Virée dans la Manche, petit bout du monde-

La France est immense et méconnue, c’est ce que j’ai pensé en arrivant dans la Manche. Imaginez des kilomètres de plages désertes à perte de vue, imaginez des côtes plus sauvages et intactes que tout autre littoral français, et la solitude radicale des tout petits villages envahis de mûres et d’hortensias. En dehors du Mont Saint Michel, site touristique majeur, peu de gens connaissent la Manche, peu de gens savent la beauté inouïe de ses plages et le sentiment d’exotisme qu’elle suscite. C’est un petit bout du monde, un pays perdu. Si vous rêvez d’inouï et d’authentique, que vous voulez changer d’univers tout en restant en France, allez-vous perdre dans les dunes et les falaises de ces rives sauvages qui ne ressemblent à aucune autre. Je vous embarque pour un road trip dans la Manche, du nord vers le sud, passant par le Cap de la Hague, le Nez de Jobourg, Port-Racine, la côte des Havres, Barneville-Carteret, Granville, et finissant sur la merveilleuse île perdue de Chausey.

La Manche, la destination fabuleusement secrète

La Normandie ne cesse de me surprendre, et je commence à penser que cette région est une autre dimension, où le temps s’écoule différemment, se suspend aux heures les plus belles. Quand vous vous promenez dans la Manche, face aux villages idylliques, aux bocages où paissent les vaches, aux phares solitaires, vous ne sauriez dire si vous êtes en 2018 ou en 1900. Mi-septembre, j’ai passé quatre jours à arpenter les côtes de la Manche au volant d’une petite voiture, du Cotentin (la pointe nord) jusqu’à la région de Granville, et je crois n’avoir jamais été aussi seule de ma vie. Du matin au soir, je ne croisais personne ou presque, je ne parlais à personne, je roulais le long de la mer immense. Les routes m’appartenaient, les plages étaient vierges et nues, rien ne troublait les herbes folles, et personne avant moi n’avait cueilli les centaines de mûres qui faisaient mon goûter. Cette solitude radicale aurait pu me peser, mais en réalité, elle avait quelque chose d’exaltant : tout était si beau, si intact, comme si ce monde n’appartenait qu’à moi, que j’avais suivi la carte au trésor jusqu’à l’île perdue dans le blanc des cartes. Les noms des villes et villages m’étaient tous inconnus –  c’était si beau et pourtant personne ne le savait. Je me sentais ivre de mer et de mystère, et les levers de soleil étaient tous d’une couleur inouïe, un rose de nacre qui évoquait des ambiances presque surnaturelles. Le sentiment d’étranger était renforcé par le fait que l’autoradio captait la BBC, et mon portable ne cessait de sauter sur le réseau anglais – sans avoir quitté la Manche, juste en roulant le long de la côte, je recevais à intervalles réguliers des messages « Bienvenue au Royaume-Uni » ou inversement, « Welcome to France », comme si j’étais une Anglaise en goguette. Et souvent, le réseau disparaissait complètement. La 3G est une denrée rare, dans la Manche (je ne parle même pas de la 4G), et je vous conseille vivement d’avoir rendu vos cartes disponibles hors connexion pour ne pas être totalement perdu. Quand je repense à la Manche, j’ai l’impression d’avoir fait un voyage très exotique, très secret, et d’être partie infiniment plus loin que La Hague.

 

Mon seul regret a été de ne pas pouvoir vivre cette beauté à deux, de ne pas partager la belle chambre mansardée donnant sur Port-Racine, marcher main dans la main dans les hortensias et sur le sable clair, admirer les levers du jour, d’une beauté mystique, dans ses bras. Je crois que la Manche est une des destinations les plus romantiques que je connaisse : elle incarne ce vieux fantasme des amoureux qui rêvent d’être seuls au monde, tous les deux face à la mer. Je pense que j’y reviendrai un jour, pour une idylle maritime loin de tout.

Voici quelques coups de cœur glanés au fil de ma route.

Le nez de Jobourg et le cap de la Hague
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La côte nord du Cotentin, autour de La Hague, m’intriguait depuis longtemps : à chaque fois que je demandais à des Normands quels étaient leurs paysages préférés dans la région, ils me parlaient toujours de ces rivages solitaires et escarpés, des hautes falaises et des eaux translucides. Marcher autour du nez de Jobourg est un enchantement. Entre les fougères se découvre une eau d’un turquoise étonnant, et j’ai souvent pensé à des paysages de Californie. Les falaises abruptes, le sentier flirtant avec le vide, les baies rondes comme des demi-lunes, tout parle de beauté.

Omonville-la-Petite et Port-Racine, sur les traces de Jacques Prévert

Les villages du nord du Cotentin ont des airs de livre d’images. La monochromie de la pierre grise et de l’ardoise est rompue par les grappes d’hortensias roses qui s’épanouissent à leurs pieds, les rues semblent baigner dans le souvenir du XIXe siècle, tout est charmant, tout est rétro. C’était le pays de Jacques Prévert, et je comprends que de tels paysages aient pu inspirer l’ingénuité imagée de sa poésie où la beauté du monde coule comme une évidence. A Omonville-la-Petite, on visite sa maison, simple et douce, et redécouvre ses mots ; à Port-Racine, on marche dans ses pas au bord de la mer qu’il aimait tant admirer. Port-Racine est souvent décrit comme le plus petit port de France, un port de poupées ravissant. Si j’ai tant aimé Port-Racine, c’est sans doute grâce à l’hôtel où j’ai dormi…

 

L’hôtel Erguillère, à Port-Racine: un hôtel follement romantique dans le Cotentin

J’ai rarement vu un hôtel plus romantique, plus idyllique que l’Erguillère à Port-Racine. Quand je suis arrivée dans cette maison blanche et fleurie surplombant la baie et ses bateaux, mon cœur a fait un bond et je me suis dit qu’il fallait tourner des films ici, orchestrer des demandes en mariage et des retrouvailles tumultueuses. C’est un décor inouï. Ma chambre était pleine d’hortensias, blanche et maritime, et la vue sur le ciel et la mer vertigineuse. La lumière versatile la repeignait sans cesse d’or, de mauve et de rouge, et je n’entendais rien d’autre que le murmure discret de cette mer qui ne fait pas de vagues. Le clou, ce fut le petit déjeuner : une merveille, avec salade de fruits exotiques, pain perdu, viennoiseries exquises, yaourt normand et jus de fruit frais, tout pour réussir son escapade en tête à tête.
J’ai dîné juste à côté, au Moulin à Vent, restaurant gastronomique offrant un cadre de toute beauté, entre boiseries de navire et vue sur la mer. Une adresse raffinée et délicieuse.

Les côtes de la Manche, de La Hague à Granville en passant par la côte des havres

J’ai passé presque tout mon séjour à longer la mer, à chercher toujours la route littorale et à m’arrêter à toutes les plages, et elles se mélangent dans ma tête et dans mes cartes SD, un bouquet de beauté balnéaire inouïe. Je crois que les plages de la Manche sont les plus belles de France.

J’ai essayé de respecter la chronologie, de vous les montrer du nord au sud, en commençant par Vauville, Siouville et Surtainville. Il y a eu ce moment, quelque part vers Siouville, où la route s’est élevée au-dessus de la plage, est montée en lacets vers les hauteurs, et qu’un labyrinthe de torrents abandonnés par la marée s’est dessiné entre les buissons.

 

Puis je me suis arrêtée à Barneville-Carteret, qui méritera un paragraphe à elle toute seule, et j’ai continué vers le sud, sur ce qu’on appelle la côte des Havres. Un havre, c’est quand un cordon de dunes et de marécages se forme au creux d’une baie, formant un paysage de marais, d’eaux saumâtres et de prés salés où poussent des fleurs âpres et rustiques que seuls dévorent les moutons. Tous les havres m’ont enchantée avec leurs paysages radicalement différents de ce que je connaissais, notamment Portbail avec ses tours historiques, son décor médiéval enchanteur.

 

 

Sur la côte des Havres, j’ai dormi à La Ferme des Mares, un hôtel du réseau Logis installé dans un magnifique manoir à Saint-Germain-sur-Ay, où un menu unique permet de découvrir la cuisine normande en table d’hôtes. L’atmosphère était belle et apaisante et la chambre d’un excellent standing : spacieuse, confortable et élégante.  Au matin, je suis allée me promener autour du havre, au milieu des moutons et des fleurs mauves, avec l’impression d’être partie très loin.

Mais deux littoraux en particulier resteront dans mon cœur : le Havre de la Vanlée et la Cabane Vauban.

Le Havre de la Vanlée, l’éblouissement

J’ai aimé toutes les plages de la Manche, mais celle-ci m’a fait interrompre mon voyage, rester une heure sur le sable, prendre le temps d’absorber sa beauté, de rêver et de caresser le sable doré, de faire mille photos et de manger un fruit, assise au bord de l’eau. J’ai adoré cette plage immense et sauvage, qui commence par un paysage de prés salés où paissent les moutons. Puis on franchit les dunes où poussent les herbes folles, et c’est la plage, gigantesque, éblouissante, l’eau d’une couleur presque tropicale – pour tout vous dire, j’ai pensé aux Bahamas, si ce n’est pour la température de l’eau…

Autour de la Cabane Vauban

L’ancien président français Edouard Hériot a dit qu’il s’agissait là du « plus beau kilomètre de France », et cela ne m’étonne pas qu’il soit en Normandie, cette région qui semble avoir infusé pendant des millénaires dans un bain de beauté tranquille. La marche qui surplombe la mer autour de la Cabane Vauban est d’une splendeur exceptionnelle. Imaginez un chemin d’épines et de fleurs ensauvagées, au-dessus d’une mer au nuancier perpétuellement changeant, et au loin, le Mont Saint Michel qui se découpe, sublime et mystique… Les jeux de lumière ajoutaient à la beauté de ce spectacle inouï. Je pense que la baie du Mont Saint Michel est un des plus beaux endroits du monde, toute auréolée de légendes et de marées traîtresses, de mysticisme en clair-obscur et d’éclaircies fulgurantes sur les sables dorés. Oui, la Manche est grandiose.

Je ne suis pas retournée cette fois au Mont Saint Michel, car j’avais eu le plaisir de le découvrir l’an dernier. Si jamais cela vous tente, je vous propose de découvrir mon article sur les légendes du Mont Saint Michel, où je vous raconte comment le diable a été vaincu sur le Mont Tombe, comment un archange est venu rendre visite à Saint Michel dans la nuit pour lui intimer de bâtir l’église sur le rocher au milieu des flots, et surtout, je vous emmène visiter cette citadelle du vertige qui est pour moi un des plus beaux chefs d’œuvre de la chrétienté occidentale.

Barneville-Carteret au grand galop

Barneville-Carteret, c’est la station balnéaire la plus iconique de la Manche, avec ses grandes plages blondes, ses jolies façades et ses jardins cossus. Je l’ai découverte de la plus belle façon qui soit : avec les écuries A Cheval, sur le dos d’un adorable cheval réformé des courses. D’ordinaire, les cavaliers se méfient des réformés des courses, surtout si c’est pour galoper sur la plage : ils ont la réputation d’être incontrôlables, prompts à prendre la main et partir comme des dératés. Mais on aux écuries A cheval, tenues par la famille Lypca, on se donne pour mission de rééduquer ces chevaux dressés trop tôt, trop vite, et d’en faire de vraies montures sûres et équilibrées, pour la carrière, la promenade ou le polo, grande passion du club. J’ai été très touchée par ces écuries de vrais passionnés, où on sent à la gentillesse des chevaux à quel point ils sont traités avec soin et intelligence. Parfaitement rééduqué, mon gentil réformé des courses m’a portée dans le calme et la sérénité sur les hauteurs de Barneville, puis sur la plage riante. Nous avons joué dans les vagues, couru sur le sable, et savouré cette sensation d’immense liberté. Pour la cavalière que je suis, c’était assurément un moment magique, et mon plus beau souvenir du voyage. Je vous recommande chaleureusement ces écuries bien tenues et très respectueuses de leurs chevaux, à l’enthousiasme contagieux. Monter à cheval sur la plage, comme je le fais souvent en Camargue LIEN, c’est une sensation de liberté et de bonheur inouïe, c’est un rêve de lumière et de beauté. J’ai adoré ce moment.

Je suis ensuite retournée me promener à pied sur la plage de Barneville. Un regret : on m’avait recommandé le superbe resto/bar de plage La Potinière, qui était hélas fermé lors de ma venue. Retenez quand même l’adresse !

La cathédrale de Coutances et la Maison du Biscuit

J’ai consenti à m’éloigner de la mer quelques instants pour une petite incursion à l’intérieur des terres. Deux attractions le justifiaient. D’abord la cathédrale de Coutances, qui parle à l’amoureuse d’architecture gothique que je suis. Le soleil perçait à travers la nef de cette belle église du XIIIe siècle et l’ambiance me touchait.

Et puis, il n’est pas possible de visiter la Manche sans faire un détour par son spot touristique le plus connu (après le Mont Saint Michel, bien sûr) : la Maison du Biscuit. Dans un décor ultra kitsch et rétro, toutes les gourmandises pur beurre de Normandie sont là, ainsi que des sucreries venues des quatre coins de France  (j’ai par exemple retrouvé mon nougat de Montélimar).  Il faut faire une petite pause au salon de thé aux allures de boudoir : il est ravissant, le thé est délicieux, et une assiette de gâteaux est servie avec les boissons… le bonheur !

La maison Dior, un jardin à  Granville

Sur les hauteurs de Granville, au-dessus d’une mer que la lumière ne cesse de métamorphoser, le grand couturier Christian Dior a grandi dans une maison entourée de roses. Aujourd’hui, cette demeure labellisée «maison des illustres » accueille une collection permettant d’entrer dans l’imaginaire du créateur fasciné par les silhouettes fleuries et les robes victoriennes des amies de sa mère, et qui a toujours imaginé les femmes comme les reines d’un bal fantastique : robes corolles, dentelles et tulles, allures de pétales dans le vent, toutes ses premières créations sont florales et féminines, un style que j’aime beaucoup.
La visite des jardins, poétiques et délicats avec leur roseraie odorante, est gratuite. L’entrée dans la maison coûte elle 8 euros. Si vous n’êtes pas féru de mode, vous pouvez sans doute y renoncer, mais si vous aimez l’univers de ce couturier et les jolies robes, son atmosphère vous séduira.

A côté de Granville, j’ai dormi dans une ravissante chambre d’hôtes Gîtes de France, Le Poirier à St Pair sur Mer. Ne vous laissez pas dissuader par la localisation proche de la nationale :  cette maison enchantée est comme une bulle, protégée par son jardin et ses haies. Aussitôt qu’on entre dans son jardin, les bruits disparaissent et on ne voit plus rien que la beauté de cette maison merveilleusement aménagée, avec une décoration traditionnelle très réussie. Le petit-déjeuner est excellent.
On m’avait recommandé une jolie adresse pour dîner, Le Winch à Saint Pair sur Mer, malheureusement fermé au moment de ma visite, mais ce bar à huîtres avec vue sur la mer m’aurait beaucoup tentée, le cadre était ravissant.

Chausey, l’île au trésor

Chausey restera l’un de mes plus beaux souvenirs de Normandie. Pourtant, à proprement parler, qu’y-a-t-il à voir ? Pas grand-chose : une petite île dont on pourrait faire le tour en deux heures si on était pressé, quelques maisons, une chapelle, des plages, des rochers, des herbes folles. Pas grand-chose, et pourtant, on entre dans ce petit monde comme dans un coquillage magique, avec l’impression que sa beauté et son mystère décuplent sa profondeur, et qu’il y a bien plus à voir, à vivre, à ressentir, que le petit périmètre de Chausey le laisse supposer. Je ne veux pas vous vendre de l’incroyable, de l’excitant, du spectaculaire, juste vous parler d’un moment hors du temps où j’ai ressenti toute la poésie et la douceur de la Manche.
Entre la France et l’Angleterre, des confettis granitiques ont été éparpillés au milieu des flots. Ces îles qui constituent « l’archipel de la Manche » étaient rattachées au continent, il y a bien longtemps – les tempêtes géologiques de l’histoire les ont arrachées à la France et jetées dans la mer. Elles sont plus nombreuses qu’on le croit, presque une trentaine d’îles et des centaines d’îlots minuscules. Les plus célèbres sont les anglo-normandes Guernesey et Jersey , que j’avais visitée l’an dernier. Je m’attendais à retrouver à Chausey (qui est elle française, contrairement à ses sœurs) le même type d’ambiance, mais en réalité, Chausey est encore plus solitaire, sauvage et bucolique. C’est une toute petite île entièrement piétonne : aucune route, aucun véhicule ne vient troubler cette quiétude d’un autre temps. La petite chapelle a ces airs poignants des églises de marins, avec des bateaux suspendus dans la messe, l’écho des disparus et les cierges qui brûlent pour ces matelots qui ne reviendront pas. Les quelques maisons (combien ? une trentaine, une quarantaine peut-être, pas plus en tout cas) sont seules face à ce bras de mer dont le nom traduit les origines vikings de la Normandie : le « sound », nom qu’on retrouve partout en Scandinavie pour désigner ce type de chenal naturel. Une myriade de rochers affleurent entre les voiles blanches, à marée basse, la navigation est très dangereuse, voire impossible, ce sont les grandes marées de la Manche. Sur la grande plage, le granit a dessiné des formes fantasmagoriques, comme ce célèbre rocher éléphant, et constitué des îlots de roches dressées qui me rappellent la géologie des Seychelles.
Autour du phare et des petites baies, c’est un fouillis de fougères, de chardons, de mûres et de genêts jaunes épineux, un petit monde secret et idyllique.
Il n’y a rien à faire à Chausey et pourtant tant à vivre : s’imprégner de cette sensation de solitude totale, de magie marine. J’y ai passé une journée entière, toute seule, sans m’ennuyer un seul instant, éblouie par la beauté de l’île et par la richesse de la faune et de la flore. Chausey est une réserve naturelle préservée et cela se voit immédiatement. J’ai fait un tour de bateau dans l’archipel, espérant voir des phoques – ils se sont cachés, mais peut-être aurez-vous plus de chance. J’ai déjeuné dans un joli restaurant avec vue sur la mer, Le Sound, et pris le temps de vivre.

Aller à Chausey : navettes depuis le port de Granville tous les jours avec les vedettes Jolie France. L’aller-retour vous coûtera moins d’une vingtaine d’euros (prix ajusté en fonction de ce que vous transportez). Rajoutez dix euros si vous voulez faire une heure de bateau à la découverte de l’archipel dans l’après-midi : le bateau reviendra vous chercher une heure plus tôt, fera le tour, puis récupèrera les autres passagers au port.

Ici s’achève ma belle virée en Normandie de la fin d’été 2018. Je suis toujours plus séduite par cette région préservée, dont j’ai probablement découvert, avec la côte de la Manche, le versant le plus solitaire et sauvage. J’ai été éblouie par la beauté de ce littoral intact et je vous le recommande mille fois, en amoureux pour une échappée follement romantique, en famille pour vous ressourcer, ou seul pour écrire, travailler, vous ressourcer, admirer cette mer si belle et pure.

A suivre sur Itinera Magica : Dijon et Beaune, les îles Féroé, l’Alsace, la Slovénie, Elche en Espagne… Inscrivez-vous à la newsletter ?

Un grand merci à l’office du tourisme de la Manche et notamment à Julie de m’avoir permis de découvrir ce petit bout du monde enchanteur. J’ai eu l’impression d’être partie très loin… j’ai adoré mon séjour chez vous.