeurs. Lucie me l’a fait apprécier en long en large et en travers. J’espère un jour y retourner pour en explorer encore plus car j’ai aussi adoré ces alentours comme villefranche sur mer ou Monaco. La suite aux prochains RDV 🙂 des bisous
le 26 février, 2019 à 6 h 41 min a dit :
C’est vrai qu’avec une chambre et une vue pareilles, difficiles de résister à Nice 😀 je suis d’accord avec toi, cette ville dégage vraiment quelque chose, et ce soleil, cette mer bleu azur fait tant de bien !! (et la cuisine… !!)
J’y ai vécu 6 mois et j’ai juste a-do-ré. Mais je ne sais pas si je pourrai y vivre plusieurs années… En tout cas c’est top que tu aies trouvé une ville qui te plaise autant, surtout pas si loin de chez toi 🙂
le 26 février, 2019 à 7 h 59 min a dit :
Merci ! Tu me donnes envie de redécouvrir ma ville, de marcher et partir à l’aventure dans ses rues, ruelles. Très bel article, Ariane !
le 26 février, 2019 à 10 h 31 min a dit :
Wahouuu ! Que dire si ce n’est ce que l’on me répète sur Nice “On a beau explorer le monde, on y reviendra toujours !”. Merci d’avoir si bien décrit ma ville d’amour.
Ta photo du baiser du MAMAC est tellement belle, elle a un petit air de celle de Robert Doisneau.
Il faut dire que tu as été chanceuse, car à Nice, il y a bien parfois du vent. Bon c’est sûr, il y en a moins qu’ailleurs en Provence. 😉 On a surtout du vent au printemps finalement, pour agiter les pollens dans le nez des allergiques, c’est le top ! hihihi
Je serais ravie de t’y revoir tout bientôt.
le 26 février, 2019 à 12 h 25 min a dit :
Quelle belle déclaration d’amour. J’avoue ne pas être aussi charmée que toi au point d’avoir envie d’y vivre (500 000 personnes, c’est beaucoup trop pour moi), mais j’adore me balader dans le vieux Nice. C’est vrai qu’il y règne une identité forte et unique !
le 26 février, 2019 à 18 h 24 min a dit :
Un magnifique article ! Tes photos sont tellement belles ! Et tout cet amour… <3
J'adore Nice moi aussi, j'y suis allée plusieurs fois et toujours avec plaisir (même si on a eu droit à un véritable déluge lors de l'un de nos séjours ; oui oui il pleut là-bas aussi xD). J'aime ces maisons colorées, cette vue sur la baie, les petites rues du vieux Nice et la place Massena, une des plus belles que je connaisse.
Je ne sais pas si je pourrais y vivre, simplement car c'est une grande ville et j'étouffe vite. Mais définitivement une grandes villes où il semble faire bon vivre !
Nous retournons bientôt dans la région et je pense qu'on fera un petit tour à Nice, on ne s'en lasse pas, et en plus il faut que je découvre cette belle cathédrale orthodoxe 😀
le 26 février, 2019 à 19 h 48 min a dit :
Il m’interpelle tellement ton article! Je me dis: “et si j’avais raté ma nouvelle ville préférée” parce qu’au bout du compte, elle possède ce que j’avais tant aimé de Marseille et peut-être même plus. Et puis, soudainement, en te lisant, j’ai eu envie de partir accompagnée (bon, reste à trouver l’amoureux mais quand même, ça fait longtemps que je n’ai pas ressenti ça)! Vraiment, tu viens de planter un nouveau désir de voyage dans mon esprit…
le 27 février, 2019 à 12 h 35 min a dit :
Bravo ! Bravo pour cet article magnifiquement écrit. Ce n’est pas un article d’ailleurs, c’est une déclaration d’amour. C’était un régal de te lire et les photos sont à l’image des lignes, sublimes.
le 2 mars, 2019 à 11 h 06 min a dit :
Nous y sommes passées à 2 reprises, une fois une journée. Je garde un bon souvenir de la Promenade des Agnglais, mais j’avoue nous n’avons pas vraiment exploré la ville. (Il y avait pas mal de travaux à l’époque) Mais j’irai bien y passer quelques jours,ton billet m’a inspiré l’idée d’un week-end printanier en amoureux ….
le 6 mars, 2019 à 10 h 24 min a dit :
Ton article est si beau, si empreint de sincérité! Je n’ai jamais eu un tel coup de coeur pour une ville, dans laquelle j’aimerais m’installer, mais cela viendra peut-être un jour^^! En tout cas, tu me donnes envie d’aller faire un petit tour à Nice!
le 8 mars, 2019 à 15 h 00 min a dit :
Je vais faire mon Sherlock Holmes : après étude et déductions, après raisonnement et logique formelle, il me semble que vous êtes tombée amoureuse de Nice.Ne me félicitez pas, je suis très doué, très intuitif.Pourtant, vous avez laissé très peu d’indices…sérieusement, vous avez un point commun avec Dick Rivers qui retrouvait un peu de Californie dans Nice et son arrière pays.Concernant Garibaldi, vu son histoire et celle de ses fils, toutes les villes de France devraient avoir une place à son nom.Manifestement Nice est une très belle ville où il fait bon vivre.J’aurais un petit reproche à faire aux niçois(es) : choisissez mieux vos maires successifs ! c’est un point de vue personnel.
P.S : je suis un peu débordé ces temps-ci, mais je reviendrai commenter l’article relatif aux Maldives et aux pays qu’il faudrait boycotter.Comme je suis franc, j’aurai des choses à dire, pas forcément “catholiques”.
Bonne fin de semaine.
le 9 mars, 2019 à 12 h 28 min a dit :
Merci infiniment, je vous écouterai avec plaisir !
Votre enquête est bien menée 😉
le 9 mars, 2019 à 14 h 24 min a dit :
Oh la la, Nice a l’air si belle, ça me tente tellement. Je rêve de découvrir cette partie-là de la France, avec ces petites villes aux façades colorées, typiques et si jolies. Une des plus belles villes de France assurément 🙂
le 12 mars, 2019 à 9 h 21 min a dit :
C’est rigolo les préjugés que l’on peut avoir sur des villes (et ça marche aussi pour les pays). Je ne m’imaginais pas Nice comme cela. Pour moi, toutes les villes du sud de la France se ressemblent (oui, bon, hein !) et puis d’ailleurs… le “Sud”, ça ne m’attire pas. Ça me fait presque… peur.
Peut-être parce qu’on m’a appris à détester cette partie de la France, depuis assez petite. Peut-être à cause des récits de mes ami-e-s du Sud qui détestent eux aussi cet endroit.
Mais là, je vois une ville sublime. Colorée et chaleureuse. (Je vois également une magnifique princesse dans sa chambre d’hôtel. 😉) Pleine de mystère et de trésors à découvrir.
Comme quoi, les préjugés, hein…
Merci ! Merci beaucoup pour cette fabuleuse découverte. ❤
le 29 mars, 2019 à 6 h 08 min a dit :
Ahhh Nice ! Les odeurs suaves de figuiers, le coucher de soleil depuis la colline du château, les odeurs de socca dans les ruelles du Vieux Nice. Fan également des façades colorées et de l’ambiance italienne de la ville (moi j’adore les volets niçois, avec la partie basse relevée, comme pour laisser les personnes âgées observer les passants dans la rue sans être vues), je ne peux que partager cet avis plus qu’enthousiaste sur Nice. Moi aussi j’ai traîné un peu dans le superbe cimetière israélite de la colline du Château, un moment hors du temps.
Cette ville sera à nouveau au programme pour moi. 2-3 jours cet été inclus dans ma longue descente vers la Corse cet été (je vais y descendre en 10 jours). Je note précieusement les bonnes adresses de resto.
le 1 avril, 2019 à 14 h 51 min a dit :
Merci beaucoup Delphine. Tu vas TELLEMENT te régaler entre Nice et la Corse ! fabuleux programme que cette longue descente… hâte de voir ça !
le 29 mars, 2019 à 11 h 52 min a dit :
Ton billet est fantastique gourmand & coloré à souhait ! Superbe dédicace pour cette belle ville
dont je me rend compte que même en y habitant pas très loin il y a bien des lieux qui me reste à
découvrir ! bises & jolie journée Christine
le 1 avril, 2019 à 13 h 43 min a dit :
Merci de tout coeur Christine !
le 12 mai, 2019 à 14 h 48 min a dit :
Ton article retranscrit bien tout l’amour que tu portes à cette ville, et je t’avoue qu’il me tente énormément. Je n’ai jamais mis un pied à Nice, mais tout les gens que je connais qui y ont vécu en parlent avec autant d’amour que toi. Et moi aussi je viens de Provence, avec son mistral infatigable, donc découvrir une île aux couleurs du sud sans avoir à supporter ce vent que je déteste m’intrigue bien !
Bel article bien complet en tout cas, merci 😊
le 18 juillet, 2019 à 15 h 55 min a dit :
Tu me l’as dit plusieurs fois et je le ressens ici encore en lisant ton article : tu es amoureuse de Nice. J’ai du y passer seulement une fois, avec une très courte balade sur la promenade des anglais. Mais le grand père de Vincent n’habitant pas très loin, j’espère avoir l’occasion de la découvrir un peu mieux et surtout – j’avoue – goûter les spécialités culinaires dont tu parles 😀
J’avais adoré tes photos de princesse dans l’hôtel, ce dégradé de rose, cette lumière magique, le bleu profond de la mer. Mais les autres images de l’articles font tout autant rêvé!
Encore une fois, le récit est complet, j’ai l’impression de connaitre la ville alors que je ne l’ai vu qu’à travers tes yeux. Une bonne introduction virtuelle à une visite réelle! Quand tu habiteras là bas, je ne manquerais pas de venir te voir!
Je t’embrasse,
le 25 février, 2020 à 23 h 35 min a dit :
[…] salle, peint par l’immense Marc Chagall, dont j’avais découvert le merveilleux musée à Nice. J’ai eu un petit coup de cœur ésotérique pour les salons du soleil et de la lune, avec leur […]
le 23 avril, 2021 à 9 h 01 min a dit :
Article très intéressant !!!!
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le 26 septembre, 2021 à 22 h 52 min a dit :
[…] paysages de montagnes et de lacs grandioses… Je me dis souvent que j’aimerais y vivre. De Nice à Annecy, j’ai décidément une passion pour l’ancien pays de Savoie, entre soleil et sommets. […]
le 3 août, 2022 à 0 h 59 min a dit :
[…] Pourquoi choisir entre mer et montagne quand le bon Dieu a créé Nice ? Au sommet de la colline du Château, les sommets des montagnes enneigées répondent à la clarté de la promenade des Anglais, et les teintes roses de la place Masséna riment avec les couleurs du couchant sur les cimes alpines à l’horizon. Colorée comme une toile de Matisse avec son centre ville flamboyant, lumineuse comme un vitrail de Chagall avec ses hauteurs radieuses, Nissa la bella mérite les déclarations d’amour les plus folles, et la plus savoureuse des socca n’égalera jamais le goût d’un lever de soleil sur les hauteurs grandioses du monastère de Cimiez. Nice, c’est la plage des Alpes, la splendeur savoyarde et baroque au soleil de la Côte d’Azur, et c’est à mes yeux la plus belle ville du monde. […]
le 30 novembre, 2022 à 12 h 34 min a dit :
[…] la plupart des ports de la côte méditerranéenne du sud de l’hexagone, Marseille, Toulon, Nice. Avec Corsica Ferries, vous avez la possibilité de venir en simple piéton ou avec votre […]