Visiter Antelope Canyon, l’or des Navajos-
Antelope Canyon ? Même si le nom ne vous dit rien, l’image vous est familière. Antelope Canyon, c’est une brèche de lumière au creux de dunes de sables pétrifiées, des vagues de pierre patinées par les millénaires, et qui revêtent d’extraordinaires tons d’ocre, de rouge et de pourpre. Ce trésor que le monde entier s’arrache appartient au peuple Navajo, qui gère un afflux de touristes sans précédent, et notamment de photographes à qui on vend très cher la promesse d’une image de rêve.
Récit d’une étrange visite au cœur de la pierre, là où la guerre des trépieds fait rage. Aujourd’hui, Antelope Canyon est une manne touristique usée jusqu’à la corde. Antelope Canyon, est-ce que ça vaut encore le coup ?
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Visiter Antelope Canyon, la perle géologique d’Arizona
Nous savons tous que l’eau ronge les pierres, que la patience des millénaires dessine les arches, les gorges et les aiguilles rocheuses, et que la nature est créative. Mais que se passe-t-il quand elle se fait soudain virtuose ? Quand l’érosion décide de bâtir sa chapelle Sixtine ? Le résultat de tant d’ingéniosité, c’est Antelope Canyon.
Antelope Canyon est une faille ouverte dans l’immense plateau rouge qui occupe le nord de l’Arizona, le sud de l’Utah et l’est du Nevada : le « Navajo sandstone », le grès des Navajos. Dans ce paysage de sable fossilisé, dont le spectre chromatique évoque une incursion sur Mars, l’eau dessine parfois des arches, des ponts, des mesas, et d’autres formations cosmiques. Et parfois, elle transperce le plafond d’un bloc de roche, s’infiltre au cœur de la brèche, et ouvre une large faille au gré des pluies torrentielles, qui lissent les parois et dessinent des ondulations fantastiques. C’est ce qu’on appelle les « slot canyons », ou canyons en fente, et Antelope Canyon est sans aucun doute le plus beau d’entre tous. Le grain parfait de ses voussures aux couleurs tendres évoque la chevelure dénouée d’une sirène. L’obscurité est chaude, presque charnelle – on croirait presque s’être perdu dans les cavités palpitantes d’un grand cœur de pierre.
Et quand le soleil au zénith vient tomber au cœur de la gorge et des faisceaux de lumière au cœur de l’alcôve, les photographes deviennent fous. Les nuées de poussière dessinent des spectres dans la clarté, et la pénombre prend vie.
« Il y a trente ans, personne n’avait jamais entendu parler d’Antelope Canyon », me dit le guide Navajo qui entraîne notre petit groupe dans les entrailles poussiéreuses du canyon. « Nous avons ouvert le parc en 1997. Windows a mis une photo en fond d’écran, et les gens ont commencé à venir. Et depuis la photo de Peter Lik… c’est de la folie. » La photo de Peter Lik ? En décembre 2014, le photographe australien a vendu 6,5 millions de dollars une photo prise à Antelope Canyon, intitulée « Phantom ». Antelope Canyon est devenu un lieu de pèlerinage incontournable, qu’on accomplit avec trépied et cartes mémoires de rechange.
Arizona, le pays des Navajos
Antelope Canyon est au cœur du pays Navajo. Dans mon dernier article, j’évoquais la route sublime et déserte qui mène de Grand Canyon Village à Page. Elle traverse la plus grande réserve amérindienne de tous les Etats-Unis, la nation Navajo. Après avoir été martyrisé, déporté, décimé au 19e siècle, le peuple Navajo fait partie des rares à avoir pu se relever et reconquérir une partie de leurs terres. Le nord de l’Arizona leur a été restitué et leur appartient désormais. C’est une nation dans l’Etat, avec ses propres lois et coutumes – le peuple Navajo règne sur le royaume des canyons.
Quand j’ai traversé la nation Navajo, j’ai été frappée par le vide et la déréliction. Un nombre incroyable de villages, de hameaux, de campements étaient désertés, laissés en plan au milieu des tempêtes de sable. Je pensais aux villes fantômes de Californie, après la ruée vers l’or, à ces lieux qu’on abandonne du jour au lendemain, comme si un cataclysme avait frappé. Certaines images m’ont marquée – des paniers de baskets au milieu de nulle part, des jouets d’enfants sur le sol rouge, des stands de vente de bijoux navajos vides, battus par les vents. Des familles avaient vécu ici, et étaient parties.
Est-ce la perpétuation d’une longue tradition nomadique, qui remonte à la nuit des temps ? On peut voir en Arizona les ruines de villes immenses, bâties par les ancêtres des Amérindiens autour du 9e siècle de notre ère, et quittées cinq cent ans plus tard, bien avant l’arrivée des conquistadors, sans que personne ne puisse expliquer ce qui a poussé ces gens à abandonner leurs maisons. Les Amérindiens d’aujourd’hui disent qu’ils suivaient des signes qu’ils lisaient dans les étoiles, et qui les poussaient à poursuivre le voyage.
Quelles constellations impérieuses luisent encore dans le ciel moderne ? Les raisons des départs d’aujourd’hui sont sans doute plus prosaïques. Dans la réserve, les perspectives sont sombres – le chômage peut atteindre jusqu’à 50% de la population, les suicides des jeunes sont terriblement hauts. Nombre de Navajos ont aujourd’hui quitté ces sanctuaires d’un monde détruit à jamais, et ont rejoint les villes. L’Arizona compte plus d’Amérindiens que tout autre Etat américain. A Tucson, à Phoenix, à Falstaff, ils sont là, au cœur de la vie économique et sociale – quelque chose dont je parlerai dans la suite de cette série consacrée à l’Arizona. C’est une bonne nouvelle, le témoignage d’une renaissance. Mais le corollaire de ce regain, ce sont ces visions mélancoliques, ces maisons vides, ces stands désertés.
Quelques lieux permettent encore à ces premiers Américains de préserver leur mode de vie traditionnel : ceux que visitent les touristes. Là où le tourisme afflue, les Natives restent. Aux cascades d’Havasupai, à Monument Valley, à Antelope Canyon, les visiteurs rapportent de l’argent à la réserve, et permettent à ses habitants de ne pas partir. Mais comme toujours dans la longue histoire de la colonisation et de ses conséquences, les rapports sont ambigus.
Budget pour visiter Antelope Canyon : une expédition chère
Antelope Canyon est en dehors de la ville, à quinze ou vingt minutes de route du centre, au bout d’une longue piste de sable très profond. Tout est fait pour que la gorge reste inaccessible à ceux qui n’ont pas payé une visite guidée, proposée exclusivement par des compagnies Navajo. Les prix varient en fonction de l’heure, de la période et du type de visite. En moyenne, une visite lambda coûte 40 dollars, et une « visite pour photographes », plus longue, et où il est permis de prendre son trépied, est plus chère, avec un pic à 85 dollars à l’heure du zénith – celle où les rayons tombent dans la gorge et créent ces visions fantomatiques. Tout se réserve des mois et des mois à l’avance, et j’ai miraculeusement obtenu eu le dernier ticket pour la « visite des photographes ». Dans le centre de Page, le bureau est rempli de gens désespérés à qui on crie « sold out, sold out », tout est plein. Je montre mon sésame, et le guide me houspille, m’ordonne de monter tout de suite dans le véhicule. C’est un spectacle incongru : d’énormes pick-ups bâchés qui ressemblent à des petits camions chargent les touristes à l’arrière, et les trimballent à toute vitesse sur la piste cahoteuse, dans un nuage de poussière suffocante.
On se fait brinquebaler, secouer dans tous les sens, avant d’arriver au milieu du désert, là où les dômes de grès rouge s’entrouvrent et Antelope Canyon se révèle. C’est une sensation presque biblique : on entre dans le ventre d’un dinosaure.
Photographier Antelope Canyon : la guerre
L’illumination mystique se dissipe aussitôt, malgré la beauté du spectacle. C’est une scène de guerre, la guerre des photographes, une foire d’empoigne dans les entrailles de la terre. C’est l’heure fatidique, les rayons illuminent le canyon. Le spectacle ne durera qu’une trentaine de minutes, puis le soleil continuera sa course, et les fantômes repartiront. Il faut obtenir le cliché parfait MAINTENANT. Tout le monde est venu de loin et a payé cher, et une lutte sauvage gronde. Chaque petit groupe a droit à environ deux minutes à chaque emplacement, doit dégainer son matériel aussi vite qu’un soldat sur le champ de bataille recharge son lance-roquettes, mitrailler sauvagement, puis déguerpir. Un autre groupe attend déjà. Les simples mortels dépourvus d’appareil photo sophistiqué sont traités comme de la vermine (et s’en plaignent) : ils se font constamment engueuler par les guides des groupes de photographes, qui leur intiment de dégager fissa du champ de prise de vue. Des hurlements retentissent sans cesse : « J’ai un bonnet rouge dans mon image ! » « Japonais avec le tee-shirt jaune, dégage ! ». Les guides Navajos s’engueulent entre eux dans leur langue avec volubilité, preuve de la vitalité remarquable des idiomes amérindiens. Le pourboire est à la clef : chacun cherche à permettre à son groupe de prendre le cliché de ses rêves. Aussitôt le temps écoulé, d’autres trépieds viennent cogner ceux des prédécesseurs, et des colosses se chargent de vous faire replier bagage.
Au début de la visite, notre guide examine notre matériel. Parce que j’ai un grand angle, et donc la possibilité d’avoir plus de recul en me tenant plus près, je me retrouve toujours accroupie au premier rang, à ramper dans la poussière. Je frémis en voyant la dose de sable qui vient recouvrir mon appareil – le soir, je le démonterai soigneusement, et chercherai à déloger les moindres grains rouges infiltrés dans les chambres fragiles. L’atmosphère est irrespirable. Afin de créer ces hologrammes de lumière tant recherchés par les photographes, les guides soulèvent en permanence le sable du canyon. Ils portent un masque – je n’ai pas eu cette présence d’esprit. Pendant trois jours, je me moucherai couleur canyon.
Au bout d’un moment, j’en ai assez. Je n’ai plus envie de me battre avec la planète entière, de me prendre des objectifs dans la tête et de participer à la chasse aux malheureux Asiatiques qui osent s’aventurer dans le champ. J’essaie de parler avec le guide, mais l’affaire est mal barrée. Je le vois bien : il nous prend tous pour des cons, et il a raison. Nous sommes un troupeau de moutons surexcités, prêts à payer 85 dollars pour une photo qui nous vaudra des tas de commentaires sur Instagram, à nous entretuer pour exposer cinq secondes de plus, et nous ne savons rien de ce lieu magique. Nous ne savons rien de la jeune fille qui l’a découvert par hasard, dans les années 30, alors qu’elle recherchait un mouton égaré. Nous ne connaissons pas les esprits dont les religions amérindiennes le peuplent, et les légendes dont il est le héros. Je me mets à avoir honte. Que faudrait-il faire ? Le succès d’Antelope Canyon fait travailler des dizaines de personnes. Vendeurs, guides, gardiens, tous sont Navajo. Mais nous sommes des éléphants lancés dans un canyon de porcelaine. Oui, nous finançons les réserves amérindiennes, mais nous nous comportons comme des barbares. Mais eux sont responsables aussi, avec ces visites vendues toutes les quinze minutes, cette guerre des groupes, cette cohue étouffante, qui gâche la beauté surréaliste du canyon.
Le guide voit que j’ai arrêté de prendre des photos et que j’en ai assez d’être bousculée. Je ne sais pas s’il a pitié de moi ou s’il craint pour son pourboire, mais il commence à me raconter quelques histoires. Cela fait dix ans qu’il travaille ici. Il fait vivre toute sa famille, y compris les plus âgés, restés sur la réserve, avec leurs chevaux et leur bétail. Soudain, une bouffée de fierté : « Je pourrais prendre de meilleures photos que la plupart d’entre vous. Je connais mieux vos appareils que vous. Canon, Nikon, je connais tous les boîtiers, tous les objectifs, tous les réglages, tous les meilleurs angles. Ça fait dix ans que je vois ce canyon sous toutes les lumières. J’étais là quand Peter Lik a pris sa photo, et si j’étais un artiste blanc à la mode, moi aussi j’aurais pu faire des millions. » Il tend la main vers mon appareil : « Je peux ? » J’acquiesce. Il me montre un point de vue que je n’avais pas repéré, change mes réglages avec une rapidité bien supérieure à la mienne, et prend en une seconde la photo ci-dessous, avant de me rendre l’appareil. Je dois bien l’admettre : elle est meilleure que la plupart des miennes.
Ensuite, il me propose de prendre une photo de moi dans la lumière étrange d’Antelope Canyon. C’est un souvenir que j’aime bien, malgré tout – mieux que le sable rouge dans mes poumons.
Visiter Antelope Canyon, ça vaut le coup ? Goût de poussière et d’amertume
Au bout de deux heures, nous repartons vers Page, dans les mêmes pétarades sablonneuses. J’ai ma série de photos d’Antelope Canyon (j’espère juste, à ce moment-là, qu’elle ne signifie pas la mort fangeuse de mon pauvre Canon chéri, qui s’en est heureusement remis). Avant de quitter Page, je repasse à la station essence au bord des tortues de grès, là où un vieux Navajo m’avait indiqué Horseshoe Bend.
Derrière la station, entouré d’une palissade, on trouve la reconstitution d’un village amérindien d’autrefois. Les maisons amérindiennes prennent différentes formes et différents noms selon les peuples ; celles des Navajos, qui connaissaient des hivers rudes, sont des cases aux murs très épais, tapissées de branchages, et se nomment hogans. Le village est vide : pas d’attraction touristique, de vente d’artisanat, juste les maisons désertes, et un panneau qui invite à explorer à sa guise, dans le respect des lieux.
Le vent de sable souffle. Les Navajos suivent désormais les lumières des villes, et seules des ombres hantent les hogans au bord des stations-service. Le jour s’achève. A la nuit tombée, Antelope Canyon s’endort enfin, libéré de nos pas.
Visiter Antelope Canyon : organiser son voyage
Antelope Canyon se situe à Page, au nord de l’Arizona. Retrouvez mon article sur Page pour savoir comment aller à Page, où y dormir, que faire, etc.
Antelope Canyon : quel canyon choisir ? Lower ou Upper Antelope Canyon ?
Il y a en réalité deux canyons à Antelope Canyon : Lower Antelope Canyon et Upper Antelope Canyon, qui sont presque des sosies.
Le « Upper » est celui qu’on voit sur mes photos. C’est le plus célèbre et le plus photogénique des deux : les rayons de lumière n’apparaissent que dans celui-là. Il présente aussi l’avantage d’être plat, et donc accessible aux personnes âgées ou à mobilité réduite.
Le « Lower » lui ressemble énormément – ce sont les mêmes couleurs, formes, les mêmes vagues. Il est plus escarpé et difficile d’accès : il faut passer d’un niveau à l’autre par des escaliers et des échelles (poussettes, personnes en fauteuil ou ayant des difficultés de locomotion, s’abstenir). Certains voyageurs l’apprécient davantage, car il est plus long et comporte une partie en extérieur. Néanmoins, il faut savoir qu’il est encore plus difficile d’y prendre des photos, car il est encore plus étroit.
Seules les compagnies Navajo autorisées permettent la visite des canyons. Elles pratiquent toutes sensiblement les mêmes prix et le service est identique, c’est-à-dire décevant. Je suis passée par Antelope Canyon Tours, mais je ne vous les recommande pas plus qu’une autre : pour avoir vu les autres groupes et discuté avec d’autres blogueurs, je sais c’est la même chose partout.
Budget : combien coûte la visite d’Antelope Canyon ?
Les prix varient en fonction du canyon choisi, de la saison et de l’heure de la journée. La fourchette va de 20 dollars (Lower Antelope Canyon, horaires du matin tôt) à 85 dollars (Upper Antelope Canyon, « photo tour » au zénith).
Photographier Antelope Canyon, ça vaut le coup ? Tarifs, réflexions, conseils photos
Les fantômes de lumière apparaissent au zénith : si c’est ce que vous voulez voir, il vous faut payer la visite de 11h30 (la plus chère).
Si vous voulez juste une jolie photo souvenir, votre portable fera l’affaire – j’ai vu une série réussie avec un Iphone 6 chez l’un de mes amis.
Si vous avez des ambitions esthétiques plus élevées (note : vous ne vendrez pas la photo 6,5 millons de dollars, trop tard, Peter l’a déjà fait), pensez au grand angle. Antelope Canyon est étroit, et le nombre de groupes présents vous empêchent de prendre beaucoup de recul. Les photos de cet article sont prises avec un objectif Canon 10-22.
Dans l’idéal, il vous faudrait un trépied, des ISO bas et de longues expositions. Je dis dans l’idéal. Pourquoi ? Parce que la cohue, le stress, l’agitation, le monde autour de vous qui s’agite et bouscule votre trépied, rend très difficile la prise de poses longues… J’ai des tas de photos gâchées par un flou de bougé (quelqu’un qui me bouscule) ou l’irruption d’une casquette ectoplasmique dans le champ. J’ai fini par remettre le trépied dans mon sac, pour être plus mobile et pouvoir changer de position rapidement – certaines de ces photos sont prises allongée en appui sur mes coudes dans le sable, ou appuyée sur un rocher, improvisant un trépied avec mes bras…
Est-ce que le tour des photographes vaut le coup ? Si vous n’avez que votre portable, NON. Si vous êtes amoureux de photo, oui. Etant donné le prix, le monde, l’atmosphère suffocante, vous serez forcément frustré. Mais si votre but est de revenir avec une belle photo, vous n’avez pas vraiment le choix… Les groupes de non photographes n’ont pas droit au trépied et sont systématiquement chassés et houspillés, ils n’ont absolument pas le temps de prendre des photos posées.
Antelope Canyon, ça vaut le coup ?
Etant donné mes impressions mitigées, le prix et la difficulté d’organisation, je comprendrais que vous hésitiez. Mais malgré tout, je dirais : OUI. C’est sublime et c’est un incontournable.
Que faire autour d’Antelope Canyon ?
Si vous voulez plus d’infos sur Horseshoe Bend, le méandre le plus célèbre du Colorado, et le majestueux Lac Powell, c’est ici : Horseshoe Bend et Lac Powell
La plupart des voyageurs quittent ensuite Page pour continuer vers le nord, et visiter Monument Valley et Bryce Canyon. Je ne l’ai pas fait cette fois-ci, car j’étais déjà allée il y a quelques années à Monument Valley et Bryce Canyon et voulais voir le sud de l’Arizona. La suite bientôt sur Itinera Magica !
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le 26 avril, 2016 à 12 h 26 min a dit :
Wow, c’est vraiment très impressionnant (je n’imagine même pas en vrai !) et tellement beau.
Tes photos sont magnifiques.
xx
le 26 avril, 2016 à 12 h 55 min a dit :
Merci beaucoup, Clémentine ! Très heureuse de te voir découvrir mon blog, je viens de faire un tour sur le tien et j’adore tes photos écossaises !
le 26 avril, 2016 à 13 h 11 min a dit :
Merci beaucoup. Je me répète, mais c’est sincère, le plaisir est partagé. 🙂
Une très belle découverte. ♥
le 27 avril, 2016 à 23 h 20 min a dit :
Un très bel article sur cet endroit aux nombreux secrets, certes c’est sublime et incroyable mais comme beaucoup d’endroits mystiques l’envers du décor est moins beau… C’est pour cela qu’on ne prend pas d’excursions touristiques quand on voyage… ça casse le charme quand tu te marche les uns sur les autres. C’est dommage dans un tel lieu 🙁 en tout cas c’est un super article que tu nous partage 🙂 merci pour ton retour sur cette expérience !
le 2 mai, 2016 à 22 h 17 min a dit :
Merci beaucoup Justine et Dimitri ! Je suis d’accord avec vous… mais pour Antelope Canyon, c’était visite guidée ou rien… malgré tout je ne regrette pas, mais je comprends bien l’hésitation ! Merci beaucoup !
le 30 avril, 2016 à 9 h 18 min a dit :
Incroyable, cet article. C’est la première fois que j’entends parlé des coulisses de la visite d’Antelope Canyon et franchement je suis abasourdie ! Tes photos sont superbes, mais à quel prix. Je comprend qu’on puisse devenir fou pour faire une photo, mais là cela dépasse l’entendement. J’ai toujours rêvé de découvrir ce canyon, car sur les photos, on imagine le silence, la sérénité, le côté mystique des lieux, mais maintenant c’est hors de question. je préfère prendre mon temps ailleurs, faire des photos moins “wahou” et avoir l’impression de vivre le moment !
J’ai une question, si c’était à refaire, tu le referais ?
Merci encore pour cet incroyable article qui dévoile la face cachée du tourisme….
le 2 mai, 2016 à 22 h 20 min a dit :
Merci beaucoup, Marieke ! Je ne retournerai pas à Antelope Canyon, je l’ai vu une fois dans ma vie et je me contenterai de ce beau souvenir. Je ne regrette rien. Je suis heureuse d’avoir vu ce lieu, donc oui, si je pouvais remonter le temps, je referais ce que j’ai fait. Mais une fois me suffira ! Je sais que cet article casse un peu le mythe… mais je pense qu’il faut savoir à quoi s’attendre avant de voir son rêve mystique fracassé ! J’ai depuis cherché un peu sur les blogs voyage, et j’ai vu que d’autres personnes ont raconté la même chose que moi et vécu exactement les mêmes situations…
le 2 mai, 2016 à 9 h 08 min a dit :
Cet article est à la fois beau et triste…
Beau car ce canyon est vraiment magnifique et exceptionnel, et triste pour les conditions de vies des Navajos et la façon de visiter Antelope Canyon… !
C’est exactement pour ça que nous avions choisi de ne pas nous y rendre, ça fait peur quand même, c’est vraiment la guerre des photographes… Je pense que tu as eu quand même un moment privilégié et à part, en discutant avec le guide Navajo. Les gens viennent pour la photo qu’ils publieront sur les réseaux sociaux, et non pour l’histoire des lieux, grâce à toi on en apprend un peu plus 🙂
Et j’ai adoré le “je me moucherai couleur canyon pendant 3 jours ” 😀
le 2 mai, 2016 à 22 h 26 min a dit :
Merci Betty ! Oui, j’ai essayé de créer malgré tout un beau souvenir et la sensation d’avoir vécu quelque chose de vrai, malgré la cohue et la déception… je garderai malgré tout des images marquantes de ce lieu, et la culture amérindienne est un sujet qui me passionne et me touche beaucoup, donc je suis heureuse d’avoir pu mieux comprendre leur vie aujourd’hui grâce à cette visite.
le 5 mai, 2016 à 11 h 47 min a dit :
Love this place! 🙂
le 10 mai, 2016 à 14 h 27 min a dit :
So do I! thank you 🙂
le 10 mai, 2016 à 18 h 35 min a dit :
Je ne connaissais pas du tout 🙂 Merci pour cette découverte (ultra bien détaillée) et pour tes photos superbes (comme d’habitude) ! Et merci pour tes conseils photos 🙂 je les suivrai certainement!
le 11 mai, 2016 à 11 h 17 min a dit :
Merci beaucoup, Florence ! Je te souhaite de le découvrir à ton tour !
le 30 mai, 2016 à 9 h 31 min a dit :
On était parties pour voir Marie Galante, et puis c’était trop tentant de s’arrêter aux Etats-Unis. Magnifique !
le 30 mai, 2016 à 10 h 13 min a dit :
Merci beaucoup les filles ! J’adore votre blog !
le 27 juin, 2016 à 22 h 03 min a dit :
Salut, on vient de lire ton article et la partie pratique est très intéressante.
Penses tu qu’un 17-55 peut faire l’affaire pour les photos ? Question tarif, as tu une idée des prix pour le upper fin septembre (On ne sait pas si c’est encore considéré comme de la haute saison) ? Enfin question praticité, on a prévu de faire le lower a l’aube et de faire le upper au zénith, c’est jouable a ton avis ?
Merci et bonne continuation !
le 28 juin, 2016 à 19 h 55 min a dit :
Hello !
Pour le 17-55, pour mon goût à moi, c’est un juste – c’est très étroit, très serré, il faut essayer d’avoir le maximum de recul. J’ai rangé mon 18-135 tout de suite, je n’avais pas ce que je voulais, et je n’ai utilisé que mon 10-22 (presque toujours sur 10). A vous de voir comment vous le sentez ! Je trouve que pour le sud Ouest des USA, le grand angle vaut le coup.
Pour les prix : ce qui est déterminant, ce n’est pas la saison (les différences sont minimes), c’est vraiment l’heure du jour et la différence entre le tour des photographes/tour des visiteurs. Upper au zenith en photographe, ça sera 80 dollars à n’importe quelle saison. Mais vous pouvez éventuellement faire le tour “simple”, où le trépied est interdit, si vous ne voulez pas dépenser ça, ce que je comprends.
Lower le matin/Upper au zénith : je ne sais pas trop, car les tours sont assez longs, il y a le temps de trajet pour aller de la ville au canyon, et vous devrez retourner au centre ville avec le bus pour repartir ensuite pour le Upper, car il n’y a pas de navette Lower – Upper. Le mieux, c’est de voir avec la société qui gère, je pense !
Bon voyage !
le 11 décembre, 2016 à 12 h 33 min a dit :
Je rêve de ce lieu, il est au programme de notre roadtrip en juillet 2017.
Mais du coup, ton article me fait douter parce que juillet cela va être synonyme de monde.
Je veux vraiment profiter de ce lieu, d’ailleurs j’ai opté pour lower antylon canyon, et en dehors des heures d’affluence … tant pis pour les photos.
Moi je rêve de toucher les parois
le 12 décembre, 2016 à 19 h 56 min a dit :
Je comprends ta décision, c’est vrai qu’il faut balancer entre tout, le prix, le monde… ça sera magique quand même, je n’en doute pas une seconde. Tu vas te faire un merveilleux voyage aux US
le 15 mars, 2017 à 12 h 30 min a dit :
[…] Découvrir Antelope Canyon ! […]
le 1 avril, 2017 à 17 h 40 min a dit :
Bon les photos sont juste sublimes mais ce que jaime le plus Cest les petites histoires que tu nous livres celles qu’on oublie à cause des troupeaux de touristes et qu’on ne prends pas le temps d’écouter! Il y a l’air d’avoir une magie qui ressort de ce lieu .. mais ca doit être tellement dommage et décevant de voir la cohue de photographes et tous ces gens se bousculant juste pour instagrammer mieux que tout le monde … enfin malheureusement c’est la vie mais tu m’as appris beaucoup de choses intéressantes que je ne connaissais pas du tout !!!!
le 4 avril, 2017 à 14 h 45 min a dit :
Merci Laetitia ! Ce lieu est ambigu… mais je ne regrette pas, malgré tout.
le 2 avril, 2017 à 1 h 00 min a dit :
Super article, loin des critiques dithyrambiques qui occultent le business de ce lieu (et des autres possédés par les Navajos, tels que Monument Valley). Je me suis retrouvée en toi quand tu décris ce tohu-bohu et la frustration légitime qui en découle, le sentiment de s’être fait floué par instant…
J’ai visité les 2 canyons et je pense avoir plus apprécié le Lower, même s’il y avait aussi du monde dans celui-là. Pour le Upper, je n’avais pas pris le tour spécial photographes, il était trop onéreux. J’ai réussi à ramener de belles photos en rusant : je me plaçais tout à la fin du groupe, ce qui fait que je me retrouvais parfois avec le groupe des photographes qui nous rattrapait.
Je suis peut-être tombée sur un guide moins pressé que le tien car le nôtre nous a un peu parlé de l’histoire de lieu. Concernant la photo que le guide a pris pour toi, notre guide a expliqué que c’était un loup : si tu tournes ta photo à 180° tu verras la gueule d’un loup hurlant 😉
le 4 avril, 2017 à 14 h 46 min a dit :
Oh, tu as eu un guide plus loquace en effet, je ne savais pas du tout pour le loup, merci beaucoup pour l’anecdote, je vois ma photo d’un autre oeil !
Tu résumes bien mon sentiment…
Si je retourne à Page, j’irai voir le Lower, si possible à une heure moins bondée…
le 2 avril, 2017 à 15 h 30 min a dit :
Je te rejoins totalement ! à l’époque j’aurais aimé aussi faire la visite des photographes, mais trop tard, plus de billets. On a finalement eu la dernière visite à 16:30. Et tu sais quoi? j’ai adoré. Certes je n’ai pas vu ces magnifiques fantômes comme tu les appelles, mais avec du recul je n’aurais pas été capable de prendre de belles photos dans ces conditions, mes connaissances photo en étaient encore à leurs balbutiements. Mais à part ça j’ai adoré notre visite. Nous étions 8 dans le canyon. oui, oui 8 ! et j’ai eu tout le temps de prendre mes photos puisque nous étions le dernier groupe. Le guide Navajo, super sympa, a pris aussi le temps de nous expliquer le canyon, la vie des Navajo et j’ai aussi eu le droit à ses belles photos !
le 3 avril, 2017 à 7 h 49 min a dit :
Bel article !
Toujours pas décidée à aller là-bas (après des mois passés en Utah, je précise !). Jamais eu l’envie de vivre exactement tout ce que tu décris ! Disons que ce n’est pas ce que je recherche, quand je vais là-bas. (et d’ailleurs, j’essaye toujours d’écourter au maximum mes séjours dans la région de Page !) 🙂
le 24 novembre, 2017 à 9 h 18 min a dit :
Bonjour
Je viens de tomber sur ta page !!! Génial !! Je mets vite ton site en favori. Nous avons fait un séjour de 17 nuits en septembre dans l’ouest américain, visité et adoré Antelope Canyon Lower . Notre jeune guide Navajo était super !!! J’adore ta façon de raconter et j’ai appris plein de choses en te lisant !!! Bonne journée et merci pour ces explications
Martine
le 24 novembre, 2017 à 19 h 24 min a dit :
Merci beaucoup Martine, ça me fait vraiment plaisir !
le 24 mars, 2019 à 17 h 51 min a dit :
J’avais déjà lu sur un blog le fait qu’il y avait toujours énormément de monde dans Antelope Canyon, qu’il était super difficile de faire des photos et que les visites étaient très courtes. En plus, ce doit être le genre d’endroit où il y a constamment du monde (pas comme à la Death Valley en plein milieu de l’été…) Quitte à faire payer plus chers aux “photographes” ils devraient leur prévoir des moments clés de la journée. C’est tellement dommage d’avoir une expérience comme ça dans un lieu aussi incroyable.