Que faire en Camargue : le guide ultime !-
Au cœur de la Camargue, niché au milieu des étangs d’où s’envolent les flamants roses, le Mas Cacharel est un lieu unique. Le matin au réveil, on entend le chant des oiseaux qui jouent dans les roseaux, et les sabots des chevaux et des taureaux sur le sol sablonneux. Alors que le jour filtre à travers les tamaris et les figuiers, on jurerait qu’on est seul au monde, et que la Camargue nous appartient. Par sa localisation au cœur des marais où poussent les salicornes, par la beauté authentique de ses installations, et surtout, par l’histoire des lieux et l’esprit qui les habite, le mas Cacharel est à mes yeux le plus bel hôtel de Camargue, et celui qui a un supplément d’âme.
Aujourd’hui, je suis très heureuse de pouvoir partager avec les lecteurs d’Itinera Magica mon paradis secret dans les Bouches-du-Rhône, et d’offrir à deux d’entre vous la chance de vivre cette expérience à votre tour. Deux nuits pour deux personnes, voilà le beau cadeau que le Mas Cacharel a eu la générosité de mettre en jeu ; jusqu’au 5 décembre, tentez votre chance en participant au jeu concours sur la page Facebook Itinera Magica, en cliquant ICI. MAJ janvier 2017: ce concours est terminé, pardon.
Cela fait plusieurs années que j’ai le bonheur de séjourner souvent à Cacharel, et j’ai compris quelque chose au fil du temps : avant Cacharel, je ne connaissais pas la Camargue. Je l’ai toujours follement aimée : depuis toute petite, je suis amoureuse de ce delta magique qui s’ouvre entre les deux bras du Rhône, d’une des dernières terres sauvages de France, peuplée de chevaux blancs et de milliers d’oiseaux. Mais c’est depuis que je viens à Cacharel que j’ai apprivoisé l’âme de la Camargue, cette terre si fière de ses traditions et qui les célèbre inlassablement, à coup de danses, de pèlerinages, de manifestations équestres et taurines, de processions solennelles, faisant vivre ainsi l’héritage des peuples qui la composent : les Provençaux, les Gardians, et les Gitans. Personne au monde ne connaît mieux la Camargue que Florian Colomb de Daunant, le propriétaire du Mas Cacharel, et il aime la raconter, la dévoiler, la partager. C’est ce qui rend une nuit au Mas Cacharel si exceptionnelle : c’est à la fois un séjour hors du monde dans un bel hôtel plein de charme, et une plongée dans l’âme camarguaise.
Et laissez-moi vous tenter en vous parlant du Mas Cacharel, cet hôtel unique entre tous en Camargue, et de la Camargue en général : que voir, que faire en Camargue, comment la découvrir et en tomber fou amoureux, suivez le guide…
Le Mas Cacharel, hôtel au cœur de la Camargue
Les photos aériennes en disent plus que mille mots : le Mas Cacharel est vraiment un lieu préservé, un bijou au cœur des étangs et des marais de Camargue. Il est seul au milieu des immensités, comme une île posée sur les eaux, et à perte de vue, ce ne sont que marais couverts de salicornes, de saladelles et d’oiseaux colorés, chevaux, taureaux et roselières où nage le peuple aquatique. Le Mas n’est qu’à cinq minutes de voiture (cinq kilomètres) de la capitale de la Camargue, le village des Saintes Maries de la Mer, des plages et de l’animation, mais son isolement sublime lui confère une noblesse à part. Ici, on se sent privilégié, loin du monde.
Du printemps à l’automne, le petit déjeuner se prend dehors, sous le figuier ; l’hiver, dans la superbe salle de réception, qui est un véritable musée de la Camargue. Aux beaux jours, on peut profiter d’une magnifique piscine dont la décoration élégante évoque des thermes romaines, et au bord de laquelle j’ai dormi à l’ombre, l’été dernier.
Le mas possède sa propre manade – le mot camarguais pour les troupeaux de chevaux – et on peut les voir se reposer dans les grands champs qui entourent l’hôtel. Le mas Cacharel propose donc des promenades à cheval dans les marais, jusqu’à la plage – je vous en dis plus dans la suite de l’article.
Pour voir plus de photos des installations, des chambres, et en savoir plus sur les services proposés, consultez le site de l’hôtel Cacharel.
Conseil pratique important : Si vous n’avez pas la chance de gagner notre jeu concours et de gagner deux nuits à Cacharel, mais que vous souhaitez réserver un séjour dans ce bel hôtel, passez par le site officiel, et non par un site tiers type Booking. En effet, Booking et consorts prennent une commission très importante, qui pénalise les hôteliers – ce qui fait que nombre d’entre eux choisissent d’avantager les personnes qui réservent en direct sur leur site. A Cacharel, il y a par exemple une différence de quinze euros, correspondant aux frais prélevés par Booking… Vous pouvez consulter ici les tarifs complets de l’hôtel.
L’âme et l’histoire du mas Cacharel, hôtel authentiquement camarguais
Pour que vous compreniez à quel point le Mas Cacharel est un lieu unique dans la mémoire de la Camargue, il faut que je vous raconte l’histoire de ce delta du bout du monde, entre les deux bras du Rhône.
Pendant longtemps, la Camargue est une terre inhospitalière, en marge de la France, un pays de marécages dangereux, de sables mouvants, où des paysans pauvres font vivre tant bien que mal leurs troupeaux. Puis le marquis Folco de Baroncelli, issu d’une famille noble d’origine florentine, la découvre à la fin du XIXe siècle, et en tombe follement amoureux. Pour lui, la Camargue, c’est l’Atlantide, la terre promise jaillie des eaux – l’endroit où il pourra donner corps à son idéal provençal. Il décide de s’installer en Camargue, et fonde la Nation Gardiane, donnant aux manadiers qui gardent les troupeaux une corporation, un costume, un honneur. Le trident des gardians, l’ancre des navires, et le cœur de l’église Notre Dame de la mer lui inspirent la croix de Camargue, emblème du pays, dessinée par son ami le sculpteur Hermann Paul. A l’époque où Frédéric Mistral redonne ses lettres de noblesse à la Provence, Baroncelli rejoint le mouvement, et jette son dévolu sur cette Provence aqueuse et sauvage, à qui il consacrera toute sa vie. C’est lui qui tend la main aux Gitans, qu’il considère comme les rescapés de l’Atlantide, et les associe au pèlerinage des Saintes Maries. C’est lui qui « invente la Camargue », et codifie les processions, les chants, les coutumes qui donnent au pays sa fierté et son âme. Aujourd’hui encore, les Gardians, les Provençaux et les Gitans se réunissent sur son tombeau à la fin du pèlerinage de mai, pour une messe en provençal.
Folco de Baroncelli est l’arrière-grand-père de Florian Colomb de Daunant, le propriétaire du Mas Cacharel. Sa mère Monique, petite fille de Folco, épouse un autre personnage mythique de la Camargue : Denys Colomb de Daunant.
Denys Colomb de Daunant est un poète, écrivain, manadier, dandy érudit et symbole d’une véritable renaissance camarguaise. Après la seconde guerre mondiale, il épouse Monique et vient s’installer en Camargue, poursuivant à son tour un rêve de liberté et d’expression artistique. Il fonde Cacharel, qui restera longtemps sans électricité (Denys ne voulait pas que des lignes électriques défigurent le paysage !), et en fait le refuge des artistes, des écrivains, des amoureux de la nature et de la vie sauvage. C’est Monique et Denys qui auront l’idée du film qui mettra à cheval des générations d’enfants, Crin-Blanc, l’histoire d’un petit garçon qui dresse un cheval sauvage, dans les marais de Camargue. Crin-Blanc sera tourné à Cacharel – aujourd’hui encore, on peut voir la cabane du gardian. Florian Colomb de Daunant et Sylvie Brunel ont publié en 2016 chez Actes Sud un livre magnifique racontant l’histoire de Crin-Blanc et de Denys, Crin-Blanc ou L’invention de la Camargue : L’oeuvre de Denys Colomb de Daunant
Voilà l’histoire de Cacharel : un double héritage de rêve et de passion, qui vit encore aujourd’hui dans ce lieu dont l’authenticité n’est pas feinte. Jetez un coup d’œil à la réception de Cacharel : c’est un véritable musée de la Camargue, où on trouve toutes les affiches des films de Denys, et nombre d’objets traditionnels camarguais. Au-dessus de la porte se dresse la barque des Saintes Maries, symbole du village. Et dans la cour, trois oiseaux qui s’envolent au-dessus d’un calvaire commémorent la mémoire de Denys, le fondateur des lieux, l’esprit qui veille sur Cacharel…
Que voir, que faire en Camargue ? Idées pour un séjour camarguais
* Explorer la Camargue à cheval
Depuis Crin Blanc, le merveilleux film qui célèbre les petits chevaux blancs de Camargue et l’insatiable soif de liberté que leur galop nous évoque, tout le monde le sait : la Camargue est le pays des chevaux. Si vous êtes débutant, mais que vous rêvez de voir le monde se balancer au rythme d’une crinière, c’est le lieu idéal pour vivre votre baptême d’équitation. Si vous êtes cavalier confirmé, et que vous rêvez de galops le long de la plage, à travers la pinède et les étangs, de voir les flamants s’envoler devant vous et d’approcher les majestueux taureaux noirs, votre rêve sera facile à réaliser. La Camargue est le paradis de la promenade à cheval, et le Mas Cacharel propose toute l’année des balades de durée et de difficulté variable, en fonction de vos envies et de votre niveau.
Pour une première expérience, partez une heure le long des marais de la route de Méjanes, allez observer les taureaux et les oiseaux, et prenez confiance en douceur.
Si vous êtes déjà cavalier, vous pouvez partir en randonnée jusqu’à la mer. Cela restera un de mes plus beaux souvenirs équestres : traverser les étangs profonds en me fiant au pied sûr de mon cheval, jaillir au milieu des dunes, dans un paysage incroyablement sauvage, et galoper sur la plage immense, déserte, comme si le monde était à moi… Je recommande vivement cette expérience magique aux amoureux des chevaux.
Pour les petits groupes de cavaliers, le Mas Cacharel peut aussi parfois organiser une journée exceptionnelle de randonnée à travers la pinède et la plage du Grand Radeau. Ce sont des paysages inouïs – une sensation de bout du monde, d’éden retrouvé… N’hésitez pas à vous renseigner auprès de Florian Colomb de Daunant, le propriétaire de Cacharel.
*Découvrir les plages des Saintes Maries de la Mer
Bien sûr, au cœur du village des Saintes Maries de la Mer, vous trouverez plusieurs petites plages familiales, très sympathiques et sûres, où les enfants adorent jouer. Mais pour qui rêve d’horizons sauvages et d’espaces infinis, les Saintes Maries ont d’autres trésors en réserve.
Prenez la direction de la plage Est des Saintes Maries de la Mer. L’horizon s’agrandit, l’espace décuple. Sur les premières centaines de mètres, vous trouverez quelques restaurants de plage cultivant leur solitude, comme le Bambou Palm Beach et ses transats orange. Plus vous avancez, plus la solitude s’accroît. Vous entrez au cœur du secret. La plage Est des Saintes Maries de la mer est la plus grande, la plus sauvage des plages de la côte d’Azur. Imaginez un paysage de dunes à l’infini, une étendue qui rappelle les plages de l’Atlantique ou du nord – herbes folles, immensités blanches, lys des sables, et au loin, très très loin, comme un hologramme au fond, Marseille, rappelant que la civilisation continue d’exister quelque part…
De l’autre côté du village, au-delà du bac du Sauvage qui traverse le petit Rhône, se trouve une plage plus secrète encore : la plage du Grand Radeau. L’hiver, elle est accessible à tous, et révèle la beauté de ses paysages de bout du monde, ses cabanes en bois flotté, ses fleurs sauvages. L’été, un garde en défend l’entrée, et la réserve aux habitants des Saintes Maries, ou à ceux qui ont obtenu un laisser-passer en mairie. Inutile de chercher à déjouer sa vigilance, le garde est inflexible. Mais vous pouvez contourner l’interdiction en étant accompagné d’un guide local – par exemple, en partant à cheval pour la journée au Grand Radeau avec les chevaux du Mas Cacharel. Mais si vous n’êtes pas cavalier, ni doté d’un laisser-passer, vous pouvez tout de même explorer les berges du Petit Rhône… et découvrir la Camargue sauvage.
*Se perdre sur les bords du petit Rhône
A l’Ouest des Saintes, le long du Petit Rhône, se déploie un paysage qui rappelle le Mississipi ou les bayous de Louisiane. Au fil des méandres du fleuve, les berges se couvrent d’une jungle luxuriante, et des taureaux paissent dans les marais… De petites maisons de bois, juchées au-dessus d’un ponton, se cachent dans la végétation. C’est un paysage totalement surprenant et dépaysant, et vous jurerez n’être plus en France.
Vous pouvez explorer ces paysages typiques de la Camargue en partant en croisière sur le bateau le plus célèbre de Camargue, un bateau à roues à aubes comme aux USA, rouge et blanc, le Tiki III. La balade est un incontournable camarguais, et vous permettra d’entrer au cœur du paysage.
Envie de rester plus longtemps ? Prenez votre voiture, et traversez le bac du Sauvage, sur le petit Rhône. Même si vous n’êtes pas accompagné d’un habitant des Saintes, et que vous n’avez pas de laisser passer pour la plage du Grand Radeau, vous pourrez randonner le long des canaux, et déjeuner dans une des guinguettes les plus typiques de Camargue, la mythique Cabanette du sauvage. Goûter aux spécialités camarguaises au milieu des tamaris et des hamacs, sous une maison de gardian en toit de roseaux, avoir l’impression d’être revenu cinquante ans en arrière… c’est une expérience camarguaise unique.
*Visiter les Saintes Maries de la Mer, capitale de la Camargue
Les Saintes sont véritablement le cœur de la Camargue. Les arènes, la Place des Gitans, au centre de laquelle trône une carrière pour les démonstrations équestres, la statue de Crin Blanc sur le rond-point principal, le musée Baroncelli, les magasins vendant des vêtements des Indiennes de Nîmes, des bottes gardiannes ou des selles camarguaises… tout dit l’identité puissante de ce pays hors-normes.
Mais le plus beau lieu des Saintes, c’est incontestablement son église, Notre Dame de la Mer, bâtie comme une forteresse, gardant depuis des siècles ses fidèles du mal, de la mer et des ennemis crachés par les flots. Pour les chrétiens, elle est un lieu de pèlerinage à la puissance symbolique inouïe : elle serait la « Porte de la foi », la première église établie sur le sol français. On raconte que les saintes Marie Salomé et Marie Jacobé, disciples de Jésus, accompagnées de la vierge noire Sara, sainte patronne des gitans, seraient arrivées en Camargue dans une barque sans rames, ni voiles, après une longue errance en mer Méditerranée. Contraintes de fuir la Palestine sous la pression romaine, elles auraient trouvé refuge en Gaule, et établi les premières communautés chrétiennes. Au XVe siècle, le plus célèbre des rois de Provence, René, commande des fouilles sous l’église, et découvre deux squelettes de femme sur un bloc de marbre toujours exposé dans l’église, « l’oreiller des Saintes ». Les reliques sont conservées dans des châsses en hauteur, et descendues deux fois par an, lors des pèlerinages d’octobre et de mai. Le pèlerinage d’octobre est moins médiatisé, fréquenté principalement par les gens du pays ; le pèlerinage de mai est associé au célèbre pèlerinage des Gitans, qui voit se réunir les peuples du voyage de toute l’Europe, et met tout le village en effervescence.
Mais ces deux manifestations sont loin d’être les seules qui rythment l’année…
*Plonger au cœur des traditions camarguaises aux Saintes Maries
Il faut le savoir : les Saintes sont en fête tout le temps, toute l’année, et toutes les occasions sont bonnes. La Camargue vit de la célébration de son identité, et il s’y passe toujours quelque chose. N’hésitez pas à consulter l’agenda de l’office du tourisme ou, mieux encore, à leur passer un coup de fil, pour savoir quelles manifestations sont prévues. Car aux Saintes Maries, toute inauguration, tout mariage, toute naissance, tout décès est le prétexte à des jeux équestres, des processions, des parades… Parmi les traditions les plus célèbres, on compte « l’abrivado », conduite des taureaux à travers la ville sous l’égide des gardians à cheval, la « roussataïo », transhumance des juments et de leurs poulains, les danses des Arlésiennes, et la course camarguaise. Si, comme moi, vous êtes horrifié par la corrida et son sadisme sanguinolent, vous préférerez la course camarguaise, où il faut retirer un pompon entre les cornes du taureau, et où aucun mal ne lui sera fait, bien au contraire : les taureaux de course camarguaise sont de vraies stars, choyées et plébiscitées du public, et on écrit leur nom en gros sur l’affiche ! Les plus célèbres ont même eu droit à une statue d’eux devant les arènes.
Les grands moments sont les pélerinages de mai et d’octobre, le Festival d’abrivado le 11 novembre, avec des milliers de chevaux sur la plage, la Fête du cheval autour du 10-20 juillet, avec un fabuleux spectacle équestre aux arènes et le célèbre son et lumière Songe d’une nuit en camargue au mas de Sylvéréal… mais il se passe des choses toute l’année. N’hésitez pas à demander conseil à Cacharel !
Et si vous rêvez de théâtre équestre, alliant performance, chant et danse, dans une belle ambiance gitane, allez assister à un spectacle de Camarkas.
*Bonnes adresses : où manger aux Saintes maries de la mer
Mes restaurants préférés
* Le plus authentique : le Bord de Mer est le restaurant du dernier pêcheur des Saintes, qui part tous les matins en mer et sert sa pêche dans ce joli restaurant avec vue sur la Méditerranée. Le tartare de poissons du jour est un régal. Le cadre est doux et romantique. J’y suis fidèle depuis des années.
* Le plus original : Ô Pica Pica est un restaurant de fruits de mer qui vous sert des produits… dont vous n’aurez jamais entendu parler de votre vie, des coquillages totalement surprenants et délicieux, dans de grandes assiettes à partager. Le décor dépaysant rappelle Pirate des Caraïbes, et tout le monde s’y presse – réservation conseillée.
* Le plus festif : Le Piccolo propose un excellent buffet camarguais et met l’accent sur la fête, en invitant des musiciens, des danseurs… Un super endroit coloré pour découvrir la musique gitane.
* Le plus estival : au cœur de l’action, la Siesta est une brasserie d’été où on sert de grandes salades fraîches et délicieuses, et où on joue de la musique live
* Le plus balnéaire : sur la plage Est, le Bambou Palm Beach est un vrai resto de plage, avec possibilité de manger allongé comme les romains, chaises longues, ambiance exotique… très sympa.
* Le plus guinguette : en face du bac du Sauvage, La Cabanette du sauvage est la guinguette la plus célèbre de Camargue, et un endroit hors du temps.
N’hésitez pas à vous promener dans les rues du village à la recherche de vêtements gardians et provençaux.
*Observer les flamants roses au parc ornithologique du pont de Gaud
A quelques kilomètres du Mas Cacharel se trouve un des parcs ornithologiques les plus célèbres d’Europe : le fabuleux parc ornithologique du pont de Gaud. C’est un enchantement. Au cœur des roselières se pressent des centaines et des centaines d’oiseaux, notamment des hérons, des aigrettes, et l’emblème de Camargue, le célèbre flamant rose – qui doit sa couleur à un pigment coloré contenu dans les crevettes qu’il consomme !
Deux choses à savoir pour que votre visite soit magique :
* Le plus beau moment, c’est le soir, autour de 17/18h, lorsque les gardiens du parc nourrissent les flamants roses et qu’ils accourent par milliers. Le spectacle est incroyable.
* N’hésitez pas à venir en hiver. C’est en novembre que les flamants se parent de leurs nouvelles plumes, et leurs couleurs sont beaucoup plus vives, beaucoup plus intenses que l’été. C’est aussi la saison où les salicornes sont rouges, et où la Camargue est multicolore…
*Sur les traces de Saint Louis : visiter Aigues Mortes
A une trentaine de minutes du Mas Cacharel se trouve la sublime cité médiévale d’Aigues Mortes, qui fut, au Moyen-Âge, le seul port sur la Méditerranée du royaume de France, et d’où Saint Louis partit en croisade. La visite des remparts propose une exposition passionnante sur Saint Louis, le plus aimé des rois de France, la récolte du sel en Camargue, et les temps sombres des guerres religieuses, lorsque les protestants furent emprisonnés à Aigues-Mortes.
Du sommet des remparts, la vue sur les salins – qui revêtent une couleur rose au soleil ! – est fabuleuse.
*Au cœur du Vaccarès : la Digue à la mer
L’étang de Vaccarès et le bois des Rièges forment une zone protégée, cœur du parc naturel régional de Camargue. L’accès est aujourd’hui interdit, mais demandez à Florian Colomb de Daunant, le propriétaire du Mas Cacharel, de vous raconter ses histoires et de vous montrer les photos : avant que la zone soit interdite au public, il y a joué toute son enfance ! Et pour vous approcher au plus près du cœur du Vaccarès, les cyclistes pourront partir pour une randonnée exceptionnelle, en suivant la digue à la mer, qui traverse la Camargue et la protège des vagues marines. Plus d’infos sur cette randonnée en suivant ce lien. Retrouvez également d’autres itinéraires de découvertes ici. J’ai parcouru le parcours qui va des Saintes à Beauduc en passant par le phare de la Gacholle à vélo, et j’ai adoré cette expérience au coeur de la Camargue.
J’espère que ce tour d’horizon de la Camargue, centré autour de son plus bel hôtel, vous aura plu, et que vous savez désormais que voir, que faire en Camargue, et comment profiter au maximum de votre séjour en Provence, côté nature ! N’hésitez pas à vous abonner à la newsletter d’Itinera Magica, blog de voyage qui va de la Provence au bout du monde !
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le 13 novembre, 2016 à 21 h 08 min a dit :
Pour retourner aux Saintes et découvrir le Tiki. 🙂
le 15 novembre, 2016 à 12 h 19 min a dit :
Et te perdre au coeur des berges du petit Rhône… je te le souhaite !
le 13 novembre, 2016 à 21 h 54 min a dit :
Super article ! j’espère gagner afin de découvrir la région et ce bel hôtel 🙂
le 15 novembre, 2016 à 12 h 19 min a dit :
Merci pour ta participation ! je te le souhaite 🙂
le 13 novembre, 2016 à 22 h 05 min a dit :
La Camargue, je connais très peu, et cette région a toujours une consonance un peu magique et mystérieuse pour moi… Tes photos ajoutent encore de la magie à mon imaginaire. Surtout celles des balades à cheval sur la plage, celles des couchers de soleil (quelles couleurs !) et celles des flamants roses (celle de couverture, très mystique, mais surtout celle que tu as repris pour l’épingle Pinterest, j’en suis folle).
Je participe au concours, tout naturellement. Et je vais prier tous les soirs jusqu’à décembre pour gagner 😉
Merci pour la découverte de cette région en tout cas, et cette superbe chance que tu offres aux deux futurs heureux élus !
Je t’embrasse
le 15 novembre, 2016 à 12 h 20 min a dit :
Merci beaucoup, Julie, pour ce commentaire adorable, je suis vraiment heureuse de savoir que ça te plaît, et oui, toi amoureuse de paysages, de chevaux, de grands espaces, de photo, je t’imagine tellement bien en Camargue ! je croise les doigts 🙂
le 15 novembre, 2016 à 11 h 37 min a dit :
Tes photos sont magnifiques, je me vois trop sur mon cheval au bord de plage ! :p
Merci pour toutes ces idées de découverte !
le 15 novembre, 2016 à 12 h 22 min a dit :
Merci beaucoup, Lucie, oui c’est une scène de film, de rêve 😉
le 15 novembre, 2016 à 13 h 54 min a dit :
Superbes photos qui donnent très envie de découvrir la Camargue : rien que le nom m’a toujours plu, c’est plein de promesses. En le prononçant, je vois les chevaux galopant dans les étendues de sable, et en te lisant ça confirme mon idée… Je découvrirai bien les salykornes 😀 (ce sont des plantes arc-en-ciels, c’est ça 😀 😀 ?), et tes photos avec les flamants roses…. Wahou !!!! Près de chez moi, dans la réserve de sauvage, il y a plein de flamants roses en liberté aussi, j’adore ce lieu : j’ai un article sur mon blog mais je n’ai pas eu le temps de remettre les photos depuis mon bug, je te dirai quand ce sera de nouveau rétabli si ça t’intéresse !! Bon allez, je file participer au concours au cas où 😀 😀 !!! Belle journée Pégazounette !
le 27 novembre, 2016 à 19 h 53 min a dit :
Ahaha les salykornes ! bouche toi les oreilles, je vais te révéler un truc terrible : on peut les manger en salade…
Oui ça m’intéresse totalement, ta réserve aux flamants roses, je veux voir ça !
le 17 novembre, 2016 à 13 h 37 min a dit :
Whaou, mais quel concours !
Tu nous gâtes Alexandra !
Oh, ta jument est magnifique. ♥ Et j’aime beaucoup son nom !
le 27 novembre, 2016 à 20 h 09 min a dit :
Merci beaucoup, Clémentine, je suis très heureuse que ça te plaise ! Merci pour ma belle Amarante !
le 17 novembre, 2016 à 13 h 38 min a dit :
Whaou, mais quel concours !
Tu nous gâtes Alexandra !
Oh, ta jument est magnifique. ♥ Et j’aime beaucoup son nom !
PS : argh, pas certaine que mon commentaire se soit posté ? (alors je reposte au cas où, haha)
le 18 novembre, 2016 à 14 h 23 min a dit :
Allez je tente ♥ !
le 27 novembre, 2016 à 20 h 09 min a dit :
Avec grand plaisir !
le 18 novembre, 2016 à 18 h 58 min a dit :
les flamands roses et bien sûr à cheval sur la plage, ça me dit bien tout ça :p
le 27 novembre, 2016 à 20 h 10 min a dit :
Je t’y vois bien !
le 20 novembre, 2016 à 18 h 04 min a dit :
Allez je tente aussi ! 😀😀😀
le 27 novembre, 2016 à 20 h 12 min a dit :
Avec plaisir !!
le 7 décembre, 2016 à 20 h 18 min a dit :
ENFIN, je trouve le temps de lire cet article.
Et rien que le premier paragraphe m’envoûte, réellement… J’aurais adoré gagner ce concours, mais je suis déjà extrêmement heureuse d’avoir le privilège de recevoir une jolie carte postale de Camargue !! Merci, encore mille fois, pour ces concours. J’ai l’impression d’avoir une chance incroyable avec tes concours 😀 Merci encore !
Tu m’avais déjà parlé de l’histoire Cacharel, et la relire est un plaisir. Quelle richesse, réellement ! Parce que comme tu dis, on a tous grandi avec Crin-Blanc ! 🙂
Pour les photos :
“Flamants roses traversant l’orage devant le mas ; novembre rouge sur les marais devant le mas ” : ces trois photos sont sublimes, mais je dois avouer que j’adore la première (pour l’atmosphère et les couleurs) et la troisième (même si elle n’est pas de toi, elle nous permet de visualiser ce que tu décris plus haut et c’est parfait!)
“Le Mas Cacharel, île au milieu des étangs.” : petite déception pour ce montage : les photos sont trop petites et ont l’air toutes magnifiques ! J’ai envie de les voir en plus grand, de m’en imprégner, de rentrer à l’intérieur de l’image… J’imagine qu’il t’a été difficile de choisir les photos de cet article, et je comprends que les montages sont une bonne solution pour nous en dévoiler plus. Mais je t’avoue que je serai vraiment ravie de voir ces photos en plus grands 😀
“Cacharel, coeur de Camargue” : la dernière photo de cette série est magnifique. Cette lumière, ces couleurs… Et j’adore la ligne de fuite formée par le haut du toit!
“Fabuleuses promenades à cheval au bord de la mer” : j’adore toouuuuutes les photos de cette série. gros gros coup de coeur pour la première <3
"4e ligne : grenouilles, ragondins, taureaux… les animaux du Rhône" : Pourquoi n'a-t-on jamais vu ces photos ? Elles sont sublimes, je suis tombée amoureuse de la grenouille ! Bravo Alexandra, réellement, tu es très douée!
"Tradition camarguaises." : j'ai, bien évidemment, toutes les photos des défilés à cheval, qui me rappelle profondément la Fantasia du Maroc, dans un contexte différent.
"Moments magiques au parc ornithologique du pont de Gaud" : même remarques pour ce montage, j'ai envie de voir toutes les photos 😀 de les faire défilé, et de m'imprégner de chacune d'elles ! Je suis trop vorace en image, désolée!
"Aigues-Mortes, salins roses et remparts majestueux" : la photo des Salins vu des remparts <3
"Chevaux à Cacharel. En haut : toujours ma jument, Amarante, vous l’aurez reconnue 😉" : ces deux là sont aussi magnifique, mais j'avoue que celle d'Amarante me laisse rêveuse… J'espère avoir la chance de la rencontrer un jour! 🙂
Alexandra, cet article m'a fait vibrer, j'ai réellement voyager en Camargue avec toi, et j'ai encore plus envie de découvrir ces paysages… Merci, merci encore pour tous ces bons moments que tu nous fais vivre à travers ces articles.
Je te souhaite une bonne soirée et te fais de gros bisous! A très bientôt j'espère!
le 10 décembre, 2016 à 19 h 42 min a dit :
Marion, tu es un amour, et je te promets qu’on trouvera une occasion d’aller en Camargue ensemble ! Tu as raison pour les montages… moi aussi j’ai été frustrée, mais j’avais trop de photos, et je voulais faire un vrai article complet, un guide sur toute la Camargue, qu’on puisse épingler, garder et relire ! mais cela me touche de savoir que tu aurais voulu les voir en grand ! merci !
Les photos de la promenade à cheval, c’&tait un jour après un orage, le ciel était bleu mais rempli de nuages pittoresques, j’ai adoré !
Merci pour les photos animalières 😉 j’ai l’impression de ne pas avoir le bon matos pour ça (mon 18-135 ne suffit pas, je voudrais un vrai téléobjectif), mais j’aime bien ça, j’ai adoré la grenouille et le ragondin !
Tu as raison pour la fantasia, il y a une parenté !
Le parc ornithologique, tu adoreras, j’en suis sûre !
Merci pour ta gentillesse et ton amitié, je t’embrasse fort et te dis à très vite !
le 30 décembre, 2016 à 10 h 07 min a dit :
[…] au Mas Cacharel, un merveilleux hôtel authentique au cœur des étangs dont je vous ai déjà longuement parlé ici. Tout autour de nous, l’eau décuple le ciel, les roseaux piègent le couchant, et les chevaux […]
le 9 janvier, 2017 à 22 h 38 min a dit :
Article pinté 😉
le 9 janvier, 2017 à 23 h 31 min a dit :
Ah j’en suis ravie <3 Merci !
le 23 mai, 2017 à 8 h 15 min a dit :
Je découvre ton article (je suis pas très assidue niveau rétrospective bloguesque, j’avoue !) et la Camargue par la même occasion. Forcément, avec tes photos, je suis là, à moitié en train de baver, à me dire que put*** comme il est beau notre pays ! Je ne connaissais Ste Marie de la Mer que de nom et pour le reste de la Camargue.. Connaissance nulle ! Merci de nous faire découvrir ces endroits qu’on connait sans connaitre 🙂
le 20 juillet, 2017 à 7 h 01 min a dit :
[…] en apprendre plus sur son histoire, celle de Crin Blanc et de la Camargue je vous conseille de lire son article sur la région. Et je la rejoins en vous disant que c’est un véritable havre de paix. Ici on oublie tout. […]
le 26 juillet, 2017 à 10 h 07 min a dit :
[…] des îles entières, ou des flamants roses d’un rose encore plus vif que ceux qu’on connaît en Camargue. Ma journée en bateau dans les Exumas a été une succession de rencontres maritimes sidérantes […]
le 20 septembre, 2017 à 23 h 57 min a dit :
[…] Mon guide complet de la Camargue […]
le 11 novembre, 2017 à 18 h 42 min a dit :
La Camargue a l’air d’être une région tellement riche!! Je n’en ai vu qu’une infime partie lors de mon week-end à Aigues-Mortes et il me tarde une nouvelle occasion de l’explorer!
le 13 novembre, 2017 à 14 h 56 min a dit :
[…] Mas Cacharel, je vous en ai longuement parlé dans mon guide complet de Camargue : c’est un hôtel de légende, seul comme un îlot au cœur des étangs et des roseaux, où fut […]
le 5 janvier, 2019 à 22 h 09 min a dit :
[…] aux treize desserts, le pastrage, les transhumances, les pèlerinages, les défilés équestres en Camargue, les chants, les costumes d’Arlésienne, et combien la représentation des traditions encourage […]
le 23 avril, 2019 à 16 h 07 min a dit :
[…] prépondérance du bleu turquoise, la vue sur le grand chêne et les nombreux rappels à ma chère Camargue. C’est celle où j’ai choisi de dormir, et j’ai aimé me réveiller dans les miroitements de […]
le 21 octobre, 2019 à 16 h 50 min a dit :
[…] trouverez sur ce blog de nombreux articles témoignant de ma passion pour la Camargue : mon guide de Camargue, mes plus beaux couchers de soleil, mon Noël en Camargue, mon récit des pèlerinages aux Saintes […]
le 12 décembre, 2019 à 14 h 02 min a dit :
[…] comme telles. Il s’agit de chevaux ancrés dans un terroir, un mode de vie, une culture. Le cheval camargue est bien entendu le plus connu d’entre eux, et j’étais surexcitée à l’idée de découvrir […]
le 27 avril, 2020 à 0 h 14 min a dit :
[…] la Camargue : Je vous renvoie à mes innombrables articles sur le sujet, notamment mon guide de Camargue, mon article sur les plus beaux spots pour photographier le coucher de soleil en Camargue, et la […]
le 3 mai, 2020 à 11 h 16 min a dit :
Et “zou” encore un endroit unique!!!! La Camargue!!!!!
On y va très souvent surtout dans la Camargue sans personne, juste un peu les moustiques qui font parti du décor!!!!! et piquent.
Celle là aussi je la connais de puis mon enfance et l’adore tout comme le mari. Si on a rien de particulier où aller…. hop direction Camargue la route de Piémanson après Salin de Girau, là la route est bordée d’un côté le Rhône, de l’autre la Mer, et goûter au bord de l’Etang de Vacarès, le rêve devenu réalité.
Pa compliqué à l’autoroute, à droite La Côte d’Azur où on ne va jamais, à gauche….. La Camargue, Lubéron, et touti quouanti, la voiture d’elle même prend cette direction!!!!!
le 4 mai, 2020 à 9 h 12 min a dit :
Oui, les moustiques font partie du décor, clairement 😉 Piémanson est magnifique avec ses cabanes rétro, une ambiance magnifique ! 🙂 J’aime aussi la Côte d’Azur, j’aime tout le Sud, mais je comprends votre attachement à l’authenticité camarguaise !
le 3 juin, 2020 à 10 h 02 min a dit :
[…] Je l’avais découverte en novembre dernier lors d’un autre séjour dans les Alpilles : perdue au milieu de ce qui était autrefois un marécage hostile et inondé, véritable île de pierre au cœur du marais, l’abbaye de Montmajour est une des plus mystérieuses et magiques de Provence. Fondée en 948 par les Bénédictins, elle présente une singularité inquiétante : des tombes rupestres, creusées à même la falaise. La beauté de son cloître est d’une perfection intemporelle, et la vue du sommet de la tour porte jusqu’au delta de Camargue… […]
le 7 mars, 2024 à 10 h 42 min a dit :
[…] cheval emblématique de la Somme, le Henson, race naturelle de territoire française. Tout comme le Camargue ou le cheval du Vercors, le Henson fait partie du patrimoine équin français : il s’agit de […]